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La sagesse est-elle compatible avec l'ignorance ?

Publié le 08/11/2009

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 De surcroît, l'ignorance peut être bénéfique pour une personne. Effectivement, ignorer une personne plutôt que d'entrer en conflit dans une relation de crise, constitue une preuve de sagesse, de maîtrise de soi, puisque cette personne refuse tout conflit avec autrui. Or l'ignorance ne serait-elle pas une preuve d'intelligence lorsque celle-ci est employé à bon escient ? Ainsi l'acte d'ignorer est donc étroitement lié avec la maîtrise de soi, qui caractérise en partie le sage.

            Enfin, la sagesse est également fondée sur une attitude : celle de l'obéissance. Ainsi, un enfant peut être décrit comme sage malgré son défaut de savoir, due à son âge. En effet, celui-ci ne se contente que d'obéir et de suivre les consignes imposées par ses parents. Il est donc tout à fait normal de trouver des enfants, sage mais ignorant, à cet âge. Dans ce cas précis, l'ignorance et la sagesse sont liés dans le caractère et le comportement de ce très jeune individu. 

« l'adéquation entre la connaissance et l'action.

De surcroît, y a t-il des connaissances indispensables que l'ignorant devrait connaître pour passé de sonstatut, à celui de sage ? De quelle manière cette répartition entre savoir indispensable et connaissance inutile est-elle possible ? Dans tous les cas, lorsqu'un individu fait le choix de ne pas s'enrichir intellectuellement sur un domainequi pourrait être néfaste à l'Homme, celui-ci fait acte de sagesse.

De cette sorte, il a un défaut de connaissance,mais il le sait, et volontairement, il décide de ne pas combler ce manque.

Il est alors ignorant par son manque, maissage par ses actions.

On voit donc bien ici, qu'une certaine compatibilité est possible.

En outre, on peut croire savoir, alors que l'on est juste dans l'illusion.

Effectivement, une vérité n'est vraieque jusqu'au moment ou le contraire est prouvé.

Anciennement, nous pensions par exemple que la Terre était plate.Jusqu'à ce que le contraire soit prouvé, cette affirmation constituait une vérité.

Par conséquent, le sage peut êtreignorant si on considère que toute affirmation alors vraie actuellement peut être remise en cause dans le futur.

Enfin, être qualifié de sage ou d'ignorant ne réside que dans la perception d'autrui.

On peut être perçucomme sage alors que nous ne sommes en réalité qu'ignorant.

Cette affirmation soulève le problème du percepteur.En effet, on peut être sage pour une personne ignorante, mais à l'inverse ignorant pour une personne plusintellectuelle.

Dans ce cas, le degré permettant de distinguer un sage d'un ignorant réside dans l'outil decomparaison.

Pour conclure, nous pouvons affirmer que malgré l'opposition de ces deux termes, une compatibilité estenvisageable.

Nous pouvons même aller plus loin, en affirmant qu'une certaine complémentarité entre ces deuxtermes est concevable.

En dernier lieu, nous allons tenter de démontrer que la sagesse et l'ignorance sont d'une certaine manièrecomplémentaires.

Tout d'abord, comme nous avons pu le voir précédemment, il existe une certaine forme desagesse dans l'ignorance.

Le fait de ne pas apprendre et chercher à savoir quelque chose de néfaste constitue unepreuve de sagesse.

Dans ce cas précis, l'ignorance est plus que nécessaire pour atteindre cette forme de sagesse.Il y a donc complémentarité entre ces deux termes.

Ensuite, Aristote déclarait « le doute est le commencement de la sagesse ».

Cette citation peut êtreinterprétée de la manière suivante : le doute est nécessaire pour pouvoir devenir sage.

Ainsi, le sage doit douté.Néanmoins, si le sage sait, il n'a aucune raison de douter.

L'ignorant, quant à lui ne sait pas, et donc doute de tout.Par conséquent, selon la citation d'Aristote, il en découle que la personne qui doute est à la fois sage et ignorante.On voit donc bien ici la complémentarité entre la sagesse et l'ignorance, qui permet à Aristote de définir en partie unêtre.

De surcroît, l'ignorance peut être bénéfique pour une personne.

Effectivement, ignorer une personne plutôtque d'entrer en conflit dans une relation de crise, constitue une preuve de sagesse, de maîtrise de soi, puisquecette personne refuse tout conflit avec autrui.

Or l'ignorance ne serait-elle pas une preuve d'intelligence lorsquecelle-ci est employé à bon escient ? Ainsi l'acte d'ignorer est donc étroitement lié avec la maîtrise de soi, quicaractérise en partie le sage.

Enfin, la sagesse est également fondée sur une attitude : celle de l'obéissance.

Ainsi, un enfant peut êtredécrit comme sage malgré son défaut de savoir, due à son âge.

En effet, celui-ci ne se contente que d'obéir et desuivre les consignes imposées par ses parents.

Il est donc tout à fait normal de trouver des enfants, sage maisignorant, à cet âge.

Dans ce cas précis, l'ignorance et la sagesse sont liés dans le caractère et le comportement dece très jeune individu.

Pour conclure, nous terminerons en disant que d'un point de vue global sage s'oppose à ignorant.

En effet,étymologiquement ces deux termes paraissent antagonistes.

Cependant, en approfondissant un peu plus notreanalyse, on se rend compte que ces deux termes sont compatibles, et même dans certaine mesurecomplémentaires.

L'homme a donc la capacité d'être une personne réfléchie, tout en étant ignorant sur certainspoints.

L'ignorance, alors considérée comme un défaut, n'est donc pas si néfaste à l'homme, malgré ce que l'onpourrait penser à première vue.

De ce constat découle la question suivante : les défauts ne sont-ils pas bénéfiquesà l'Homme ?. »

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