Les saisons

« Le solstice d'été • Au solstice d'été (21 juin), les rayons solaires sont.

~ midi , perpendiculaires au tropique du Cancer (23 o 26) ; le Soleil éclaire le pôle Nord mais non le pOle Sud ; au cercle polaire boréal (66 o 33), le jour dure 24 heures -c'est le • solelltle...,., » -, tandis qu'au cercle polaire austral, la nuit dure 24 heures.

C'est le début de l'été boréal dans l'hémisphère Nord et le début de l'hiver austral dans l'hémisphère Sud.

L'•laexe d'illlto- • À l'équi noxe d'automne (22 septembre), les rayons du Soleil sont, ~ midi, perpendiculaires~ l'équateur ; le Soleil éclaire donc les deux pôles ; au pOle Nord commence alors une « nuit » de six mois , et au pOle Sud, un • jour • de six mois .

C'est le début de l'automne dans l'hémisphère Nord et le début du printemps dans l'hémisphère Sud.

Le solstice !l'hiver • Au solstice d'hiver (21 décembre), les rayons solaires sont.

~ midi, perpendiculaires au tropique du capricorne ; le Soleil éclaire le pOle Sud et n'éclaire pas le pOle Nord ; au cercle polaire australie jour polaire dure 24 heures tandis que le cercle polaire boréal cannait u ne nuit de 24 heures.

C'est le début de l'hiver boréal dans l'hémisphère Nord et le début de l'été austral dans l'hémisphère Sud.

L'~ll e de prhd _,s • À l'équinox e de printe mps (21 mars), les rayons solaires éclairent ~ nouveau les deux pôles ; au pOle nord commence un • jour • de six mois et a u pOle Sud une • nuit • de six mois .

C'est le début du printemps dans l'hémisphère Nord et le début de l'automne dans l'hémisphère Sud.

LES SAJSCINS OU POINT DE VUE CALENDAIH • Selon les critères occidentaux.

le début des saisons est défini par les solstices et les équinoxes dans l'hémisphère Nord .

le début de l'Ml! correspond au jour le plus long ayant le plus d'Incidence solaire .

En France, ce jour se situe vers le 28 juillet En conséquence, les saisons se trouvent inversées dans l'hémisphère Sud.

Toutefois, dans les anciennes colonies européennes de l'hémisphère Sud, la définition des saisons reste identique à celle en cours selon la tradition occidentale.

• la situation est différente en Orient où l'on considère que les solstices marquent le milieu des saisons .

Ainsi, le milieu de l'été est le 21 juin ; l'été commence donc vers le 6 mai, l'automne vers le 6 aoOt.

l'hiver vers le 6 novembre, le printemps vers le 6 février .

• Pour sa part, la Russie a opté pour une définition intermédiaire : le printemps commence le 1• mars ; l'été, le 1 " juin ; l'automne , le 1 " septembre et l'hiver , le 1 • décembre.

LES SAISONS CUMA11QUES UN NOMIH VAIIIAIII Dt SAISONS •la variation au cours de l'année de la quantité de rayonnement solaire que reçoit par jour la surface terrestre engendre une fluctuation en cascade de toutes les variables climatiques .

Toutefois, du point de we climatologique , le terme • saison • ne peut revêtir sur toute la sulface du globe la signification que les Occidentaux y attachent dans la zone tempérée.

Ainsi, l•lllstltlctitHI tl• prilrte18f1S et t1e /'Ml! , tle l'•ut-.e et de l'llhter n 'existe pas pour toutes les zones.

• Dans la zone tropicale , par exemple, ce sont principalement les précipitations qui servent à différencier les saisons : sur les montagnes du nord de l'Inde, il pleut dix fois plus qu'en France.

les pays tropicaux ne connaissent que deux saisons : la saison sèche et la saison humide.

Cette dernière est également appelée • hivernage • bien qu'elle corresponde au passage du Soleil au zénith (été astronomique) .

les régions qui connaissent une longue saison sèche sont couvertes de steppes peu exigeantes en eau ou de Msa1s.

D'un point de we climatologique , les zones continentales concernées sont comprises dans la zone intertropicale et correspondent~ l'Afrique dite • équatoriale • -de la Guinée à la République démocratique du Congo -, à la moitié nord de l'Amérique du Sud -principalement le bassin du fleuve Amazone -, à l'Amérique centrale et.

enfin, à une partie de l'Asie du Sud-Est et de l'Inde .

D 'un point de we météorologique , le climat de ces régions se caractérise par une température moyenne du mois le plus chaud supérieure ~ 18 •c.

• En se rapprochant de l'équateur, on voit apparaitre deux périodes de sécheresse inégales séparées par deux périodes pluvieuses, plus ou moins rapprochées, liées au passage du Soleil à la verticale .

Il n'y a pas vraiment de saison sèche, mais on enregistre toutefois un double maximum thermique et pluviométrique qui correspond aux équinoxes.

C'est dans les zones fortement arrosèes de l'équateur que se situent les plus grandes IDrêfs de la planète.

• Pour leur part, les régions polaires ne connaissent pas de saisons intermédiaires.

Ainsi, ~ l'été succède brutalement l'hiver ; à l'hiver succècle brutalement l'été .

Dans ces régions, le Soleil ne s'élève jamais très haut dans le del et ses rayons obliques par rapport au sol chauffent peu.

l'hiver, les nuits s'allongent, le froid augmente, la végétation -la toundra - se raréfie et les précipitations s'accroissent.

l'été, les jours rallongent.

les températures augmentent et l'humidité diminue ~ cause de l'évaporation.

D'un point de we strictement météorologique, le climat se caractérise par une température moyenne du mois le plus chaud inférieure à 10 °C.

On rencontre ce type de climat essentiellement dans le nord de la Sibérie , du canada, de I'Aiak• et du Groenland .

• les saisons intermédiaires sont marquées par une activité sola ire moyenne .

Elles sont originales pour deux raisons.

Tout d 'abord, elles conservent bien des traits de la période qui les a précédées : ainsi , le printemps, aux latitudes moyennes, est-il plus frais et plus sec que l'automne, pour une activité solaire équivalente.

• Ensuite, les saisons intermédiaires présentent des types de circulation atmosphérique particuliers, qui résultent de la combinaison provisoire de mécanismes caractéristiques les uns de la saison extrême qui s'achéve, les autres de celle qui suit :ainsi , au printemps peuvent se combiner des circulations propres à l'hiver , qui sont encore présentes, et celles de l'été, qui s'amorcent déj~ .

LA DUUE INKAII DES SAISONS • D'un point de we climatique et météorologique, on dénombre quatre saisons de trois mois entiers chacune .

En réalité, l'orbite de la Terre étant une ellipse décrite suivant la loi des aires -le mouvement de la Terre est tel que les segments de droite reliant le Soleil et la Terre balaient des aires égales pendant des durées égales -, il résuke de la position relative du périhélie et des équinoxes que les saisons ont des durées quelque peu inégales : 92 j 20 h 59 min pour LES SAISONS SUR LA PLANhE MARS • En raison de ses caractéristiques astronomiques, Mars présente, du point de we des saisons, de fortes similitudes avec la Terre .

• la période de rotation de Mars (24 h 37 min) est très proche de celle de la Terre, de même que l'Inclinaison de son axe de rotation (24"}.

Toutefois, l'orbite de Mars est fortement elliptique et sa forte excentricité entraine d'Importantes différences dans la durée des saisons .

Ainsi, le printemps et l'été sont beaucoup plus longs dans l'hémisphère Nord que dans l'hémisphère Sud.

le printemps ; 93 j 14 h 13 min pour l'été ; 89 j 18 h 35 min pour l'automne ; 89 j 0 h 2 min pour l'hiver.

• Cette inégalité dans la durée des saisons tend à se modifier avec le temps.

En vertu du mouvement de précession, l'équinoxe et le solstice se déplacent dans le sens rétrograde d'environ 50" par an ; au contraire, le périhélie se déplace dans le sens direct d'environ 12" par an.

En consèquence, le périhélie et le solstice s'éloignent chaque année d'environ 61 " , ce qui fait qu'ils se retrouvent en coïncidence au bout d'une période d'environ 21 000 ans.

• l'alternance des saisons, leur durée et leurs traits climatiques propres -températures et précipitations, notamment -revêtent une grande importance pour la vie des hommes et leurs activités économiques, notamment pour l'agriculture.

Elles exercent donc une influence considérable sur la répartition des populations à la sulface du globe .

les déserts et les régions très froides sont en consèquence faiblement peuplés dans la mesure où les possibilités de l'agriculture y sont trés limitées.

De même, certaines régions affectées par des saisons des pluies très marquées, comme les grandes forêts tropicales sont tout aussi inhabitées en raison de leur caractère impénétrable et inhospitalier .

• En raison de l'éloignement de la planète par rapport au Soleil, les températures de sulface sont beaucoup plus basses que sur Terre et varient en moyenne entre -133 oc et+ 11 oc.

• Pendant l'été dans l'hémisphère Sud, Mars est plus proche du Soleil de 20 'lb environ que pendant la même saison dans l'hémisphère Nord.

Il s'ensuit une augmentation de l'insolation de 45 %qui produit une élévation sensible (30 •q des températures en été dans l'hémisphère Sud par rapport ~ celles de l'hémisphère Nord à la même saison .

• À l'Inverse, le cycle des saisons dans la zone tempérée est bien plus favorable à l'Implantation humaine et au développement des «ttrrth .,tceees.

• D'un point de vue strictement météorologique, le climat tempéré se caractérise par une température moyenne du mois le plus chaud supérieure ~ 10 °(, et une température moyenne du mois du mois le plus froid inférieure à 10 •c tout en restant supérieure~ -3 •c.

DE L"IIITtlltT D'huDIEIIIS SAISONS •le principal intérêt de l'étude des saisons est de permettre une réflexion sur la façon dont l'activité solaire influence le temps sur le globe, ~ la fois directement et par les modifications qu'elle apporte aux conditions de circulation atmosphérique.

• C'est donc un axe utile pour aborder l'explication générale des climats, puisque chacun de ceux-;:i peut étre considéré comme un ensemble de saisons.

SAISONS ET CAUNDRIERS : LES UNITtS DE TEMPS • Si une première unité de temps, due~ l'alternance du jour et de la nuit, rythme les activités humaines, une deuxième unité, l'année des saisons, ou année solaire, s'Impose pour régler les travaux des champs .

• C'est au Moyen-Orient et sur le pourtour du bassin méditerranéen qu'ont été élaborés, depuis l'Antiquité, les prémices de nos calendriers.

Ainsi, Babyloniens, Hébreux et Grecs ont entrepris des recherches, certaines ayant été convergentes, en we de rationaliser leurs systèmes de découpage du temps.

• C'est en fonction des variations de la température moyenne que les peuples ont très tôt commencé ~ diviser l'année en saisons.

On sait que les llltllea.

les Arabes puis les Grecs ont distingué trois saisons : printemps, été et hiver.

les populations du Nord, pour leur part, e n connaissaient deux : l'été et l'hiver .

l'introduction de l'automne est à mettre au compte des Grecs ; ils furent par la suite imités par les Gaulois et les Romains .

On peut mentionner le système étrange imaginé par Marcus Terentius Varron, écrivain et savant romain (116-27 av.

J.-c.) établissant l'existence de huit saisons.. »