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Savons nous où nos désirs nous mènent ?

Publié le 26/04/2011

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Introduction:      Le désir est le moyen de rechercher et d'obtenir ce qui nous manque et ce qui pourrait nous combler, En effet il se définit comme un manque recherchant la satisfaction par une recherche d'objets ou de moyens. Par le désir on peut y voir un moteur du plaisir et du bonheur car une fois la satisfaction obtenue un sentiment de plaisir et de bonheur peut se faire ressentir, Mais le désir peut aussi mener à l'insatisfaction car l'on ne peut combler tous nos manques, et l'on peut aussi parfois désirer l'impossible. Mais on peut aussi désirer quelque chose qui nous rend malheureux, ce qui traduirait alors une erreur dans nos choix. Il faut alors se demander où nous mènent de tels désirs, c'est à dire si les désirs nous mènent vers une souffrance infinie ou vers le bonheur.    Nous verrons tout d'abord que le désir s'accompagne de satisfactions, mais aussi que le désir peut mener l'homme à une souffrance entraînant l'aliénation, et que cependant cette souffrance peut-être surmontée.   

« notre conscience apparaît comme ce qui ne peut pas ne pas nous satisfaire, et rend l'échec impossible, ainsi que lasouffrance. 3) L'homme est libre de désirer Enfin nos désirs semblent provenir de notre liberté et c'est ce qui les distingue des besoins.

Nos besoins viennent del'instinct de survie ( boire, manger...

), nous ne sommes pas libre de nos besoins, alors que les désirs sont le fruitd'une volonté et de nous même.

Nous choisissons ce qui nous fait plaisir et cela ne dépend pas de la nécessité devivre mais de l'envie de « bien vivre », pour vivre selon nos propres idées.

Par exemple on a besoin de manger maison désir « bien » manger et le terme bien manger appartient au goût personnel ( donc à nos désirs ).

On paraîtmaître de nos désirs, comme si l'on choisissait de désirer telle ou telle chose au détriment d'une autre.

Là il est doncencore impossible de désirer en souffrant, puisque nous choisissons ce que l'on veut désirer. II) mais le désir peut mener à la souffrance et l'aliénation. 1) Le désir est la souffrance d'un manque. En quelque sorte, le désir exprime la souffrance d'un manque, la souffrance d'un vide qu'il faut combler.

Parconséquent on souffre en désirant quelque chose que nous n'avons pas et que nous ne sommes pas sûr d'obtenir.Mais d'après Schopenhauer, le désir est aussi ce qui nous fait souffrir une fois accompli car alors l'absence de désirlaisse place à l'ennui.

Quoi qu'il advienne nous souffrons et Schopenhauer dit aussi que nous souffrons de manqueset que si l'on souffre une fois satisfait c'est car la satisfaction n'est pas perceptible, on ne peut l'apprécier.

Parexemple la souffrance d'une blessure est fortement ressenti alors que l'absence de blessure, lorsque la douleurcesse, on ne ressent rien.

Donc le désir est condamné, il y a de la souffrance en son commencement et en safinalité, 2) Le désir peut viser quelque chose d'insatisfaisant. La conscience n'accompagne pas toujours nos désirs et nous pouvons alors désirer des choses qui ne correspondentpas au manque.

La théorie Freudienne sur l'inconscient montre que nos désirs s'enracinent dans les pulsionsrefoulées, nous désirons donc autre chose que ce que nous désirions vraiment à l'origine.

L'objet véritable de notre désir correspond, selon Freud, au sein maternel. 3) Nous pouvons être esclave de nos désirs ( aliénation ) Finalement, l'idée que nous sommes maître de nos désirs n'est peut-être qu'une illusion.

On ne choisit pas désirermais on subit nos désirs, en croyant qu'ils sont issus de notre volonté.

Spinoza montre que « les hommes sontconscients de leurs actions mais ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés », l'homme croit agirlibrement alors qu'en fait il serait déterminé à agir par ses désirs. III) Ces souffrances peuvent être surmontées. 1) une souffrance qui peut mener à un dynamisme. Le manque qui définit le désir est certes une source possible de souffrance mais aussi un projet qui oriente notre vieet donne le sentiment d'exister.

Spinoza affirme que « le désir est l'essence de l'homme » et Nietzsche défend lapassion, en montrant qu'elle exprime la vie.

Renoncer au désir pour éviter de souffrir serait alors contre nature, ilfaut donc voir dans le désir plusieurs aspects: une souffrance mais aussi un dynamisme permettant à l'homme decroire à une satisfaction et de vivre.

Rousseau a dit « Malheur à qui n'a plus rien à désirer » pour montrer que lemanque du désir est essentiel à l'être humain. 2) La prise de conscience permet d'éviter de souffrir. Ensuite, même si notre désir premier ( celui du sein maternel selon Freud ) reste inaccessible, d'autres désirsrendants malheureux peuvent être évités.

En effet la psychanalyse montre que comprendre nos désirs inconscients,c'est renoncer à la névrose et à la souffrance que cause le refoulement.. »

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