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Science et religions sont-elles compatibles ?

Publié le 27/02/2008

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  Pour un tel esprit, affirmer que les organes qui font partie de notre corps remplissent un rôle essentiel à notre existence est incorrecte. Ceci est assimilé au principe de finalité qui se heurte à celui de causalité, base de l esprit scientifique.   Un scientifique reconnaît que des poumons respirent, qu'un ½il voit et qu une jambe marche. Selon un tel principe, un organe n'est composé que de nombreux tissus, nerfs et capteurs composés de cellules organiques elles mêmes ne représentant qu'un assemblement aléatoire de molécules. Cet assemblement ordonné et extrêmement complexe serait donc le résultat de millions de mutations aléatoires sans finalité propre.   Cette approche que représente le raisonnement scientifique est certes difficile à croire mais sans faille. Il n y a présence d aucune finalité dans les phénomènes décris si dessus.        Ce raisonnement fait la part belle au hasard car il y est tout aussi présent qu un dieu dans la religion. Il explique ce que la science et les théorèmes ne peuvent expliquer. Le hasard fait ici office de joker pour ne pas remettre en cause un univers que le système de cause à effet ne peut expliquer.

« objectif, mais la vie n'aurait pas de sens.

Seules des causes fortuites mèneraient la marche versdes résultats imprévisibles et imprévus.

C est ainsi que l esprit scientifique ne peux identifierla conscience humaine et que aucun de ses théorèmes n est apte démontrer ou a expliquer l'amourque l'être humain peut ressentir.

'"Explique-t-on la religion mieux que comme une pollution de l''esprit ?'" écrit Richard Dawkins,biologiste.

On estime parfois que la science et la religion sont des ennemies implacables.

Elles apparaissentà certains comme vouées toutes entières à une lutte si acharnée qu''apparemment l''une nepourrait triompher qu''avec la mort de l''autre.

La science ne connaît pas une telle rigidité.

En fait, la principale caractéristique du mondescientifique est sa souplesse.

Les vrais savants ne fixent jamais de théorie définitive, ils sonttoujours prêts à recevoir de nouvelles informations ou de nouveaux témoignages et à modifierleurs conclusions.

Il est possible alors de se faire une idée plus précise de l'esprit scientifique: la sciencecherche la vérité grâce à un processus d'investigation qui, partant d'une hypothèse féconde,s'avance vers un ensemble de conclusions soigneusement éprouvées qui, à leur tour, doivent semontrer fructueuses.

Ce processus oblige à réviser et à modifier à tout instant les conclusionsprécédentes et ne laisse aucune piste d'information inexplorée.

Plusieurs savants connus ontexpliqué que les hypothèses et les conclusions de la science ne sont rien de plus que desdiagrammes rassemblant les faits connus et qui doivent se modifier au fur et à mesure que denouveaux faits sont découverts.

Les religions, lorsqu'elles sont dominées par des organisations et des esprits doctrinaires,rejettent le principe de la révélation progressive dont elles-mêmes tirent leur existence.

Ainsi, les juifs n'acceptèrent pas Jésus et les chrétiens ne reconnurent pas Muhammad.

C'est delà que vient l'incapacité de la religion de s'adapter aux progrès de notre époque.

La Bible rendcompte de quatre mille ans de révélation progressive jusqu'à l'époque du Christ, époque àlaquelle, selon les croyances chrétiennes, la révélation cessa.

Se basant sur cette assertion,les Églises offrent à l'humanité, ou du moins à une partie de celle-ci, les restes d'un systèmequi a connu son époque de grandeur mais elles rejettent la nouvelle effusion de vérité et devitalité spirituelles que promettait pourtant l'Évangile.

La science ne s'oppose pas aux préceptes moraux enseignés par la religion mais, à l'occasion,elle recommande l'adoption de nouvelles pratiques et l'abandon d'anciennes coutumes afind'améliorer le bien-être général.

Les savants se bornent en fait à la recherche et à ladescription des phénomènes et laissent à l'humanité le soin d'en tirer le plus grand profitpossible.

C'est justement là que la religion doit jouer son rôle car c'est la conditionspirituelle de l'humanité qui décidera si l'utilisation du pouvoir de la science enrichiral'humanité ou détruira la vie humaine.

Les vérités scientifiques sont des découvertes réalisées par le fruit du travail de l homme, cest à travers un esprit rigoureux et une méthode méticuleuse que l homme les annonce en tant quetelles.

A l inverse, selon la croyance religieuse, les vérités annoncées par les prophètes sontdes révélations, vérités que dieu transmet à l homme pour qu il puisse les accepter comme telsans avoir besoin d en faire la démonstration par lui-même.

Dans la croyance religieuse, l être suprême (dieu ou alah ...) est a la fois l auteur desrévélations et le créateur de la réalité que nous observons tous les jours et que la scienceétudie.

De cette façon, il ne peut y avoir aucune contradiction entre les deux, bien aucontraire.

Certes, il peut sembler impossible de réconcilier le rationalisme scientifique et le dogmatisme. »

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