Devoir de Philosophie

Sait-on toujours où est son devoir ?

Publié le 27/03/2009

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Mais, pourtant, dans les faits, ce que nous avons vu tiens toujours. Que devons-nous en penser ?   3.      Enfin, que penser du devoir en faits et en droits ?   ·         En droit, nous avons vu avec Kant que le devoir était connu en tout lieu et tout instant .La loi morale étant celle dictée par la raison, nous avons toujours où est notre devoir. ·         Pourtant, nous avons pu voir que dans les faits, la chose était moins évidente. Ce que nous avons pu voir, c?est que le devoir diffère de la volonté. Mais il arrive que l?homme puisse confondre les deux. ·         Dans l?exemple que nous avons donné de l?étudiant allant voir Sartre, la volonté de l?étudiant peut se confondre avec son devoir.

Souvent, on comprend, ou l’on apprend, ce que l’on aurait dû faire, dans telle ou telle situation. Cependant, au moment même de l’acte, nous ne savions pas réellement ce que nous devions faire. Comment savoir quel est son devoir ? Et, quand on pense le savoir, est-ce toujours le cas, ne peut-on se tromper en cette matière ? Sait-on toujours où est son devoir ? Ne sommes-nous pas toujours en situation de ne pas vraiment savoir ce que l’on doit faire ? Pourtant, le devoir n’est-il pas une règle morale, que l’on conçoit donc immédiatement ?  Qu’en est-il alors ?

1.      Sait-on jamais ce qu’il nous faut faire ?

2.      Pourtant, ne pouvons-nous pas connaître la loi morale qui nous indique où est notre devoir ?

3.      Enfin, que penser du devoir en faits et en droits ?

« · Le devoir obéit à une loi morale, ce que nous avons vu, à l'instant avec Kant, met en relief le fait que le devoir soit une obéissance à la loi .Or, la loi est connue de nous.

Pour quoi ? · Cette loi est loi de la raison.

Elle nous est dictée par l'entendement, elle n'est pas écrite ou révélée, mais déjà donnée en nous.

Or, si connaissons la loi, nous pouvons savoir, à tout instant, oùest notre devoir. « Le devoir est une action qui est tout bonnement commandée, c'est-à-dire rendue inconditionnellementnécessaire par la raison.

» Kant, Lose Blätter . · La loi morale nous est accessible.

Le devoir est inconditionnellement lié à la loi donnée par la raison.

L'obligation est connue de nous.

Kant pose le principe de son impératif catégorique sur cefait : le devoir de l'homme st de faire comme si (« agit de telle sorte que… »). · Dès lors, nous savons toujours où est notre devoir.

En droit, il est impossible de ne pas savoir ce que nous devons faire.

Cela ne signifie pas que nous le fassions, mais seulement que nous savons, aufond, ce que nous devons ou devrions faire pour être en conformité avec la loi morale. · Mais il nous reste pourtant une question.

Nous venons de voir qu'en droit, le devoir était connu et reconnaissable, à tout instant.

Mais, pourtant, dans les faits, ce que nous avons vu tiens toujours.Que devons-nous en penser ? 3.

Enfin, que penser du devoir en faits et en droits ? · En droit, nous avons vu avec Kant que le devoir était connu en tout lieu et tout instant .La loi morale étant celle dictée par la raison, nous avons toujours où est notre devoir. · Pourtant, nous avons pu voir que dans les faits, la chose était moins évidente.

Ce que nous avons pu voir, c'est que le devoir diffère de la volonté.

Mais il arrive que l'homme puisse confondre lesdeux. · Dans l'exemple que nous avons donné de l'étudiant allant voir Sartre, la volonté de l'étudiant peut se confondre avec son devoir.

Il croit qu'il cherche son devoir alors qu'il ne sait, en réalité, ce qu'ilveut faire.

Mais, ce qui importe ici, c'est qu'il cherche une personne qui lui dise ce qu'il doit faire.

Oùest son devoir. · Même si l'on peut admettre que le devoir est ici confondu, que si l'étudiant écoutait la loi morale, il pourrait savoir où est son devoir, on ne peut nier pour autant qu'il ne sait pas, au moment de l'acte,où il se situe. · Mieux encore, nous-mêmes, ne serions pas capables de dire ce qu'il doit faire dans son cas. L'évidence n'existe pas.

Il existe sûrement une réponse morale, mais nous ne l'avons pasimmédiatement : les deux causes données sont valables en termes d'impératifs catégories, et ce quele choix d'une situation vis-à-vis de l'autre entraîne est, de même, remis en cause par le mêmeimpératif. · On peut donc considérer que, si en droit on peut savoir, toujours, où est son devoir, il n'e va pas de même dans les faits. Conclusion. Nous avons donc pu voir une distinction entre vouloir et pouvoir.

Savoir ce que l'on veut et possible, mais nousavons pu voir que le fait de savoir ce que l'on doit faire pose problème.

La loi morale, posée par Kant, pourrait nouspermettre de répondre que l'on sait toujours où est son devoir.

Pourtant, les faits nous montrent que lareconnaissance de notre devoir n'est pas un acquis absolu.

On ne sait pas toujours ce que l'on doit faire, du fait denotre volonté, d'une part, mais aussi du fait de notre incapacité à voir où se situe le devoir dans l'instant donné.. »

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