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Les sciences humaines doivent-elles refouler la conscience ?

Publié le 15/01/2013

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conscience

Le propre de la conscience est d'être subjective. Or, l'homme de science doit tendre à la plus grande objectivité possible. Pour éviter les pièges de la subjectivité, les sciences humaines doivent mettre la conscience entre parenthèses.

conscience

« - La conscience n'est pas l'ennemie des sciences de l'homme On ne peut étudier l'homme en mettant entre parenthèses la conscience.

Elle est un phénomène fondamental.

l'homme n'est pas un objet mais un sujet.

Son intelligence et toutes ses conduites dépendent d'une prise de conscience.

L'homme est doué de conscience Q ue devient l'objet des sciences hu­ maines, l'homme donc, si on l'ampute de ce qui le caractérise le mieux: à savoir la conscience? L'homme n'est pas un animal.

On peut effectivement le com­ parer à ce dernier si on lui «coupe la tête», c'est­ à-dire si on le considère comme un organisme qui associe à des stimulations extérieures un certain nombre de réponses.

Mais, dès lors, on n'en saura pas plus sur l'homme en tant qu'être qui a conscience de ce qu'il fait et de ce qu'il pense.

La conscience peut être étudiée de façon objective L e psychologue scien­ tifique peut très bien parler de la conscience d'autr .ui de manière ob­ jective.

Pour cela, il doit •la conscience dem .eure un phénomène fondamen­ tal si on la situe dans l'en­ semble de la conduite.• Jean Piaget, Épistémologie des sciences de l'homme se méfier de sa propre subjectivité.

Il doit éga­ lement renoncer à ne compter que sur ses in­ tuitions.

Les hypothèses et les observations qu'il fait doivent pouvoir être vérifiées.

C'est en ignorant la conscience que les sciences humaines s'égarent C ombien d'étude s sociologiques, com ­ bien de prévisions éco­ nomiques se sont révé ­ lées totalement fausses! Ces travaux, fondés sur des chiffres, des statis­ tiques, des ~lois» com ­ portementales censée s être le reflet de la réali­ té, ont ignoré que l'hom ­ me n'est pas qu'un or­ ganisme dont on peu t prévoir les conduites .

Les sciences de l'homme, en ignorant la conscience, perdent plus qu'elles ne gagnent.

Visant l'objectivité, elles évitent les problèmes au lieu de les résoudre.

La conscience n'est pas leur ennemi.

Elle est le garant de leur efficacité.. »

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