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Le savoir-vivre : Les grands événements. - Les grands jours

Publié le 01/11/2011

Extrait du document

Quelle que soit sa joie, une future Maman ne se précipilera pas trop pour annoncer la future naissance. Elle préviendra sa famille et ses intimes dès qu'elle le voudra, mais elle fera mieux de ne le dire à ses relations que lorsque son état, commcncera à être nettement apparent. De même les amis, non encore mis au courant ne se montreront pas trop indiscrets. On ne demande à une future Maman si elle attend « un heureux événement «, que lorsque l'on est sftr d'une réponse....

« hu·lle certes, mais néAnmoins capable de lui apporter une aide matérielle.

Rappelons que, dans l'Eglise catholique, le baptême crée une parenté spirituelle si réelle qu'une dispense, facile à obtenir, est nécessaire pour un mariage entre filleuls, parrains, marraines et parents des filleuls.

D'autre part, l'identité de religion n'est obli­ gatoire que pour un seul des parrain ou marraine, car à l'origine, le témoignage d'un seul était nécessaire.

On peut refuser un parrainage.

Mais, comme un refus, quelle que soit la compré­ hension que l'on y mette, laisse toujours un léger malaise, il convient de faire l'im­ possible pour l'éviter.

Les parents peuvent toujours trouver l'occasion de pressentir les amis ou parents qu'ils ont choisis.

Ceux qui redoutent cet honneur peuvent toujours l'exprimer et en donner les raisons en termes généraux dès que les parents leur ont annoncé la nouvelle de la future nais­ sance.

Il est g~ntil, avant le baptême, de réunir, lors d'un dîner intime, les parrain et mar­ raine afin qu'ils fassent connaissance s'ils ne s'étaient jamais vus auparavant.

A l'heure actuelle le parrain ne peut que bien rarement offrir toutes les dragées.

Néanmoins, i1 demande aux parents quel nombre de boites ils désirent.

Le savoir­ vivre sous-entend que la réponse sera d'au­ tant ·plus faible que les possibilités du parrain sont moindres.

Les parents complé­ teront à leurs frais le nombre de boîtes pour remplir leurs obligations.

De toutes façons, la Mère, la Marraine, reçoivent une plus grosse et plus jolie boite.

Le parrain offre à sa commère un cadeau plus ou moins important qu'il lui remettra au re­ tour de l'Eglise.

Ceci pour les traditions qui subsistent.

Car il en est d'autres qui se transfor­ ment.

Autrefois, en effet, le parrain offrait des couverts en argent nu bébé (timbale, cuiller, fourchette, rond de serviette).

La marraine offrait la « parure :.

de baptême : robe, douillette ou burnous, bonnet, bavoir, voile, plus une médaille en or, gravée à la date de la naissance ou du baptême.

A l'heure actuelle, il est préférable de deman­ der aux parents ce qui leur ferait plaisir.

Et il n'y aura rien de choquant à ce que parrain et marraine se cotisent pour un cadeau important, tel une voiture d'enfant nu nn très beau berceau.

Le baptême.

L'Eglise ne tolère que l'on sépare en deux les cérémonies du baptême en prati­ quant dès la naissance l'ondoiement auquel les parrain et marraine ne sont pas néces­ sairement présents que lorsqu'il y a danger grave pour le bébé.

Le baptême solennel aura lieu le plus rapidement possible après les relevailles.

En ville on sc donne rendez-vous à l'Eglise .

A la campagne, on s'y rend en procession .

Seuls les parents ct les amis très intimes assistent à la cérémonie reli­ gieuse.

C'est la marraine qui porte le bébé.

Le père ou le parrain remettra au prêtre une boite de dragées contenant une enve­ loppe pour ses œuvres.

Une gratification au bedeau est appréciée.

Le repas qui suit le baptême sera présidé soit par les parents, soit, par les parrain et marraine.

Si le prêtre est invité, il sera à la droite de la mère ou de la marraine.

La table sera dressée en blanc, avec au centre des coupes de dragées.

On pourra inviter l'après-midi quelques amis de la famille et les parents éloignés.

Les communions La première communion.

Il est souhaitable que la communion privée justifie son appellation ct se passe dans une intimité familiale.

Les parents de l'enfant convoquent sans insister à lil Messe de communion leurs propres parents, le parrain et la marraine du communiant.

Quelques amis intimes pourront sc joindre à eux pour le déjeuner.

Les cadeaux de­ vront être religieux afin de laisser dans l'es ·prit de l'enfant le souvenir de son entrée dans la vie chrétienne adulte.

La communion solennelle.

Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une cérémonie religieuse ct non d'une occasion de mondanité.

Ce point de vue est d'autant plus important que le héros de la fête est un enfant qui a besoin de comprendre de tout son cœur la signification spirituelle de cette journée.

La meilleure des solutions est donc de donner une réception, si l'on. »

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