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Le sceptique est il un ignorant ?

Publié le 27/03/2011

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Le terme sceptique vient du grec « skepis « qui signifie observer, examiner, puis mettre en doute. Le sceptique est donc celui qui est incrédule par principe et qui met en doute toute affirmation. L'ignorance est le contraire du savoir. Le savoir est l'état qui consiste à tenir certaine affirmation pour vraie et d'autre pour fausse avec certitude. Être ignorant signifie ne pas posséder cette certitude. Un ignorant est donc celui qui nie la possibilité de la connaissance absolu,, c 'est à dire d'une connaissance totale sans limitation, Il refuse d 'admettre une chose sans examen critique ( sans tenir compte des risques et des dangers qui peuvent subsister) , il détruit la certitude et s'enfonce dans l'ignorance. Cependant, le fait même d'examiner possède un certain savoir. Le sceptique a t-il un savoir propre ou s'enfonce-t-il dans l'ignorance? Une personne peut elle être entièrement ignorante? Le sceptique a t'il sa propre vision du monde ? Le problème se pose donc de savoir, si le sceptique s'enfonce dans l'ignorance en remettant en cause toute sorte d'existence et de croyance, Nous allons donc répondre a ce problème dans un premier temps en étudiant, que le sceptique possède une vision du monde propre à lui même qui lui semble juste à ses yeux, mais qui pourrait être contestable aux yeux des autres, ce que nous allons voir dans un second temps. .   

« méthodique de Descartes, Comme l'évoque Descartes dans les Méditations métaphysiques, pour parvenir à la vérité(objective) et à la certitude (conscience subjective de possédé la vérité) il est nécessaire de soumettre toutes sescroyances et ses connaissances en doute ,en cela on peut le rapprocher des sceptiques Toutefois pour lui, lescepticisme n'est qu'une étape à franchir, tandis que les sceptiques veulent rester ignorants, le but de Descartesétait d'établir le fondement de la connaissance par un doute provisoire et établi en vue de la découverte de lavérité.

les sceptiques ne cherchent donc pas à connaître la vérité , ils ne cherchent pas a connaître ce qu'ils nesavent pas , ils ne peuvent donc plus rien connaître, ni même penser et dire, car toute pensée de connaissances'exprime comme vérité, la refuser revient à ne plus posséder aucune connaissance Dans ce ses ils peuvent êtreconsidérés comme ignorants.

Toutefois notons que selon leur thèse la vérité absolue n 'existe pas donc il estcohérent de ne pas cherché à connaître cette vérité absolue Le critère du savoir est ,pour Socrate philosophe de la Grèce antique (Veme siècle av.

J.-C.) proche des sophistes,l'accord avec soi-même et avec les autres ; c'est dans ce rapport de l'esprit à lui-même que réside la certitude dela connaissance-conscience.

La science a pour objet le général.

En conséquence, l'analyse morale porte sur ce qu'ily a de commun à des actions, et non sur l'action elle-même.

Par exemple : par quoi une action juste est-elle ditejuste ? Nous avons une notion du juste, puisque nous l'utilisons pour qualifier certaines actions particulières.

Et cesont des notions de ce type qui permettent l'accord des esprits par le dialogue au-delà des querelles sur les mots.La connaissance est certitude, ce ne sont pas des données.

Savoir c'est être certain.

Il n'y a pas de savoir sansconnaissance, sans certitude.

Pour obtenir une certitude, on doit être capable d'observer, de connaître , or lessceptiques récusent le savoir par l'observation qui consiste uniquement à suivre l'opinion.

Le sceptique , qui doutede tout, n'a aucune certitude il est peut être considérer comme un ignorant. Cependant l'ignorance peut être divisé en deux catégories: l'ignorance inconsciente et l'ignorance consciente.Effectivement l'ignorance peut être conscient: ignorer quelqu'un consiste à faire semblant de ne pas remarquer saprésence ce qui revient à nier symboliquement cette personne en lui refusant notre reconnaissance.

Ainsi de façongénérale, ignorer signifie refuser de placer dans sa conscience.

Les sceptiques font partie de cette catégoried'ignorance.

Ils savent que la connaissance n'est pas absolue et ils remettent en doute toutes choses par leurpropre volonté ils sont donc conscients de leur inconsciences.

Socrate , fondateur de la réflexion philosophique, dira« je sais que je ne sais rien » Ainsi il a une certitude : « il ne sait rien » De même Spinoza dira dans Ehique, « Qui aune idée vraie sait en même temps qu'il a une idée vraie et ne peut douter de la vérité de sa connaissance » L'ignorance est donc un état très difficile, voir impossible , à atteindre.

Le sceptique ne peut donc pas êtreentièrement ignorant, il possède des savoirs différents de l'opinion. En outre ,.

Ainsi les sceptiques en doutant sur tout accède à la vérité et à la certitude Le doute sceptique n'esttoutefois qu'un état, il correspond à une suspension définitive du jugement pour procurer la « tranquillité-c de l'âme» en laquelle consiste la sagesse.

Ainsi Descartes dit: « par sagesse on n'entend par seulement la prudence desaffaires, mais une parfaite connaissance de toutes choses , dans la mesure ou cela est possible » Ainsi ensoumettant son entendement à l'expérience du doute hyperbolique, c'est à dire en suspendant son jugement surl'ensemble de ses perceptions, sur l'existence même des sens, Descartes est conduit à découvrir un critère certainde la connaissance.

En ce sens, Descartes l'idée des scpetiques. On peut donc conclure que le sceptique prend du recul sur l'opinion et se place eu dehors du champ deconnaissance:il doute pour douter .Ainsi le sceptique ne croit pas à 'opinion publique mais ce n'est pas pour autantqu'il ne sait pas, il connait cet opinion mais n'y adhère pas Le sceptique possède donc un savoir qui lui est propre.Un savoir atteint par la sagesse et la « tranquillité de l'âme ».On peut alors se poser la question,dans une autreétude, qui est de : L'ignorance totale peut-elle est atteinte par un homme? Sujet désiré en échange : Le rôle de l'Etat est-il de faire régner la justice ?. »

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