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le siècle de jules ferry

Publié le 27/01/2011

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Le siècle Jules Ferry

 

Introduction : A partir de 1880, l’institution scolaire est placé au cœur des débats politiques et l’enseignement est définit comme un facteur de réussite social et de formation à la citoyenneté et donc sous entendu à la valeur des lumières et de la république. Les lois Ferry vont donner à l’école ne autre dimension en lui procurant une image positive dans l’opinion et en garantissant la laïcité. L’église était alors responsable de l’enseignement et l'État intervenait peu dans les programmes et les enseignements_ est écarté et on se détache de sa moral et de ses dogmes. L’école devient le domaine gardé de l'État. On verra alors comment l'État modifient l’école en profondeur et comment l’école devient garante des valeurs de la république et donc de son enracinement.

 

   La révolution pédagogique

 

A)   L'œuvre de Jules Ferry (1832-1893)

 

Riche avocat et cultivé. Jules Ferry s’engage rapidement au sein de la république en développant ses idées héritées des lumières et surtout sa pensée anticléricalisme. En 1879, il devient ministre de l’instruction publique et entreprend de grandes réformes. Dés l’été 1880, il crée des écoles normales supérieurs pour former les instituteurs et en 1881 pour les institutrices. En 1881, il oblige chaque commune de plus de 2000 habitants à créer des écoles pour filles. Jules ferry est très attaché à l’idée de former des femmes républicaines. Mais c’est surtout par la loi de mars 1882, qu’il va révolutionner l’enseignement. L’école devient obligatoire et laïque. Et dans l’été 1882, les programmes sont modifiés. Il quitte le poste de ministre en 1883, mais Ferry c’était entouré de collaborateurs remarquables. Ils ont étaient présent dans les gouvernements successifs et ont pu suivre les applications des réformes et ont luttaient contre les traditions cléricales et les rhétoriques des enseignants. Une des lois montre cette détermination: la loi Goblet de 1886 qui rend obligatoire la laïcisation de tous les enseignants dans les écoles publiques et harmonisent les structures administratives du territoire.

 

B)    La révolution qualitative

 

Comme nous l’avons vu  précédemment les lois Ferry ont données une nouvelle dimension à l’enseignement. Mais il serait faux de croire que ces lois ont alphabétisés les français. La plupart des enfants étaient avant 1880 déjà scolarisé grâce aux différentes lois mis en place dés le premier empire. Ces lois n’ont pas permis non plus de faire reculer l’absentéisme qui est très présent. Si on parle alors de siècle de ferry, c’est par apport à l’image de l’école et au renouvellement des programmes. Ferry a su donner une image plus digne de l’école et surtout il a débloqué des moyens pour construire de nouveaux bâtiments et augmenter les investissements matériels.

 

Les programmes sont issus des idées des lumières. L’enseignement devient un moyen pour former des citoyens, et les enseignements religieux ou classique sont remplacés par des enseignements utilitaires, éducatifs et basé sur la morale républicaine. On tente aussi homogénéisé au maximum les programmes entre les filles et les garçons et l’obligation scolaire est allongé jusqu'à 13 ans.

Dans l’enseignement secondaire, les programmes sont aussi modifiés. On allège la part de latin et de rhétorique.

  

   2 .L’école primaire.

L’enseignement primaire est celui qui à connu les principaux changements. Les lois de 1882 et 1886 le visant directement. La réforme de Goblet à permis notamment grâce au soutien de Ferdinand Buisson qui publie le dictionnaire de pédagogie. Cet ouvrage devient la référence dans les écoles normales supérieures.

Au niveau des programmes, on introduit de nouvelles méthodes basées sur l’éveil pédagogique libre de l’enfant et l’association entre le maitre et son élève dans un effort commun. On instaure la méthode dite de leçons de chose qui se base sur des objets courants pour arriver à des conclusions générales.

Et ces nouvelles méthodes comme la leçon de chose a  permis de donner à la science et au progrès une part importante dans les enseignements. Elle a permit notamment de faire accepter les progrès techniques dans le monde rural et elle a ainsi donnée aux enfants la possibilité de communiquer par la raison, de rechercher la vérité au delà des traditions et coutumes et par de la a rendre les élèves moins crédules, plus tolérants et plus modernes.

Mais toutes les reformes et méthodes ne sont en accord avec la réalité des classes. La majorité des classes étant encore des classes uniques et le grand nombre d'élevés ne permettant pas à l’enseignant d’instaurer réellement ces méthodes. On retrouve donc de nombreuses traditions de l’enseignement religieux _ place importante de l’autorité, enseignement de mémorisation et concentrique mais avec programmes à visés très différentes.

 

 A) La vie d’une école.

Les locaux : La plupart des écoles sont devenu des espaces uniques et clos qui on était conçu pour les besoins des enfants, des enseignants... Les cours de récréation ont fait leurs apparition et avec elles les arbres et les lettrines. On pratique la séparation des sexes et dans certaines écoles en ville, on sépare aussi les classes. La devise républicaine est inscrite dans chaque école.

C’est à cette époque que le tableau noir, les cartes, les pupitres, les cahiers uniques, les ardoises, la plume métallique et le bâton du maitre font leurs apparitions. On modernise aussi les manuels qui deviennent plus lisible et adapter à chaque âge. On pratique le port de l’uniforme, une blouse sombre, pour homogénéise la classe et éviter les inégalités. Le maitre lui porte un ensemble bourgeois.

 

 B) Le rythme scolaire et les fêtes.

L’année scolaire débute le 1er octobre et se termine le 14 juillet. Les petites vacances ne durent qu’une semaine. L’année scolaire est organisé selon les travaux des champs pour éviter l’absentéisme des élèves  pendant les récoltes. Et les familles sont satisfaites d’avoir les enfants pour les récoltes.

La journée d’une classe : La classe débute à 8h par une inspection de la propreté des mains et des cheveux par le maitre. La matinée est consacrée à la leçon de moral, de grammaire, et de dictée. La classe termine à 11h et reprend à 1h. L'après midi est elle consacré à l’histoire, la géographie et la leçon de choses. Les enfants vont en récréation deux fois par jours. Le jour de congé est le jeudi. Mais l’école est aussi rythmé par les jours de fêtes scolaires notamment celle du 14 juillet qui annonce la fin de l’année scolaire. On organise un défilé, des remises de prix, des kermesses …

On peut aussi ajouter les journées d’élections ou l’école devient le cœur de la vie locale et superposent « la formation du citoyen, la récompense de ses mérites et l’exercice de ces droits «.

 

 3) les effets de l’enseignement primaire

 A) l’acculturation de masse.

La valorisation des enseignements modernes_ la littérature française_ et surtout l’apprentissage de l’histoire française qui met en avant les biens fait de certaines époque comme la révolution française renforce l’identité national. Mais cette vision d’apprentissage qui inculque certaines images idéologique de personnages qui on construit la nation par exemple ne va pas sans problème pour certains historiens qui dénoncent certaine idée idéologique qui ne saurait être la réalité. On dénonce aussi l’aboutissement de cette instruction qui inculque  une croyance naïve en la fonction messianique.

  B) La formation des citoyens.

Comme souligné plus tôt, l’école un lieu incontournable dans l’apprentissage de la citoyenneté qui est l'enjeu majeur des réformes mis en place. L’école est devenue le pilier du régime. Mais au delà des désirs de citoyenneté, la république a désiré montrer qu’elle était l’image même de  la modernité et du progrès. Elle à ainsi développer la croyance en l’égalité et l’importance du texte des droits de l’homme. Mais malgré toutes ces avancées, elle n’a pu comme on le voit par l’exemple d’une dictée faire disparaître son image individualiste.

 C) La remise en question.

Les lois ferry n’ont pas dissuadé le clergé de continuer leurs combats. Il lance leurs reproches auprès du parlement et dans la presse mais elle se retient part peur de la séparation.

Mais suite à  la séparation de l’église et de l’état en 1905 le clergé va dénoncer fortement et violemment l’école publique et mais en place des pressions contre les familles qui envoient leurs enfants dans les écoles publiques. Ils n’ont plus aucune limite. Ils attaquent aussi les enseignants et une partit de la population les soutienne et se réunissent en association.

Ils connaissent en 1924, une petite victoire avec  du concordat en Alsace-lorraine. Mais malgré la condamnation de l’école publique par le saint siège, l’église ne réussis pas à ébranler l’institution scolaire qui est alors très implanté. On assistera sous le régime de vichy à une réintégration des congrégations dans l’enseignement et un retour du catéchisme à l’école. Mais cela ne durera que quelques semaines avant de revenir aux lois Ferry.

Les lois ferry connaissent aussi de nombreuses reproches qui viennent de l'intérieur et qui touche à son organisation pédagogique.

Le développement des maternelles : la loi de 1881 crée les maternelles et remplacent alors les salles d’asiles. Les maternelles on alors pour but de préparer l’enfant a son entrée dans le primaire. Il connait alors des exercices de mémoire, d’apprentissage de la lecture ...mais le but même des maternelles est ambigu. Elle oscille entre la volonté de préparer l’enfant au primaire par des exercices et à éveiller les petits par des jeux. L’école maternelle ne concerne encore que très peu d’enfant au début du siècle mais elle connaitra après la guerre de 1940, de nombreuses modifications.

L’école nouvelle : apparu en 1899, elles se développent surtout durant l’entre deux guerres. Elle à pour principe d'intégrer la psychologie de l’enfant _ valorise la créativité _  et intègre la dynamique de vie notamment en créant des journaux scolaires. Cette expérience est à l’origine du renouveau des années 1960 mais elle est peu mise en œuvre par les instituteurs qui gardent les principes de l’école Ferry.

4. l’enseignement classique.

 A) La querelle entre le classique et le moderne.

La question du latin.

En 1880, Ferry supprime le latin dans les classes élémentaires et sa part est diminuée dans le secondaire. Cette même année le français supplante le latin. On assiste au début de la fin de la rhétorique latine qui s'achève en 1902. Ce qui n'empêche le latin de rester obligatoire dans l’enseignement classique.

D'où la contestation des modernistes et notamment celle de Raoul Frarry qui dans un de ces livres dénoncent les valeurs de l’enseignement classique et l’inutilité du latin. Proposant alors de le remplacer par la géographie. Mais sa théorie est très vite discréditée par son parcours scolaire impeccable et résolument classique. Cette œuvre fait polémique jusqu’ en 1885 avec le retour de l’enseignement classique.

Au delà de la question du latin, la question de l’enseignement spécial est aussi à l’honneur. On dénonce l’inutilité du latin, du fait que l’enseignement secondaire ouvre les mêmes portes que l’enseignement classique. En 1882, on crée le bac de l’enseignement spécial et en 1891 l’enseignement spécial devient un enseignement moderne. Le bac moderne n’ouvre pas encore les même portes que le bac classique mes ces reformes ont permis l’ouverture d’une brèche.

 

 B) Le tournant moderniste.

Le contexte politique radicalisé ouvre une porte au moderniste. On affirme la parité entre les langues et les sciences et le bac moderne devient équivalant au bac classique. Quatre filières sont alors proposées à l'entrée au lycée et sont apriori égal. Mais certain bac on plus de prestige que d’autre et par exemple le bac D n’ouvre lui ses portes qu’à la licence de droit et de lettre alors que le bac C ouvre l’accès à la prépa de grandes écoles. On observe aussi le recul du grec qui n’est obligatoire que si l’on désire enseigner les lettres. Son recul étant aussi a cause de la guerre qui voit les hommes remplacés par les femmes qui pour la plupart n’ont étudié le grec.

Mais malgré toutes ces avancées, les conservateurs vont reprendre du terrain.

 C) La revanche des classiques.

La victoire sur l'Allemagne a renforcé l’adhésion des élites aux valeurs traditionnelles. En 1923, Léon Bérard qui est proche de la franco ancienne devient ministre de l’instruction publique. Il décide de réintégrer les valeurs classiques et rétablis le concours général, le grec et le latin des la 6eme.

Mais ces lois ne vont pas être maintenues. Pour autant elles déboucheront sur la mise en place de l’égalité entre les sciences et les langues. Qui sera supprimé par la suite, en 1941 ou l’on reviendra aux anciennes filières. Mais l’égalité même supprimé aura permis de faire apparaître un nombre important de non latiniste dans l’enseignement secondaire.

 5. Un enseignement d’élite.

Jusque dans les années 60, l’enseignement supérieur est malthusien. Ce caractère pouvant s’expliquer par de nombreux facteurs et notamment par :

   La difficulté des concours d’agrégation et de son contenu intellectuel qui limite le nombre de professeurs. Et la création en 1941 du CAEC ne change rien.

   La rareté des établissements qui se situent surtout en zone urbaine et le monopole de Paris.

   La sélection à son entrée. Devenu gratuite en 1930, elle est immédiatement sanctionnée par un examen d’entrée en 6eme. Le nombre d'élève est alors très faible.

Et a cela s’ajoute la volonté des pouvoirs publics de ne pas ouvrir cet enseignement à la masse populaire. Cela leurs couterait trop cher et donnerais un espoir de meilleurs situation aux classes populaires que la société ne pourrait fournir. Et du coté des classes populaires, les familles préfèrent se tourner vers les écoles primaires supérieurs qui sont pour eux plus proche et plus réel.

 A) l’esprit secondaire.

Le programme.

Le latin.

Comme on la vu précédemment, le latin reste une matière incontournable dans l’enseignement classique. Il s’étudie par la méthode de traduction et ouvre selon les enseignants à l’intelligence. Sa méthode d’apprentissage est reprise pour les langues modernes.

La composition française et l’explication de texte.

L’enseignement du français passe alors aussi par la composition et l ‘étude de texte. Il a pour but de former l’esprit et d’avoir la capacité de vérifier l’abstraction d’un texte. Les auteurs sont à cette époque diversifiée, mais on reste dans l’étude d’auteur classique. A l'étude d’un texte, on associe l'étude du contexte politique et on étudie les œuvres dans l’ordre chronologique ceux qui donne une image social à la littérature. Le passage du cour à 1h ouvre l’apprentissage des textes cours et à la lecture attentive.

La composition trouve aussi sa place malgré qu’elle reste au début dans les traditions rhétoriques. Elle vise à développer le moral et la psychologie et introduit l’abstraction philosophique.

A cette introduction philosophique, on met en place les cours de philosophie. Qui selon Anatole de Monzie permet au élève de développer leurs réflexion et ainsi leurs donner la capacité de jugement en toute connaissance et indépendance. Mais la philosophie est critiquée et on lui reproche de laisser de coté les sciences. Cependant la philosophie est devenu une matière non universitaire et a finit par symboliser l’idéal pédagogique français.

La part maigre des sciences.

Comme on a put le remarquer, les sciences ne sont intégrer. Malgré leurs évolution en 1902, ou l’on se rapproche des méthodes d'aujourd'hui, il n’existe pas de filière scientifique avant la terminale et les classes de mathématique très peu fréquenté. D'où la part peu importante de formation d’ingénieur et de scientifique français. Mais ce manque d’enseignement scientifique a permis de rendre égalitaire les enseignements entre les sexes.

 B) l’enseignement secondaire féminin.

Suite à la loi Camille de Sée, on voit se multiplier les établissements féminins.

Leurs enseignements comprend 5 années et contrairement aux garçons, elles ne sont sanctionné par un diplôme qu’il faut préparer et on très peu de manuel. On mise l’enseignement sur les humanités modernes et les enseignements de langues sont plus vivants et interactif. Elles n’apprennent pas le latin, le grec, les sciences, et la morale. Ceux qui est à l’ origine des préjugés.

De ce développement de l’enseignement féminin on voit émerger des femmes professeurs qui ayant suivi un parcours très contraignant pour arriver à ce poste s’investissent dans leurs travailles et sacrifient leurs vies personnelles. Mais cela va changer avec leurs demandes et leurs révoltes pour être reconnu au même niveau que les hommes.

Dans les méthodes d’enseignement cela va aussi évoluer. Des 1902, les filles peuvent passer librement les bacs et d’entrer à l’université. Ce changement de mentalité entraine en 1910, une volonté que le bac soit le terme officiel de l’enseignement féminin. On aboutit en 1924, à l’assimilation des enseignements entre les deux sexes. Ceux qui entrainent l’apogée de l’enseignement classique.

   C) Les contestations

  A) le débat sur l’école unique.

Des questions se posent des 1900 sur la question de l’école unique. La primaire étant destiné au peuple mais n ‘ouvrant pas au secondaire qui est réservé à l’élite. De plus le primaire accueille des élèves qui devaient être dans le secondaire et le secondaire accueille des élèves qui devaient être en primaire. Il n’y a aucune passerelle entre les deux.

Ce débat voie deux camps s'opposent :

Les primaires : qui sont pour une école unique et désire que les enfants passent par l’école communale puis selon leurs niveaux intègrent une école secondaire. Et que les diplômes de l'école primaire supérieure deviennent équivalent au bac. Mais des questions se posent entre la différence de niveaux. Et certains rejettent ces idées.

Les classiques : Il ne faut pour eux ne pas rentrer dans les équivalences, car les deux types d’enseignements n’ont rien en commun et que l’on ferait disparaître les langues anciennes. Mais il propose pour certains une bourse au mérite. Pour eux il faut encore aller plus loin et creuser encore plus le fossé et rendre sa noblesse a l’école supérieur et le protéger des élèves qui « n’ont pas la vrai culture «. Les pouvoirs politiques acceptent certaines concessions mais l'école unique est loin d'être crée et il y a toujours une distinction faite entre les deux_noble/méprisé_.

Malgré la bonne volonté du front populaire, ce n’est que sous le régime de vichy que va vraiment avancer les choses. Mais après la guerre l’opposition revient et ce n’est qu'en 1962 avec le projet Capelle Fouchet que l’école unique voit le jour.

La question des contenues .

Comme on l’a vu tout au long de l'étude de l’enseignement secondaire la question des contenues est souvent mis sur le devant de la scène et entraine de nombreux débat. Ce n’est que dans les années 50 que l’on reconnaît une autre formation que celle de ma science ou de la littérature mais elle a longtemps une mauvaise image. Et en 1960, on tente de réintégrer la place des mathématiques suite à la compétition international. On réduit alors les enseignements littéraires.

Un enseignement supérieur positiviste et malthusien.

Le développement des universités.

l’enseignement supérieur est considérer comme l'église de la république, c’est lui qui nous amènes à la vérité. De plus les universitaires sont très représenté dans la haute administration de l’instruction publique ceux qui explique la bienveillance de la république face aux université et à son droit de grande autonomie.

 

En 1877, les universités sont vétustes et ne possèdent que très peu de matériel. Les budgets qui leurs sont accordés sont faible. Mais pour les républicains il faut augmenter les effectifs et donc améliorer les conditions. Pour cela il augmente la part du budget a leurs égard qui atteigne 25 pour cent entre 1877 et 1914. C ‘est a cette époque que toutes les grandes facultés on étaient construite ou rénover comme la Sorbonne. On ajoute aussi d’important crédit de fonctionnement et de nombreuses bourses sont accordées.

Le redéploiement disciplinaire.

Les facultés professionnelle ou intellectuelles: proche du régime elles ont connu les plus grands changements mais n’ont pas subit de véritable révolution. Seul la faculté de médecine et de droit on vu leurs exigence augmenté et leurs spécialisation diversifié.

Les facultés de science : elles sont les premières bénéficiaire des investissements matériels et voient leurs personnels multiplié par 6 en 40 ans. Mais la rareté des postes entrainent un développement d’institut de science appliqué en province et concurrence les écoles d'ingénieurs. c’est par cette enseignement que va se réaliser le plus tôt l’émancipation provinciale .

Les facultés de lettres : ne connaissant pas de diversification de leurs débouchés , elles subissent une diversifications de leurs chairs en se spécialisant plus profondément. La licence se spécialise puis se calque en 1920 sur la licence scientifique. Par ailleurs de nouvelles disciplines voient le jours pour concurrencer l'Allemagne. Mais ces matières n’ont pas la reconnaissance escompté . Cela dit la part d’érudition augmente au détriment de la rethorique les thèse en latin disparaisse en 1903. Et on se penche avec un plus grand intérêt sur les productions étrangères.

La difficulté de l’entre deux guerre et l’ouverture d'après 45.

Le flux de bachelier est encore trop limité en 1940. On produit alors peu de licencié et de docteur. La création de poste d’enseignant est faible dut au boom des années 1880 , ceux qui entraine chez les étudiants en discipline noble des carrières longues et lentes. La formation des chercheurs est elles mal assuré en particulier dans le monde scientifique.

En outre les difficultés liés au faible renouvellement , les moyens en équipements sont insuffisant. Depuis la vague de construction et de moyen de la fin du 19eme siècle , on n’ a rien rénover ou modifier. La décentralisation dans les années 1930 a dispersé les moyens accordés, et a cela s’ajoute la crise de 1929 qui limite alors les crédits et les investissements. Les universités voient ainsi leurs part de budget diminué de 30 pour cent.

Et comme on l’a déjà étudier auparavant, les enseignements ne sont pas bien assuré et les universités ne s’ouvrent pas au nouvelle méthode , ni au nouvelles recherches dans certains domaines. On forme trop de professeur et pas assez de chercheurs, et dans le domaine scientifique on n’ignore les recherches américaine ou allemande ceux qui génèrera un retard pendant la guerre.

Après la guerre et jusque dans les années 70, l’université va connaître certains bouleversement. Son image devient plus libérale mais surtout le nombre d’inscrit va considérablement augmenté. Il double entre 1956 et 1964. Ce phénomène s’explique alors par la croissance de l’enseignement secondaire et entraine de nombreux recrutements qui accroit les tension hiérarchiques. On allonge aussi certains cursus ceux qui met en place un sentiment de barrage chez les étudiants.

Pour rattraper son retard scientifique, le gouvernement crée le CNRS qui a pour mission d'accueillir des chercheurs qui travailleront sur des théories ou des recherches sans avoir à enseigner en parallèle. Le CNRS va connaître un démarrage très lent mais il va par la suite donner un modèle de travaille dans le secteur scientifique, et va valoriser la recherche scientifique dans l’enseignement secondaire et il remettra en relation les chercheurs étrangers et français ceux qui permettra à la France de rattraper son retard.

 

Conclusion : la révolution scolaire a était lente et peu violente. Au niveau de l’enseignement primaire, de nombreux appels à la modération ont été lancé par Ferry. On demande alors aux professeurs d’inculquer des leçons qui entreprennent pas une seule contestation. La transformation moral se fait alors lentement et dans la durée. De plus l’enseignement privée n’est pas supprimé et tout un réseau d’école primaire secondaire se maintiennent sur le territoire français.

Les inégalités entre les écoles supérieurs classiques et les écoles primaires supérieurs sont aussi encore très présente . Les lois ferry n’ont pas étaient d'un grand changement pour ces institutions. Et l’école unique ne sera crée que bien après en 1962.

 

Pour les universités le constat est le même. Les universités souffrent alors des enseignements classiques et du manque d’ouverture des professeurs. Le manque de moyens et le système malthusien de l’enseignement secondaire ne permet alors d’entrer en concurrence avec les pays étrangers et la France souffrira d’un retard assez conséquent dans les matières scientifiques durant de nombreuses années.  La méthode universitaire subira alors une crise profonde en 1968.

 

 

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