Saddam Hussein

« rlté suprême du pays.

Tout en continuant d'assumer la direction de la police parallèle, Saddam Hussein inter­ vient de plus en plus dans les affaires de l'État, s'oppo­ sant même à certains de ses camarades sur les grandes options politiques.

Il arrive progressivement à imposer sa stratégie, notamment en éloignant l'armée des affaires de l'État.

4 Ainsi Saddam Hussein commence par préparer la réconciliation avec les Kurdes et négocie avec le géné­ ral Barzani le traité d'accord du 11 mars 1970.

Afin de consolider le régime, tl prend des contacts avec le Parti communiste Irakien (aile réformiste) et lance l'idée d'un Front national progressiste.

Il se rend en Union soviétique en février 1972 et prépare le traité d'amitié et de coopération irako-sovlétlque signé à Bagdad en avril 1972.

Un mois plus tard, deux leaders communistes entrent au gouvernement.

Auparavant, Saddam Hussein réussit à éloigner un autre homme fort du régime, Salah Mahdi Ammadou, ancien vice-président, nommé ambassadeur à Moscou.

Au lendemain de la nationali­ sation de l'Irak Petroleum Company (IPC), Saddam Hussein, après avoir minutieusement préparé son voyage en France, se rend à Paris et réussit sa mission de gagner l'appui français, au prix d'importantes conces­ sions.

Le premier ministre Jacques Chirac lui rend sa visite, en décembre 1974, et confirme ainsi le contre· poids occidental à la forte lnftuence soviétique dans un pays toujours rétif à renouer avec la Grande-Bretagne et surtout les Etats-Unis.

Parallèlement, et avec l'aide du président algérien Boumedienne, Saddam Hussein s'efforce d'établir de meilleures relations avec l'Iran, qui interrompt son alde aux insurgés kurdes.

en mars 1975.. »