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São Paulo (État)

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION São Paulo (État), État du Sud du Brésil. Sa capitale est São Paulo. L’État de São Paulo est limité à l’est par l’océan Atlantique, au nord-est par l’État de Rio de Janeiro, au nord par l’État de Minas Gerais, à l’ouest par l’État de Mato Grosso do Sul et au sud par l’État de Paraná. 2 GÉOGRAPHIE L’État de São Paulo s’étend le long du littoral sur près de 620 km. L’intérieur des terres est constitué de plateaux qui recouvrent près de 90 p. 100 du territoire. Ces bas plateaux ont une altitude moyenne comprise entre 300 et 900 m et son point culminant est le pic dos Marins (2 422 m). La région occupe en grande partie le bassin du fleuve Paraná ; elle est traversée par les fleuves Turvo, Pardo, rio do Peixe, Paraíba do Sul, le Piracicaba, etc. Le climat tropical connaît d’abondantes pluies sur le littoral et un climat plus sec sur les hauteurs. Les températures moyenne avoisinent les 22 °C. L’État de São Paulo constitue la zone la plus développée du Brésil. Sa capitale est São Paulo, l’une des plus grandes villes du monde avec 10 886 518 habitants. 3 ÉCONOMIE L’économie de l’État de São Paulo repose sur une pléthore d’industries (industries mécanique, électronique, aérospatiale, métallurgique, de transport, alimentaire, textile, chimique, etc.), sur un important système agropastoral (canne à sucre, oranges, coton, café, maïs, manioc, élevages de bovins, de porcs et de volailles, etc.) et sur un vaste réseau commercial. Si l’on considère le niveau des revenus, la densité du réseau de transports, l’importance du réseau de télécommunications — le meilleur et le plus vaste du pays —, la puissance économique de l’État transparaît à l’évidence. 4 HISTOIRE Colonisé en 1532, l’État de São Paulo, à l’instar d’autres régions du Brésil, ne se développe que tardivement (au xixe siècle), grâce à l’agriculture commerciale du sucre et du café. Certaines contingences garantissent effectivement son développement économique hors du commun, notamment la rentabilité du commerce du café et la rapide substitution de la main-d’œuvre d’esclaves agricoles par des travailleurs libres, originaires de divers pays d’Europe dans un premier temps, puis du Japon. Une culture technique introduite par les travailleurs libres, fondée sur la connaissance des procédés manufacturiers et le savoir-faire artisanal, ainsi que la culture du café placent rapidement l’État de São Paulo à l’avant-garde d’un processus de développement industriel et commercial puissant. Après la Seconde Guerre mondiale, São Paulo est devenu un pôle d’attraction pour les investissements d’entreprises étrangères de grande envergure, à la recherche de pays en développement possédant de nouveaux marchés potentiels. La capitale a alors entamé un processus de transformation et s’est imposé comme l’une des plus importantes mégalopoles mondiales. Superficie : 248 808 km² ; population (2005) : 40 442 795 habitants.

« Les précurseurs les plus anciens écrits mathématiques qui nous sont parvenus sont ceux des Égyptiens et des Babyloniens.

Si les Égyptiens ont développé des connaissances en géométrie pour le partage des champs et la construction des pyramides, les Babyloniens ont préféré une approche numérique.Vers le lie millénaire av.J.-C., ils calculaient sur la base 60, qui nécessite 60 chiffres différents (actuellement, nous employons la base 1 0).

Cette base 60 est toujours utilisée dans notre mesure du temps : 1 minute correspond à 60 secondes.

les Égyptiens et les Babyloniens ont accumulé des règles sans en dégager les idées générales.

les savants n'apportaient en effet aucune preuve à leurs résultats.

La naissance des mathématiques Nous devons aux Grecs l'invention des mathématiques au sens moderne du terme.

Au lieu d'accepter les découvertes mathématiques comme des évidences, les Grecs ont essayé de les démontrer.

le passage du stade de la constatation à celui de la démonstration consiste à établir un raisonnement permettant de conclure de manière incontestable que le principe énoncé est vrai.

En prouvant ainsi qu'un diamètre partage un cercle en deux parties égales, le mathématicien, astronome et philosophe Thalès (vers 625-547 av.

J.-C.) aurait fait la première démonstration connue EN SAVOIR PLUS Pour les membres de l'école pythagoricienne, le nombre est au centre de l'explication du monde.

Tout peut être expliqué par les nombres entiers et les rapports que l'on peut établir entre eux.

• Le monde entier n'est qu'harmo­ nie et arithmétique." Astrologues de la Grèce antique.

en mathématiques.

Un autre grand mathématicien, Pythagore (vers 570-480 av.

J.-C.), est surtout connu, comme Thalès, pour son célèbre théorème.

Les grands géomètres la cité d'Alexandrie, fondée en 331 av.

J.-C., fut le foyer le plus important de la science grecque.

Euclide (vers t 322-285 av.J.-C.) y a écrit ses Éléments, un ouvrage exposant les règles de fonctionnement des mathématiques.

Récemment encore, on terminait une démonstration par la formule euclidienne abrégée « CQFD » Une édition anglaise des Éléments d'Euclide, rédigés au ut< siècle av.

j.-C.

Cet ouvrage est une référence fondamentale pour les mathématiciens, principalement ceux qui s'occupent de géométrie.

(«ce qu'il fallait démontrer»).

Apollonios de Perga (vers 262-190 av.

J.-C.) est, quant à lui, célèbre pour avoir donné leurs noms aux figures géométriques coniques comme les hyperboles, les paraboles, les ellipses.

Mais il ne parvint pas à traduire numériquement ces figures.

Avec la prise de Syracuse par les Romains en 212 av.J.-C., Archimède (287-212 av.J.-C.),Ie dernier grand génie grec, trouva la mort.

Les mathématiques et la philosophie sont nées ensemble, dans un soud d'expliquer le monde.

Le savant sortant du monde, bois gravé, ~n du XV' siècle.. »

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