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La santé au québec

Publié le 11/09/2012

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La raison est qu'une grande partie des sommes investies se rendent rarement rendues où elles devraient être soit aux services de santé de premières lignes. Si on regarde attentivement les organigrammes des CSSS et des Ministères impliqués dans les services de santé, on constaterait qu'il y a beaucoup trop de postes de haut-dirigeants grassement rémunérés à même nos impôts comparativement au personnel infirmier travaillant en première ligne. Un ménage s'impose! C'est ce déséquilibre qui coûte cher et c'est là que vont la plus grande partie des sommes engagées.Car disons-le mes chers concitoyens je trouve que jusqu'à date vous avez déjà suffisamment payé pour un système de santé déficient. Quant aux tickets modérateurs que l'on veut nous imposer, moi j'aimerais que l'on me garantisse l'accès à un médecin de famille compétent ainsi que l'accès à des soins de santé et des traitements à la fine pointe dans un délai raisonable. Bref, j'aimerais que chacun de nous reçoive en contrepartie ce qu'il lui est dû peu importe la place sociale qu'il ou elle occupe dans la société. Que les gens comme les mères de famille de jeunes adultes jugées comme non productive, parce qu'elles ne travaillent, ne soient plus considérées comme des citoyens de second ordre. Et que celles-ci aient les mêmes droits que ceux qui travaillent ou qui occupent des postes importants.Parce qu'on manque de courage politiqueL'affaire, c'est que le privé est déjà en train de reprendre le contrôle du système de santé, malgré la volonté du gouvernement et des groupes de gauche, et c'est pour une raison bien simple : il s'adapte à la demande sans crise du système, sans drame, sans commission romanov ou castonguay, snas aucune injection massive d'argent de la part du gouvernement, et aucune mesure de ces commissions ne prend 20 ans à implémenter dans le système privé. ??Le système publique est voué à l'échec chaque fois que des changements importants des besoins de ses utilisateur surviennent ??Le libre marché fonctionne, même en santé quand les règles sont claires. Mais il y a tellement d'argent dans le système actuelle qu'il ne veut pas qu'on lui tire la plug, trop de gens s'en mettent plein les poches. ??Moi j'ai bien trop hâte de pouvoir commander mes donneurs de soins, plutôt que des traiter comme des vedettes de cinéma et d'être le fan hystérique. "Docteur, au prix qeu je te payer occupe toi de ma santé, ma demoiselle infirmière, ça me prend un verre d'eau et ça presse". ??Trop hâte que ça marche, le privé est non seulement la solution au problème, mais c'est également la seule solution proposée qui pourra répondre à la demande! e docteur Jacques Chaoulli a obtenu en 2005 de la Cour suprême du Canada un jugement qui ouvre la porte à une place plus grande pour la médecine privée au Québec, du moins pour certaines procédures, comme certaines chirurgies orthopédiques. La raison invoquée est que les listes d'attente sont trop longues et que la santé du patient devient critique. Dans son jugement, la Cour suprême a donné raison au médecin montréalais et demandé au gouvernement québécois de permettre le recours au privé. Les défenseurs du système pointent du doigt le système aux États-Unis qui prive 46 millions d'Américains d'une assurance-santé. Ils parlent d'une médecine à deux vitesses. Cependant, la France, l'Allemagne et les pays scandinaves, qui possèdent un système privé-public parallèle, sont en mesure d'offrir une couverture universelle à tous leurs citoyens sans aucune liste d'attente, pour le même prix et avec le même nombre de médecins qu'au Québec Premièrement, le contingentement du nombre d'admissions dans nos facultés de médecine n'a aucun sens. En fait, plus on aura de médecins et de citoyens connaissant la médecine, mieux le système de santé se portera. L'offre et la demande feront baisser le salaire des médecins, stimuleront la compétition entre eux et favoriseront ainsi les vrais passionnés de ce domaine. [...]Les études en médecine sont déjà fractionnées en sections: préclinique, clinique et spécialité. Comme la première fraction des études est plus théorique, on pourrait admettre beaucoup plus d'étudiants au préclinique, une section qu'on pourrait transformer en baccalauréat en médecine. Par la suite, on pourrait sélectionner uniquement les meilleurs candidats pour la fraction clinique, qui requiert plus d'infrastructures et de supervision. La réussite de cette fraction pourrait mener à une maîtrise en médecine. Et puisqu'il faut absolument une spécialité pour pratiquer la médecine au Québec (par chance!), celle-ci mènerait au grade de docteur. Avec une telle approche, on augmenterait le nombre de citoyens ayant des connaissances en santé humaine. Il ne faut pas oublier que la meilleure médecine est la prévention. De plus, on augmenterait les compétences de nos médecins en s'assurant une saine compétition lors de leurs études.Deuxièmement, il y a beaucoup de discrimination lors du processus de sélection des candidats. En effet, le Québec est la seule province à accepter des étudiants qui n'ont jamais mis les pieds à l'université. On nomme cette catégorie la classe collégienne. L'autre classe, c'est la catégorie universitaire. À l'Université de Sherbrooke, 80 % des places sont réservées à la catégorie collégienne, ce qui laisse 20 % des places à la catégorie universitaire. À l'Université Laval, cette répartition va comme suit: 65 % à la catégorie collégienne et 45 % à la catégorie universitaire. Mais l'Université Laval va plus loin dans ces discriminations: 10 % du ratio de 45 % de la catégorie universitaire est réservé à la sous-catégorie «marché du travail«, 10 % à celle appelée «changement de programme de l'Université Laval«, en plus de quatre places pour le Nouveau-Brunswick, une place pour les autres provinces atlantiques et deux places pour les candidats étrangers. J'aimerais qu'on m'explique pourquoi la catégorie collégienne obtient plus de places que la catégorie universitaire et non le contraire. Pourquoi ces institutions créent-elles préjudice aux gens sur le marché du travail? C'est à 18 ans que l'appel de la vocation doit se faire entendre, sinon, il est trop tard? Tests d'aptitude Bien sûr, les universités doivent sélectionner un certain nombre de candidats dans un bassin beaucoup plus grand et chaque faculté a le loisir d'agir comme elle l'entend. À l'Université de Sherbrooke, on tient compte à 75 % des résultats scolaires et à 25 % du TAAMUS, ce test de l'aptitude à l'apprentissage de la médecine à l'Université de Sherbrooke. Ce test est d'une absurdité déconcertante, selon l'avis de la majorité des gens qui ont eu à le passer: 264 citations simples (par exemple, vous demandez conseil à vos parents) à classifier en 45 minutes de façon objective, soit en répondant «jamais«, «rarement«, «parfois«, «assez souvent« et «très souvent«. Dans mon cas, j'ai obtenu 628 points, avec cinq distorsions. Si on a cinq distorsions et plus, on nous fait rencontrer un psychologue. Ce que j'ai fait. Celui-ci nous pose six questions. L'entrevue a duré une heure. Ce psychologue transmet les résultats à l'université et celle-ci se réserve un droit de regard sur la décision. Dans mon cas, on m'a attribué la note finale de zéro au TAAMUS. Alors moi, docteur en chimie, je n'aurais aucune aptitude à l'apprentissage de la médecine à l'Université de Sherbrooke! Et je ne suis pas le seul. En effet, certains étudiants qui ont obtenu zéro à leur TAAMUS ont terminé avec succès leurs études en médecine, et ce, à l'Université de Sherbrooke. Pour la petite histoire, je n'ai jamais pu obtenir des explications sur mes cinq distorsions, et ce, malgré une demande de révision et une demande d'appel au registraire de l'Université de Sherbrooke. À l'Université Laval, l'admission se fait sur la base de 50 % pour les résultats scolaires, 30 % pour l'APS (apprentissage par stimulation) et 20 % pour le NAS (notes autobiographiques standardisées ). Lorsqu'on examine les critères retenus pour l'APS (capacité d'aide, habileté à communiquer, ouverture d'esprit, gestion des émotions, initiative et sens de l'appréciation), on remarque que certains d'entre eux sont par nature plus féminins et très subjectifs. Le problème, c'est que les facultés de médecine ne voient pas de différence dans les qualités nécessaires pour pratiquer les différentes spécialités de la médecine. Je ne crois pas qu'il faille avoir les mêmes qualités pour être un bon pathologiste que pour être un bon médecin de famille, un bon anesthésiste ou un bon chirurgien. [...] Troisièmement, dans un monde aujourd'hui dicté par l'équité en matière d'emploi, on se demande ce qu'on attend pour faire de la discrimination positive en faveur des garçons, nettement sous-représentés dans les facultés de médecine et de pharmacie. Les facultés ne se gênent pour pratiquer d'autres formes de discrimination, alors qu'attendent-elles pour respecter les lois sur l'équité en matière d'emploi? Rien n'empêcherait de réserver 50 % des places pour les hommes et 50 % pour les femmes. On réglerait ainsi plusieurs problèmes dans notre système de santé qui sont dus à l'entrée massive des femmes dans le domaine de la médecine. En effet, plusieurs médecins ont remarqué que les femmes sont moins productives en raison du rôle qu'elles continuent d'avoir dans la famille. Par exemple, deux anesthésistes de Montréal sont présentement en congé de maternité: ce sont deux salles d'opération qui ne peuvent dès lors fonctionner. Des exemples comme celui-là, il y en a plein. En terminant, j'aimerais que les médecins en poste aujourd'hui (combien d'entre eux auraient réussi le TAAMUS ou l'APS?) se lèvent contre les absurdités du système. Pas seulement lorsque leur salaire ne leur convient pas mais surtout lorsque le ministre de la Santé se paye le premier scalpel gamma du Canada et l'installe dans l'hôpital où il a pratiqué et où il pratiquera sûrement encore en sachant très bien que les besoins sont bien plus grands à Montréal. Mais ce jour-là, aucun neurochirurgien n'a crié à l'ingérence. Si vous croyez qu'Yves Bolduc peut faire quoique ce soit pour sortir notre système de santé du gouffre sans fond dans lequel il continue inexorablement de s'enfoncer, c'est que vous ne comprenez pas pourquoi, fondamentalement, notre système de santé est en faillite. Vous voyez, au Québec, les dizaines de milliards consacrés à la « santé « sont, dans les faits, utilisés en quasi-totalité pour traiter les symptômes de conditions pathologiques (plus ou moins graves) au lieu d'aller à la prévention, ce qui pourrait faire économiser plusieurs milliards par année, au contribuables québécois. Dit autrement, il est temps que l'on troque les bouteilles de pilules et le cortège de « traitements « invasifs pour de l'ail, des oignons, du ginseng, du gingembre, des légumes et fruits frais produits ici (pour éviter les MSG et le transport) et BIO ainsi que du temps pour faire de l'exercice et prendre soin de son équilibre psychologique. Les médecins, au cours des dernières décennies, se sont transformés en vulgaire souteneurs de drogues légales contenant des molécules isolées, brevetées et vendues hors de prix. En clair, les médecins ne servent plus les Québécois, ils servent les transnationales pharmaceutiques. À tel point qu'une large part du curriculum universitaire des médecins en formation va désormais à l'études des médicaments brevetés en évitant soigneusement de parler des médecines naturelles, souvent gratuites et immensément plus performantes. On comprendra que ces mêmes universités reçoivent des « contributions « indécentes de l'industrie pharmaceutique. Ceci explique cela. Et là, les Québécois voient bien que l'enrichissement unilatéral des ÉTRANGERS qui vendent les pilules brevetées nous mène directement dans le mur, surtout qu'au plan technique, le système de santé québécois est en faillite! La partie du budget consacrée à la santé ne cesse de croitre en chiffres absolus et aussi au chapitre du pourcentages du budget total. Le prédescesseur d'Yves Bolduc, Philippe Couillard, a assurément vu cette inquiétante tendance et plutôt que d'attaquer le problème de front, il s'est sauvé dans le privé en prétextant qu'il n'y avait là aucun conflit d'intérêt. À ce chapitre, il a « sa version rose-bonbon « et les Québécois, eux, ont la leur... Alors voilà, Yves Bolduc, la nouvelle coqueluche des Libéraux du Québec dit s'attaquer aux problèmes que l'on connaît dans notre système de santé. Or, c'est clair qu'il n'opèrera pas le virage à 180 degrés qui serait absolument impératif --vers la prévention, tous azimuts-- vers la prévention plutôt que les achats massifs de pilules. Nous sommes à la croisée des chemins. Le Canada a trainé le Québec dans la guerre sale, meurtrière, illégitime et illégale de l'Afghanistan, les gens sont plus endettés qu'à n'importe quelle autre époque dans l'histoire et malgré des progrès prétendument épiques dans tous les domaines de la santé, on se retrouve avec une population vieillissante aux prises avec des conditions pathologiques qui auraient pu, dans la plupart des cas, être prévenus (avec toutes les économies que ça comporte). Ainsi, le problème de la santé est un problème de société et il faut que ça change. On ne peut pas, socialement, continuer à « loader « la carte de crédit et endetter les générations futures pour enrichir, à coups de plusieurs milliards annuellement, les transnationales pharmaceutiques étrangères. Il y a moyen de faire --beaucoup-- mieux mais à l'évidence, Yves Bolduc n'a pas le cran nécessaire pour remettre de l'ordre dans la santé qui, ironiquement, se meurt à force d'être gorgée de pilules brevetées provenant de l'étranger. La solution ne se trouve pas dans le fond d'une bouteille de pilules, elle se trouve dans un jardin biologique entretenu avec amour et utilisé intelligemment. Monsieur Nadeau, Cette lumière au milieu des yeux que vous avez vue et décrite c'est peut-être celle qui nous habite tous et que l'on éteint à coup de grandes gueules de radio poubelle ou de démagogie télévisuelle rapetissante. J'étais, grand-parent, à cette manif baigné dans cette lumière futée, créative,intelligente, généreuse. J'avais l'impression que nous assistions à l'accouchement d'une génération que nous devons maintenant mériter, une génération de citoyens informés, conscients et difficiles à gouverner. une génération indispensable. La hausse des frais de scolarité aura provoquée une hausse de conscience sociale. Mes hommages pour ce texte vrai. Le capital humumain santé québecor amiante Marc-André Pellan Je comprends ce que tu veux dire Flo! Le plus difficile c'est d'accepter l'opinion des autres! Une fois que ça c'est fait, je pense que rien ne change à part d'être un groupe encore plus serré. J'ai appris beaucoup sur les gens que je côtoie en classe depuis le début de cette grève! Certaines personnes que je pensais apprécier se sont finalement avérées à être de pauvres profiteurs sans aucun intérêt pour des causes comme l'éducation! Je suis moi même choqué que mes meilleurs amis ne partagent pas mes opinions mais je dois vivre avec les différences d'opinions! Ça remonte à loin la façon d'être et de penser des gens de notre génération! Certains sont élevés dans le luxe et croient être en droit de s'exclure du débat tandis que d'autres profitent de la situation pour faire la piasse pendant que les autres s'acharnent pour défendre les droits de tous et chacun, les bouffons inclus. À l'intérieur du mouvement de p'tits carrés rouge, il y a les mêmes inquiétudes que toi Flo mais avec de la frustration en plus! Je suis fier de voir à quel point notre génération entame le combat avec autant de courage malgré tout!

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