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Une société est-elle d'autant plus juste que l'ordre y règne ?

Publié le 27/02/2008

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Une société est-elle d'autant plus juste que l'ordre y règne ?

« société civile.

Il s'agit donc d'un état dans lequel on ne trouve aucune institution, donc aucune loi ni autorité politique.

Subordonné à la tyrannie de ses passions, l’homme est soumis à un appétit qui suscite ses envies et l’invite à satisfaire à ses désirs et à se méfier de tous les autres hommes susceptibles de l’empêcher de contenter ses caprices.

Le danger de mort est constant.

Il y a un état de nature dans lequel (je cite) «   les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tienne tous en respect   » , dans lequel «   la guerre est de chacun contre chacun   » .

Autrement dit, aucun artifice n'y vient régler les rapports entre les hommes qui s'y trouvent livrés à eux-mêmes.

L’ordre mis en place par l’Etat apparaît comme un moyen qui permet de mettre un terme à la situation misérable et dangereuse dans laquelle l’homme est naturellement.

L’ordre permet ainsi à chacun d’exercer paisiblement sa liberté raisonnable ; il est une véritable protection.

B/ La nécessité de l’ordre dans une société.

L’homme n’est pas capable de s’ordonner seul.

Selon Machiavel les hommes sont naturellement bêtes et méchants.

Ils sont par définition inconstants et déraisonnables.

Les hommes ont donc besoin d’être contraints par un « ordre » en place : lorsqu’une personne fait une faute grave, elle ne va pas spontanément aller d’elle-même en prison ; il faut que l’ordre l’y contraigne.

La société a besoin d’être ordonnée et régulée pour être juste et que tous les hommes œuvrent dans la même direction pour le bien de tous.

« De là vient que nulle société ne peut subsister sans un pouvoir de commandement et une force, et conséquemment sans des lois qui modèrent et contraignent l’appétit du plaisir et les passions sans frein » (Spinoza).

C’est ce désordre ou cette « insociable sociabilité » (Kant) qui rend nécessaire l’établissement d’un ordre social. Ex de Gygès : Dans le livre de Platon La République , Glaucon raconte l’histoire du berger Gygès qui, ayant trouvé un anneau magique capable de le rendre invisible, en abuse pour séduire la reine de Lydie et tuer le roi pour prendre sa place.

Glaucon croit que chacun agirait comme Gygès s’il possédait cet anneau.

La justice n’est alors que le résultat du regard des autres : nous la respectons par peur d’être blâmés, mais si l’impunité était garantie, nous n’hésiterions pas à être injustes.

Socrate conteste cette réduction de la justice à l’hypocrisie sociale et y voit une vertu cardinale conditionnant l’équilibre de l’âme et de la cité. C/ L’ordre est indissociable de la loi : il faut obéir à la loi pour être juste ; on est juste en respectant l’ordre. Les Grecs de l'Antiquité concevaient la loi comme l'expression d'un ordre naturel sacré et finalisé, assignant à chacun la place qui lui revient dans la cité.

C'est ce qui explique que Socrate, condamné injustement à mort,. »

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