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Les satellites (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

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En 1957, la mise en orbite du premier satellite artificiel, Spoutnik 1, lance la conquête spatiale. Aujourd'hui, presque tous les pays bénéficient des services rendus par les satellites. Le mot "satellite" vient du latin satelles, qui signifie "escorte". Il désigne tous les corps naturels et artificiels gravitant autour d'autres corps célestes. Ainsi, les planètes sont des satellites du Soleil, et la Lune est le seul satellite naturel de la Terre. Les autres satellites de la Terre sont des dispositifs artificiels, mis en orbite par l'homme. La surveillance militaire, l'évaluation des ressources de la planète, la météorologie, les télécommunications et la recherche fondamentale font partie de leurs nombreuses applications.

« La Lune et Mars pour les planètes internes, situées entre le soleil et la ceinture d'astéroïdes, seront dans un avenir relativementproches, l'objet de nouvelles missions spatiales.

L'Europe enverra à la fin de l'année 2002, un engin équipé d'instrumentsscientifiques, le Smart 1, afin d'étudier la minéralogie de la Lune.

Le Japon prévoir pour sa part, en 2002-2003, l'envoi de deuxmissions d'exploration.

Lunar A apportera de nouvelles images de la Lune grâce à une caméra placée en orbite et collecteraégalement, par le moyen de sondes envoyées sur place, des mesures de l'activité sismique et thermique ainsi que des informationssur le sous-sol lunaire.

La seconde, Sélène, sera consacrée à l'examen du relief par radar.

Des missions sont également prévuessur les planètes externes, situées au-delà de la ceinture d'astéroïdes : Europa Orbiter Mission - Nasa devrait partir en 2003 endirection de Jupiter et du satellite galiléen Europa.

Pluto-Kuiper Express - Nasa est une mission vers le système Pluton-Charonavec un survol possible d'objets trans-Neptuniens prévue pour 2004.

Dans un avenir plus lointain, des sondes automatiquesseront envoyées en direction de Saturne, Uranus. La Station Spatiale Internationale, dite ISS pour International Space Station, devrait comprendre un complexe orbital forméd'une trentaine d'éléments incluant six grands modules habitables, une douzaines de modules de services, des panneaux solaires etradiateurs assemblés en orbite terrestre entre 1998 et 2006. Suspens sur Mars En 1897 H.G.

Wells publiait La guerre des mondes, un ouvrage de science-fiction qui invitait les Terriens à réviser leur jugementquant aux possibilités d'existence d'une vie autre, et ailleurs que sur notre planète.

Wells écrivait que, par-delà le gouffre del'espace, des êtres vivants et intelligents, tout en nous observant le regard brûlant de convoitise, s'affairaient avec une froidedétermination à peaufiner les plans de notre future conquête. Le vieux rêve sur lequel les Terriens projetaient leurs fantasmes et leurs craintes trouvait dans cette fiction son aboutissement.Depuis une centaine d'années ce rêve s'est focalisé sur un point rouge dans notre ciel nocturne : Mars.

En 1938, le réalisme d'uneémission radiophonique due au cinéaste Orson Welles sur le thème de La guerre des mondes provoqua, dans l'est des États-Unis, une peur panique pour des millions d'Américains, persuadés d'être l'objet d'une invasion de Martiens. Depuis, et selon nos tendances à croire ou non à l'existence d'une vie extraterrestre, nous ne cessons de spéculer sur le sujet sansapporter la moindre preuve à nos affirmations.

Mars est un monde fascinant et à bien des égards très ressemblant à la Terre :c'est la planète la plus proche de nous, ses calottes polaires sont recouvertes de glace, son atmosphère est parcourue de nuagesblancs, des tempêtes de poussières annoncent des changements saisonniers, la durée du jour est sensiblement équivalente à lanôtre.

Voilà bien un faisceau d'éléments qui plaident en faveur de la vie sur cette planète. Ce que l'astronome italien Giovanni Schiaparelli avait décrit avec prudence et qu'il appelait canali ("chenaux" ou "lits de rivière"),et que l'imagination populaire traduisit d'une façon erronée par "canaux", n'existe pas.

De même que l'on peut dire que la sciencene regardait pas du bon côté du télescope quand Percival Lowell, un astronome américain qui, en 1900, s'était fait construire untélescope à ses frais, affirmait que cette planète possédait un réseau complexe de canaux d'irrigation. Pour lever le doute sur tant d'incertitudes, les Russes, d'abord, puis les Américains envoyèrent autour de Mars un certain nombrede sondes qui se sont satellisées avec plus ou moins de succès.

Seule la sonde américaine Mariner 9, lancée le 30 mai 1971 etplacée en orbite martienne le 9 novembre, a réussi à fonctionner pendant presque une année et a permis de recueillir et detransmettre vers la Terre une somme fabuleuse de données jusqu'au 27 octobre 1972, dernier jour de sa mission, après avoireffectué 698 rotations orbitales au cours desquelles furent prises plus de 7000 photographies. Malgré cela, et parce que la science ne peut se contenter de résultats approximatifs, la NASA (National Aeronautic SpaceAgency) décida la mise en oeuvre du programme Viking de recherche de la vie sur Mars.

En 1971, alors que la NASA mettaitau point les détails de son programme de recherche d'exobiologie (du grec exos, "hors de", et biologie "science de la vie" : la vieen dehors de la Terre), une subite restriction des crédits obligea l'Agence à supprimer de son programme quatre expériencesdont l'abandon sonna le glas des espérances fondées sur dix années de recherches. Puisqu'il était impossible de vérifier in situ la présence de la vie, il était peut-être possible de trouver sur Terre un environnementclimatique équivalent ou suffisamment proche pour que les résultats de ces expériences puissent ou non confirmer l'hypothèse dela vie sur Mars.

Ainsi, le 8 novembre 1973, le microbiologiste Vladimir Vishniac et un géologue quittaient la base Mc Murdodans l'Antarctique à destination d'une vallée de la chaîne de l'Asgard.

Un mois plus tard, le 10 décembre, Vishniac alla déposerses échantillons pour ses expériences près du mont Balder ; personne ne le revit vivant. On retrouva dans son carnet la note suivante : "Relevé de la station 202, le 10/12 à 22 heures 30, température au sol - 10°,. »

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