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Les rugosités de la planète terre

Publié le 16/11/2011

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Le plus haut sommet de la planète, mis à côté de la plus profonde fosse marine sondée à ce jour, donnerait une distance verticale de 20 km. Rapportée au rayon de la Terre, celte longueur en représente environ 0,3 %; or les irrégularités de la peau d'une orange font environ 3 % du rayon de ce fruit. 0,3 %, cela représente donc à peine l'irrégularité d'un pore de la peau humaine. Cette relativité est fondamentale en géomorphologie qui étudie les creux et les bosses de l'épiderme terrestre.

« Ces peintures rupestres de I'Ennedl au Sahara révèlent la présence, dans ces lieux aujourd'hui désertiques, de grands troupeaux de bovins.

Il y a donc eu Ici, comme dans une bonne partie de l'Europe, discontinuité climatique.

(Sudriez -Afrique Photo).

provoque aucune érosion physique, alors que dans le 1er cas elle le peul.

Cela tient à la quantité d'eau , à la surface sur laquelle elle tombe (nature du sol et couverture végétale), à la durée et à l'importance de la chute; c'est-à-dire des notions d'échelle (quantité, temps, etc.) .

e Une taupinière fraîchement sortie de terre est un petit monticule sur lequel certains phé­ nomènes d'érosion peuvent se produire : un petit morceau de terre peut rouler le long de sa pente sous l'effet de son propre poids et une averse peut détruire en quelques minutes la majeure partie du monticule .

Mais la manière dont l'érosion travaille ou a travaillé sur un volcan surgi de terre, même en quelques mois, ou sur le Mt.-Blanc pendant quelques millions d'années n'est pas du tout ou pas complète­ ment la même.

Plus une région examinée est vaste, plus les facteurs qui entrent en jeu pour l'expliquer sont nombreux.

C'est pourquoi on ne peut pas étudier de la même manière des unités spatiales de l'ordre de l'hectare (un champ, un pré, un étang), de quelques km2 (un vallon, un cordon de dunes) de quelques dizaines de milliers de km2 (la plaine des Landes, le delta du Mékong), ou de plusieur s millions de km2 (ensemble montagneux amé­ ricano-andin, boucliers tropicaux du Brésil au Deccan, guirlandes insulaires péri pacifiques).

discontinuité Temporell ement il faut au moins distinguer l'actuel et le passé.

Certains phénomènes con­ naissent et ont connu des variations impor­ tantes : une bonne partie de l'Europe du Nord a été couverte de glace au quaternaire (cela s'est terminé il y a 10 à 12 000 ans) et elle est actuellement presque complètement dégla­ cée.

A une échelle temporelle plus réduite il existe des « fantaisies » ou des « catastrophes » climatiques qui ne reviennent que rarement à l'échelle d'une vie humaine (crue de la Seine de 1910, froids de février 1956 sur l'Europe occi­ dentale, pluie-tempête-marée snr le delta du Bengale en automne 1970, etc.).

Proche de cette discontinuité (phénomènes qui ne se produisent que par intervalles) est la notion de seuil.

Il existe une intensité so­ nore au-delà de laquelle un son est doulou­ reux pour l'oreille : cette intensité est un seuil.

De la même manière des seuils existent en géomorphologie.

e Si un sol argileux se trouve sans végé­ tation, par suite de la saison et de l'agri­ culture, s'il a une certaine pente et qu'il a été gorgé d'ea u par une pluie antérieure, une nouvelle pluie peut faire que ce sol se mette à « couler » : c'est un phénomène de solifluction. »

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