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Samuel Taylor COLERIDGE : Ballades lyriques

Publié le 05/10/2012

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Les textes parlent d'eux-mêmes. Les poèmes s'entourent de grandes marges de silence qu'il est le plus souvent inutile de déchirer. La poésie ne donne pas lieu à l'analyse. ( ... ) ... le rêve de Coleridge a été plus fort que la réalité, l'a brisée, puis s'est fracassé lui-même, dans cet impossible combat, dont il ne reste que d'éblouissants fragments, des diamants noirs et insolites...

« Les Ballades lyrique s furent publi ées en 1798 ; de Coleridge, on y trouve le célè br e poèm e La Chanson du vieux marin , Le Rossignol et deux scènes d'Osorio.

Coleridge Le livre Des sujets "surnaturels" L es Ballades ly riqu es ont leur origine dans la fin des années 1790.

Coleridge avait fait la connaissance de Wordsworth, poète comme lui, installé dans la même région, et qui devint son "vrai frère".

Les deux hommes se re ncontraient souvent et fai­ saient de lon gue s promenades.

C'est au cours de leurs "bal lades" que leur vint l'idée de composer des poèmes qui seraient de deux sortes .

Dan s les premiers, les sujets devaient être si possible "surnaturels" et, dans les seconds , ils seraient tirés plutôt de la vie quotidie1me.

Coleridge choisit de traiter les sujets, situations et personnage s "surnaturels", ou plus exactement , mais le mot n'existait pas encore, "surréalistes ".

Les débuts du romantisme C olerid ge fut un des premiers poètes, avant les surréalistes , à découvrir et à utiliser la riche sse des rêves.

Ainsi, LI com­ posa La Chanson du vieux marin à partir d' un rêve qu'un ami lui avait raconté, au cours duquel il avait "vu" un vaisseau-fanrôme.

Un peu plus tard, Wordsworth lui relata la lecture des Voyages d'un navigateur du xvue siècle , dans lesquel s il est question d'un albatros abattu par des marins dans l'espoir de faire cesser le mauvais temps.

Dans le poème de Coleridge , le vieux marin tue grat uitement l'albatros et la malédiction n'éparg ne le navire et l'équipa ge que grâce à une expiation et à un acte d'a mour.

Avec cette œuvre, qui marqua le début du romanti sme en An­ g leterre , Coleridge voulait prouver que la vraie poésie est "une eff usion spontanée d'un sentiment puissant " et non la traduction ou l'expression de pensées banales à l'aide d'un langage conven­ tionnel.

La poésie doit parler de choses simples , avec des mots simp les et familiers, même si les thèmes et les image s viennent du " surnaturel ", de l'imaginaire, du rêve ou du subconscient.

Dan s la Chanson du vieux marin , le sentiment profond est celui du déses poir d' un vivant ou d'un survivant (un mort dans la vie ou un vivant dans la mort), torturé par une culpabilité sans faute, et qui ne peut se sa uver que par un acte d'amour.. »

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