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LA SCIENCE EST-ELLE LE BIENFAIT DE L'HUMANITÉ ?

Publié le 30/09/2011

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   D’abord, que signifie le mot « science « ? Il vient du latin scire qui veut dire savoir.  C’est un ensemble bien organisé de connaissances relatives à certaines catégories de faits ou de phénomènes. On parlera alors des sciences morales, historiques, physiques et mathématiques. C’est aussi un ensemble de connaissances ou d’études objectives sur la nature, la société, sur l’homme, sa pensée et ses réalisations telles la médecine, la biologie, la climatologie. Bref, c’est l’exploration du monde dans lequel nous vivons. De la science découlent diverses techniques.

« connaissons, nous n’aurions pas les soins médicaux, nous vivrions peut-être encore dans des grottes, vêtus depeaux de bêtes. Mais toutes médailles ont leurs revers. D’abord, il faut constater que tous ne profitent pas des mêmes bienfaits que nous a donnés cette science.

Il existeencore une trop grande différence entre pays dits riches et pays pauvres, souvent exploités par les premiersd’ailleurs.

Le SIDA reste un véritable fléau surtout en Afrique.

D’autres refusent le progrès au nom de leur religion :le monde arabe a de grosses richesses issues du pétrole, cela n’empêche pas ses dirigeants de considérer la femmecomme une esclave, de l’obliger à se voiler, de lui interdire toute forme de scolarité hormis l’étude du Coran. Ensuite, il faut reconnaître que toutes les découvertes citées ci-dessus ne sont pas bénéfiques à l’humanité : parexemple, la découverte du nucléaire a apporté énormément dans les milieux médicaux et plus particulièrement dansla régression de certains cancers, en matière économique et industrielle, dans la production d’énergie électrique.Cette découverte a aussi permis de créer la bombe atomique.

Personne de peut ignorer les dégâts causés parl’utilisation de cette arme redoutable.

Hiroshima et Nagasaki en sont les preuves incontestables.

Hélas, cette armeest maintenant en possession de dirigeants qui auraient peu de scrupules à l’utiliser, et d’autres, encore plusdangereux, ne tarderont pas à la posséder, l’Iran en est une preuve. Ce type d’énergie, même utilisé à des fins industrielles telles les centrales électriques, peuvent aussi êtredangereuses pour l’humanité dans son ensemble : l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl (ex URSS) a eupour conséquence, outre la mort de nombreuses personnes vivant à proximité, de produire un nuage radioactif dontles retombées ont été jusqu’à atteindre le sud de la France et même l’Espagne, pourtant situés à des milliers dekilomètres.

En outre, il a été prouvé médicalement qu’il y a beaucoup plus de problèmes thyroïdiens chez lespersonnes vivant dans un rayon d’une quarantaine de kilomètres autour d’une centrale nucléaire.

Evidemment, lesindustriels qui exploitent ces centrales nient cela. Tout ceci vient encore prouver que l’intérêt économique passe avant la protection de l’homme et de ce quil’entoure.

Au cours des années 1990, des scientifiques ont découvert ce qu’ils ont appelé « le trou dans la couched’ozone », dont on parle tant, et qui serait responsable du réchauffement du climat.

Il a été convenu qu’il fallaitimmédiatement enrayer ce phénomène, tant les conséquences pourront être graves pour l’avenir même de notreplanète.Cela a abouti en 1997 à la signature du Traité de Kyoto, au Japon, par près de 180 nations qui se sont engagées àlutter contre cet effet qui serait essentiellement provoqué par une trop grande émission du gaz CO2 .

Or, la plusgrande puissance industrielle mondiale a refusé de signer ce traité : les Etats-Unis d’Amérique.

En Europe, nosdirigeants ont voulu se mettre en évidence et ont pris des mesures.

Mais ces mesures sont une aberration : on veutnous faire croire qu’en évitant l’utilisation de certains aérosols, qu’en utilisant moins nos voitures, qu’en instaurantdes taxes sur les véhicules « polluants », tout va s’arranger.

Mais les plus pollueurs, les grosses industries, quefont-elles ? Pourquoi ne pas développer beaucoup plus et plus rapidement les énergies renouvelables non polluantes telles lesolaire, l’éolien, les biocarburants ? Tout n’est qu’une question de profit. Dans un autre domaine, celui de la recherche spatiale, cela a permis de découvrir beaucoup de phénomènes quientourent la terre.

Récemment, la sonde spatiale américaine Messenger vient de nous envoyer des centaines dephotos et de données de la planète Mercure, la plus proche de notre étoile, le soleil et ce après un voyage de troisans et demi et de quatre milliards de kilomètres. C’est merveilleux, certains vont sans doute dire que tous ces joujoux d'astronomes ne servent vraiment pas àgrand-chose.

À quoi bon toutes ces informations sur Mercure, quand il y a, sur notre Terre, tellement de « vrais »problèmes à régler? Tant de pauvreté, de famines, de maladies, d'ignorance, d'analphabétisme, d'enfants malnourris, de pollution, d'espèces en danger, d'écosystèmes dégradés, d'accidents, de guerres, de génocides...Pourquoi ne pas mieux dépenser tout l'argent de ces astronomiques promenades? Nous ne dirons pas que tous ces problèmes et drames ne sont pas sans importance, ni qu'il n'est pas urgent de s'yattaquer.

Mais je pense aussi que toutes les découvertes de la science — même celles qui semblent sans utilité niapplications immédiates — ajoutent de l'humanité à ce que nous sommes.

Des connaissances, du savoir, del'imaginaire.

Et que tout cela aussi est nécessaire pour continuer à vivre sur notre petite planète bleue, et qu’il fautcontinuer à se battre pour encore mieux protéger notre environnement et ce, de façon efficace et durable, enmettant le profit derrière tout cela. Finalement, on peut dire que la science a beaucoup de bon pour l’humanité, mais il reste encore beaucoup à faire.. »

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