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RUYSDAEL Salomon Van : Nature morte au dindon

Publié le 23/09/2012

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Né à Naarden, vers 1600

Mort à Haarlem, 1670

Moins célèbre que son neveu Jacob, Salomon fut un paysagiste apprécié qui reproduisait les sites typiques de la région d'Haarlem vus sous la lumière tamisée d'un ciel nuageux mais tranquille...

« RUYSDAEL Salomon Van Nature morte au dindon Né à Naarden, vers 1600 Mort à Haarlem, 1670 Moins célèbre que son neveu Jacob, Salomon fut un paysagiste apprécié qui reproduisait les sites typiques de la région d'Haarlem vus sous la lumière tamisée d'un ciel nuageux mais tranquille.

Vers la fin de sa carrière il exécuta les huit Natures mortes qu'on hésiterait à lui attribuer si elles n'étaient signées de sa main.

Elles diffèrent en effet de sa production par la netteté tranchante de leur dessin et la tonalité particulièrement froide de leur coloris.

La Nature morte au dindon est avivée par le brun-roux du corbeillon et d'une tenture.

Mis à la mode vers le milieu du siècle en Hollande, le genre de la nature morte y bénéficia des quali­ tés essentielles de l'école locale, l'exacte observation er le soin méticuleux du rendu des mat1eres.

Sous cet aspect, l'œuvre de Ruysdael atteint à la perfection, et les convives du bour­ geois qui l'acquit pour la suspendre au mur de sa salle à manger durent souvent s'exclamer qu'on avait l'illusion d'entrevoir, comme par un passe-plat, la table à gibier de la cuisine.

Tour de force, donc, mais auquel manque la rigueur abstraite, quasi métaphysique, et com­ bien plus poétique, des créations similaires de l'art français ou espagnol.

1661 Huile sur toile, 112 x 85 cm Paris, Musée du Louvre. »

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