Ruanda

« ment par crainte de voir le communisme y pénétrer à travers la Tanzanie et l'Ouganda.

Cette situation a été préjudiciable au développement, car le commerce du Ruanda s'effectue par les ports de Mombasa, Dar es­ Salam ou Matadi, importations et exportations doivent tra­ verser Ouganda ou Zaïre.

Le 5 juillet 1973, un coup d'i!tat militaire a porté au pouvoir le général Juvénal Habyall­ mana, un homme du nord du pays.

Le général Habyali­ mana a instauré une hégémonie du Nord (le Centre et le Sud dominaient avec Kayibanda), dissous le Parmehutu (remplacé en juin 1975 par le Mouvement révolutionnaire national pour le développement, MRND), rompu l'isolement du Ruanda, normalisé les rapports avec la Tanzanie et l'Ouganda en 1974, s'est rapproché du Zaire, a établi des liens quasi fraternels avec le Burundi depuis 1975 et a à peu près réconcilié Hutu et Tutsi.

5 En dehors de quelques huileries et usines de traite­ ment du café et du thé, l'Industrie est à peu près htexla­ tante.

Les neuf dixièmes de la population vivent de l'agriculture dans laquelle les cultures de subsistance (patates douces, manioc, sorgho, haricots, etc.) repré­ sentent 95 p.

100.

Avec une production de 15 000 t, le café est la principale ressource du paya et le Ruanda en a exporté pour 1 701,5 millions de francs ruandais en 1974 sur des exportations totales de 3 460 millions (1 000 F r = 10,77 dollars).

Ces exportations sont le thé, la cassitérite, le tungstène et le pyrèthre.

Le Ruanda a un très Important potentiel hydro-électrique.

Trois centrales (Mururu, Ntakura et Gisenyi) sont en service.

Un nouveau projet est à l'étude avec l'aide du Fonds européen de développement (FED), à Mukungwa, et le Ruanda, le Burundi et la Tanzanie coopèrent dans un projet commun d'exploitation des ressources aquatiques, énergétiques et minérales du bassin de la Klgera .. »