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SHELLEY : Poèmes

Publié le 06/04/2013

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La carrière de Shelley, tragiquement interrompue par sa noyade en Méditerranée à vingt-neuf ans au cours d'un naufrage, se déroule entre 1813 et 1822. Des poèmes isolés parurent de son vivant, parfois sans signature, mais la chronologie de ses oeuvres, dont certaines sont à l'état d'ébauche, reste difficile à établir. Après sa mort, le père de Shelley interdit à sa belle-fille, Mary Shelley, de publier les oeuvres posthumes ou la biographie du poète. Mary, qui avait besoin de la pension de son beau-père pour élever son dernier-né se plia à ce diktat. La première édition complète des oeuvres de Shelley parut en Angleterre entre 1839 et 1840.

« En Angleterre, la nouvelle de la mort de Shelley parut dans L 'Examiner du 4 août suivi le lendemain soir par Le Courrier, dont l'article commençait ainsi : « Shelley, l'auteur d'une poésie infidèle, s'est noyé ; maintenant il sait s'il y a un Dieu ou non».

«Le soir d'automne, et le matin Lorsque sont nés les brouillards d'or.» EXTRAITS Disparaître et renaître dans un souille Sauvage Vent d'Ouest, haleine de ['Automne, Toi, de la présence invisible duquel les feuilles mortes S'enfuient comme des spectres chassés par un enchanteur, Jaunes, noires, blêmes et d'un rouge de fièvre, Multitude frappée de pestilence : Ô toi, Qui emportes à leur sombre couche d'hiver Les semences ailées qui gisent refroidies, Chacune pareille à un cadavre dans sa ~qmbe, jusqu'à ce que Ta sœur d'azur, déesse du Printemps fasse retentir Sa trompe sur la terre qui rêve, et emplisse (chassant aux prés de l'air les bourgeons, son troupeau,) De teintes et de senteur vivantes la plaine et les monts : Sauvage Esprit, dont l'élan emplit l'espace, destructeur et sauveur, oh écoute moi ! Sij'étaisfeuille morte que tu pusses emporter; Si j'étais nuage rapide et fuyais avec toi ; Vague, pour palpiter sous ta puissance, Et partager l'impulsion de ta vigueur, Moins libre que toi seul indomptable ! Si même Ainsi qu'en mon enfance, je pouvais être Le compagnon de ton vagabondage au ciel, «L'amour, comme il vend Comme en ce temps où dépasser ton vol céleste Semblait à peine une vision, je n'aurais point avec toi un pauvre bonheur pour un superbe désespoir ! ,.

NOTES DE L'ÉDITEUR « Vous savez aussi tout le bien que je pense de votre poésie -parce qu'elle ne relève d'aucune école.» Lord Byron, lettre à Shelley, Ravenne, le 26 avril 1821, citée dans Lettres et journaux intimes de lord Byron, Albin Michel, 1987.

« Shelley a pratiqué avec aisance et dilection les formes les plus savantes : la strophe Spensérienne, la " terza rima " du Dante, le sonnet ou l'ode antique ; il a l photo Harlingue-Viollet 2, 3, 4, 5 ill.

de J.

Smith, Paris.

1939 Ainsi lutté, te suppliant dans ma détresse.

Oh, emporte-moi, comme une vague, une feuille, un nuage ! Sur les épines de la vie, je tombe et saigne ! Le lourd fardeau des heures a enchaîné et courbé Un être trop pareil à toi : indompté, vif et fier: Ode au Vent. »

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