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Les sens chez les animaux

Publié le 29/05/2012

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Les ondes sonores sont essentiellement provoquées par des variations de pression dans l'air ou dans l'eau. Le sifflement émis par le moustique femelle, par exemple, représente 500 variations de pression (cycles) par seconde, dues aux battements des ailes de l'insecte (la fréquence est donc de 500 Hz). Les ondes sonores pénètrent dans le conduit auditif et font vibrer le tympan, qui retransmet ces vibrations à une série de récepteurs placés au fond de l'oreille interne. Chez les mammifères, les nerfs récepteurs sont situés dans un conduit de forme conique, enroulé en spirale et connu sous le nom de cochlée. L'extrémité la plus étroite du conduit perçoit les hautes fréquences (notes aiguës), tandis que l'extrémité la plus large capte les basses fréquences...

« ' ' ' de détecter la lumière et l'ombre projetée par ses agresseurs.

Chaque ocelle est constitué d'un groupe de cellules photosensibles appelé r étine , monté derrière une petite lentill e fixe , destinée à la prot ége r et à focaliser les rayons lumin e ux.

Chez la plupart des insect es adultes , ces unit és simples sont regroupées de manière à former un œil composé de plusi e urs facett es.

Ainsi , l'œil de l'abeille est constitué de cinq mill e facettes qui captent chacune la lumière émanant d 'un champ visuel restreint et la transfor­ ment en une image rudimentaire .

Combinées les unes aux autres , les images enregistrées par ces facettes forment une image de taill e supérieure.

Les yeux composés peuvent s'avérer très effi­ caces, du fait d e leur champ de vision étendu et de leur excellente sensibilité à la couleur , mais leur capacité à percevoir les détails est sans doute limitée .

Les yeux dotés d'une chambre, propres aux vertébrés (poissons, amphibiens, reptiles , oiseaux et mammifères) et à certains invertébrés évolués comme les seiches et les cal­ mars , sont nettement plus performants à cet égard.

Dans ce type d'œil, la structure élémen­ taire de l'ocell e a subi plusieurs modifications: la lentille produit une image plus nett e; la variété et la quantité de cellules photos ensibles contenues dans la rétin e est bien supérieure.

Chez les animaux terrestres , la netteté de l'image est réglée par la cornée (la .

transparente et incurvée qui forme la parti e anté­ rieure de l'œil) et par le crista llin, sorte de lentille souple dont la courbure peut être modifiée .

Lorsque cette modification a lieu , on dit que l'œil accommode: l'image qui s 'imprime sur la rétine demeure parfaitement nette, quelle que soit la distance entre l'œil et l'objet observé .

Cela explique pourquoi le faucon pèlerin peut rep érer sa proie à 300 m d 'altitude et fondre sur elle avec la rapidité et la précision d'une flèche .

Chez les pr é dateurs , cette acuité visuelle est renforcée par une vision binoculaire.

Les deux yeux placés à l'avant de la tête, mais un peu écar­ tés, reçoivent deux images légèrement différentes du même objet.

Elles produisent une sensation de relief en se superposant dans le cerveau.

Pour un chasseur comme le faucon pèlerin , cette apti- ' ' ' ' '' \' ' ' ......

Derrière les plumes de sa tête , la chouette effraie dissimule deux oreilles , placées de façon asymétrique , ce qui lui permet d 'évaluer avec précision l'origine des sons.

Le disque de plumes raides fonctionne comme une antenne parabolique: les ondes sonores les plus faibles sont captées et répercutées sur les oreilles en les concentrant.

Grâce ......

ses yeux , situés à l'avant de sa tête , la chouette jouit d'une excellente vision binoculaire qui lui permet d'estimer les distances lorsqu'elle fond sur sa proie.

tud e à évaluer la distance à laquelle se situe sa victime est essentielle.

Sa proie -un pigeon , par exe mple -doit dispos er d'une vision périphé­ rique , qui lui permettra de scruter le ciel en per­ manence , afin d e repérer au plus vite l'adversaire .

Les yeux du pigeon sont situés d e chaque côté de sa tête , ce qui lui pro cur e un champ visuel très large , mais dépourvu de profondeur.

Cette adap­ tation de la morphologi e à la fonction se retrouve chez les mammif ères , par exe mple chez le loup (prédateur) et ch ez sa proie, le cerf.

La vision des couleurs La couleur résulte notamm ent de la longueur d 'onde de la lumi èr e.

Le bleu est l'onde lumi­ neuse la plus courte que l'œ il humain puisse per­ cevo ir; le rouge correspond à la plus longue.

Cer­ tains animaux, comme le chien, ont une vision 1 .

Le pigeon ......

a un champ de vision périphérique de 340 o, mais sa vision binoculaire se limite à un angle de 24 °, situé devant sa tête .

2 .

Les yeux de la chouette effraie sont disposés à l'avant de .

sa tête , ce qui accroît son champ de vision binoculaire.

Ce type de vision s 'avère très utile pour chasser.

3.

Grâce à la position de ses yeux , placés très haut sur sa tête , la bécasse bénéficie d'un champ de vision périphérique de 360°.

Cet oiseau dispose d'un champ de vision binoculaire restreint , aussi bien vers l'avant que vers l'arrière.

1 chromatique plus restreinte que la n ôtre, alors que d'autres per çoivent un spectre de couleurs beaucoup plus large .

Un grand nombre d 'insectes (papillons , abeilles ...

) sont sensibles aux rayons ultr aviolets (plus courts ) réfléchis par les fleurs .

Plusieurs serpents (boa, python , serpent à sonnettes) perçoivent les rayons infrarouges , plus longs, émis par leurs proies à sang chaud.

Ils les captent à l'aide d' organes thermorécep­ teurs situés dans des cavités appelées fossettes, séparées des orbites oculaires.

Ce qui explique pourquoi le serpent à sonnettes peut rep érer sa victime , s' en rapprocher lorsqu 'il fait nuit noire .

Le toucher Si la vue dépend de la réception des rayons lumi­ neux , le tou cher et l'ouïe sont des sens "méca­ niques »: ils font appel à des cellules sensorielles 2 3. »

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