Les satellites

« A gauche: Un satellite de commu­ nications Molniya, placé en orbi­ te en 1965 par l'Union soviétique.

Les "ailes" sont en réalité des panneaux de batteries solaires.

A droite: Un satellite soviétique Elektron, l'un des quatre qui ont été lancés en 1964.

Ils furent pla­ cés sur des orbites elliptiques, dont l'une atteignait une hauteur de 6 400 km au-dessus de la Ter­ re, et une autre 64 000 km .

Ci-dessus : Un satellite Intelsat 2, utilisé à la fois pour les communi­ cations téléphoniques au-d essus des océans Atlantique et Pacifi­ que, et pour relier les stations au sol du programme spatial Apollo.

produire le courant électrique dans l'espace est l'utilisation de cellules, dites solaires, car elles transforment l'énergie de la lumière du Soleil en électricité.

De nombreux satellites ont de telles cellules solaires, qui sont des panneaux se déployant comme des ailes à partir du corps principal.

Dans d'autres èas, le corps lui-même peut être recouvert sur toute sa surface par des cellules superposées.

Un satellite ne sert à rien s'il ne peut transmettre les informations qu'il recueille.

Le dispositif de communica­ tion est chargé de la liaison entre le satellite et la Terre.

Il envoie les renseignements obte ­ nus par l'intermédiaire de ses antennes et fait état du bon ou mauvais fonctionnement de ses différents appareils, ainsi que de sa posi­ tion et de son orientation dans l'espace.

Cet­ te liaison radio est bilatérale .

De temps en temps, les stations de commande au sol en­ voient des ordres pour régler la position du satellite ou même modifier son orbite .

Les dispositifs de commandes et de guidage maintiennent le satellite sur son orbite pro­ grammée , tandis que le dispositif de contrôle de positiop veille à ce qu'il soit correctement orienté.

Une commande d'ambiance est in­ dispensable pour conserver à l'intérieur du corps du satellite une température et une pression atmosphérique adéquates.

Elle doit également protéger les autres appareils des radiations excessives et des dangers mécani­ ques, comme les forces d'accélération et de vibration pendant le lancement, ou les cor - rections de cap en orbite.

De nombreux satel­ lites disposent, à bord, d'un système autono­ me de propulsion.

En général, il s'agit d:un moteur de fusée à faible poussée, servant le plus souvent à régler une orbite ou même à la modifier légèrement.

On peut également l'u­ tiliser pour renvoyer le satellite à la Terre lorsque sa durée de vie efficace est terminée.

L'aspect essentiel est peut-être cette subdivi­ sion structurelle, ce squelette élémentaire du satellite.

C'est lui qui fournit le soutien et l'emplacement de tous les autres dispositifs.

La charpente, construite généralement avec de l'aluminium et du magnésium, offre un compromis entre la force et la légèreté struc­ turelles .

La conception doit fournir un accès facile pour placer les autres dispositifs et in­ struments scientifiques du bord, de sorte que la réparation soit possible si une défectuosité apparaît juste avant le lancement.

L'avène­ ment des satellites artificiels a procuré aux savants, technologues, stratèges militaires et hommes d'affaires, une gamme très étendue de renseignements.

Avec des modèles de plus en plus élaborés, les capacités des satellites vont continuer d'augmenter et vont proba­ blement attirer des investissements, qui per­ mettront de les construire et de les lancer lorsqu'ils se révéleront avantageux par eux­ mêmes.

Le rôle des astronautes continue à avoir la vedette aux yeux du public, mais le développement constant de la technologie opère une lente évolution, qui a déjà des ré­ percussions dans la vie de tous les jours .

171. »