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La sexualité féminine (Freud)

Publié le 17/09/2006

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L'importance présentée pour Freud par ses déclarations finales au sujet de la sexualité féminine provenait sans doute autant de sa conviction plus ancienne que les femmes étaient presque imperméables à l'investigation psychologique*, que de la véritable contribution qu'apportaient ces idées tant à la technique qu'aux résultats de la psychanalyse. Ces vues se font jour en divers articles, mais trouvent leur expression la plus complète et la plus technique dans une étude intitulée Sexualité féminine, parue en 1931, ainsi que dans la trente-troisième, intitulée Féminité, des Nouvelles conférences sur la psychanalyse (1933).

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« Freud achève sur ces mots l'essai : « Voilà tout ce que j'avais à vous dire touchant la féminité.

Mon exposé est certes incomplet, fragmentaire etparfois peu réjouissant.

N'oubliez pas cependant que nous n'avons étudié la femme qu'en tant qu'être déterminé parsa fonction sexuelle.

Le rôle de cette fonction est vraiment considérable, mais, individuellement, la femme peut êtreconsidérée comme une créature humaine.

Si vous voulez en apprendre davantage sur la féminité, interrogez votrepropre expérience, adressez-vous aux poètes ou bien attendez que la science soit en état de vous donner desrenseignements plus approfondis et plus coordonnés 73.

» * A travers tous ses écrits antérieurs, Freud avait fait un certain nombre de déclarations générales concernantl'obscurité de la psychologie féminine.

Dans les Trois essais sur la théorie de la sexualité, en 1905, il écrivait :« L'importance de la surestimation sexuelle peut être étudiée particulièrement bien chez l'homme, qui seul présenteune vie érotique accessible aux recherches, tandis que la vie érotique de la femme...

est encore entourée d'un voileépais ".

»Dans un article publié en 1923 sur la phase phallique du développement sexuel, Freud affirme :« Hélas, nous ne pouvons décrire cet état de choses que relativement à l'enfant mâle; les processuscorrespondants chez la petite fille nous sont inconnus ".

»Trois ans plus tard, dans le long essai intitulé Psychanalyse et Médecine, nous trouvons ces mots :« Nous connaissons moins bien la vie sexuelle de la petite fille que celle du petit garçon.

N'en ayons pas trop honte :de la vie sexuelle de la femme adulte est encore un continent noir (dark continent) pour la psychologie ".

»Enfin, dans son introduction à l'essai qui renferme les idées suivantes sur la féminité, Freud revient sur le thème dece qu'il nomme l' « énigme » de la nature féminine.

Il s'adresse à son auditoire en ces termes :« Le problème de la féminité vous préoccupe puisque vous êtes des hommes.

Pour les femmes qui se trouvent parmivous, la question ne se pose pas puisqu'elles sont elles-mêmes l'énigme dont nous parlons ".

». »

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