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Société et chocs des civilisations

Publié le 20/03/2011

Extrait du document

   Choc des civilisations = tout ce qui est conflit identitaire, … ex : l’histoire des minarets en Suisse.  Résumés : le capitalisme n’est pas une invention du 19 et 20ième s.  1. Le proto – capitalisme (13e /19e), est un mode sophistiqué de commerce, on voit se développer dans des ports (Venise, Pays-Bas). Cela à son importance car pour faire du commerce au loin, il faut s’assurer contre les risque. Donc on invente des techniques nouvelles (lettres de changes, soc par action, TRUST, système d’assurance) pour faire des actions de commerce à longue durée. Mais c’est aussi l’esclavage, donc de la violence, on ne traite pas d’égal à égal.  2. Puis on à la société industrielle (19ième-20e), la société est mobilisée pour la production. Le phénomène qui est intra national, sont les flux migratoires de la campagne vers les villes. Puis il y a aussi l’organisation militaire de la production. Et au niveau mondiale, c’est l’impérialisme et le centre était des villes états (souvent des ports), les centres des villes industrielles sont donc des villes comme N-Y et Londres, ces villes ne sont pas tournées vers le port car ne vivent que de l’argent ;  3. société hyper-industrielle (20e-21e) : on vise une société de service et de production des produits, c’est donc un mode de commerce et de production, mais c’est aussi un mode de consommation (style de vie). Il y a une colonisation de l’intelligence.    L’ordre marchand est donc un mode de commerce (de finance), de production et de consommation (style de vie).  Hegel, dit qu’il faut voire ces sociétés dans leur totalité et dans leur dynamique. L’ordre marchand aujourd’hui est mondial, global. Mais il y a tjrs le problème de savoir si on peut pronostiquer, non, on sait qu’on ne peut faire un récit historique. Sa dynamique : l’ordre marchand met en place une société « liquide «, de flux (flexible), aussi une société cellulaire.  La base de la société reste les ménages mais l’individu doit se marier, … mais on ne sait pas trop ce qu’il est.  « Modernité « >< « tradition «  « Société « >< « communauté «  « Individualisme « >< « holisme «    Marx a vu ce caractère anthropologique de la société capitaliste, et donc que la vie humaine dans cette société n’est qu’un flux qui dissous tout étant, toute chose, qui dévalorise toute valeur, qui consomme et consume toute chose. Marx a exprimé cela dans ses textes :  « Impitoyable, la bourgeoisie a déchiré les liens multicolores de la féodalité qui attachaient l’homme à son supérieur naturel, pour ne laisser d’autre lien entre l’homme et l’homme que l’intérêt nu. Elle a dissout la dignité de la personne dans la valeur d’échange, et aux innombrables franchises garanties et bien acquises, elle a substitué une liberté unique et sans vergogne : le libre-échange «    « Tous les rapports sociaux immobilisés dans la rouille, avec leurs cortèges d’idées et d’opinions admises et vénérables se dissolvent ; ceux qui les remplacent vieillissent avant même de se scléroser. Tout ce qui était établi se volatilise, tout ce qui était sacré se trouve profané, et à la fin les hommes sont forcés de considérer d’un œil détrompé la place qu’ils tiennent dans la vie et leurs rapports mutuels «    On peut observer une accélération dans les années 70, une mutation, des changements profonds. Si on compare avec l’ordre marchand industriel (1945 – 1975) qui s’est stabilisé pendant 30 ans « 30 glorieuses «. Il s’est structuré autour de l’état nation (un territoire qui correspond à une population homogène). Au niveau géopolitique, il est structuré autour du leadership américain. Il s’est stabilisé autour de la civilisation du salariat et de l’état social. Dans ce salariat, il y a une position forte des syndicats.  À partir de 75, dans l’ordre marchand hyper industriel, rupture du capital, on a donc un monde qui est post national (état et nation persiste, mais ne se correspondent plus  plus de territoire ni de pop homogène) donc concrètement, dans un état, il y a plusieurs nation, et celles – ci sont à cheval sur plusieurs état (grâce à la diaspora). Post national veut dire aussi qu’il y a d’autres acteurs qui contestent les états, comme les multinational, les ONG, les mafias, les groupes terroristes, …. Sont des acteurs post nationaux. Et depuis 70, on constate un déclin des USA.  On n’est plus dans un civilisation du salariat mais de la « flexibilité «, où l’on change beaucoup de métier. Dans celle de la flexibilité, il y a un déclin des syndicats et socialistes. La raison de fond à cela : post industriel, le ouvriers sont très mal prit.  Le déclin des mouvements anti systémiques : ce sont le communisme, le socialisme, les mouvements civique, de lutte min, homo, féministes. Ils jouaient un rôle paradoxal. Ils étaient contre le système, mais offraient ils une perspective de progrès ? Ils promettaient un autre monde, un monde meilleur. Donc paradoxalement, elles stabilisaient le monde, car elles voyaient l’avenir avec optimisme (« optimisme des opprimés «), et un dépassement de l’ordre marchand malgré l’acceptation dans sa globalité de la modernité de ce dernier. Soit c’est : « nos enfants vivront mieux que nous «. Ils passaient un compromis.  Puis il y a eu un discrédit total de ces mouvements dans le monde (Afrique, pays arabe) car ses dirigeants se sont avérés corrompus, dictateur. L’ordre marchand a donc perdu cet élément stabilisateur. Ils ont été remplacé par des mouvements populistes (en occident) et fondamentaliste (en orient). Ils jouent le rôle des mouvements anti systémiques.  Les grands chocs (pétroliers, ….) on dit que se sont des crises. Hors crise = moment critique  « crise « < grec krisis  = cycles économiques ?  = mouvement de liquéfaction ?  = crise systémique ? (I.Wallerstein)    , dont l’issue est soit la mort, soit une transformation. C’est une brève rupture de l’équilibre. On doit juger. C’est un moment d’urgence qui se termine par un retour à la normal ou la mort. Ce mot peut désigner soit des cycles économiques ( voy slide pour les graphes). Soit, que la société est dans un mouvement de liquéfaction. Donc ce mouvement continu est perçut comme crise, alors dans ce cas, l’ordre marchand est donc une crise. Soit, c’est une crise systémique, de l’ordre marchand, et représente le début de la fin de l’ordre marchand. C’est la thèse à laquelle on ne croit pas beaucoup (I. Wallerstein croit cela).  Ce que l’on entend par crise :  Crise financière et éco, donc économie de spéculation, alimenté non pas par l’apport des actionnaires (qui ne l’est plus !). Cet économie de spéculation, marche par le sur endettement (crise du « subprime «). La solution qu’ils ont trouvée est de plus en plus endetter. À terme, cela est source de conflit pour les futures générations. Cela aura peut être comme conséquence des futures générations de refusé de payer ou bien de renvoyer cela vers les classes pauvres, ou des conséquences dans le rapport pauvre / riche, biveau des pays en pouvant faire des guerres,….  Il y a aussi, la crise sociale : il n’y a plus de population à exploiter tel que les paysans (accumulation primitive). Le système va atteindre ses limites, par 2 scénarios :  1° augmentation du niveau de vie moyen à l’échelle du monde. Donc diminution de la plus-value (peu probable) soit  2° on se trouve face à des masses d’indice que ne seront même plus exploités. Ils seront juste surnuméraires, des « inutiles au monde «. C’est une crise lourde de conflit et de guerre aussi.  Il ya aussi la crise écologique : sera d’office envisagée. Car c’est impossible que toutes les régions du monde s’alignent sur les standards de consommation de l’occident. Il faudrait 5 ,5 planète pour faire chauffer cela. On voit déjà les prémisses : pétrole, difficile accès à l’eau potable (gravissime), à l’air respirable, … on estime à 200 million de réfugiés climatique. On accumule les dettes : envers nos enfant, la nature, on accumule des déchets, les immondices matérielles, les immondices humains, les surnuméraires. Même pour ceux qui occupe le centre du système, ils ne sont pas à l’aise, sentiment de peur de se retrouver dans les exclus :  Publicité 700 milliards $  Armement 1200 milliards $  Stupéfiants 400 milliards $  Besoins de base : 50 milliards $  Ces budgets ne sont là que pour gérer le malheur des riches, leurs désires,…. On ne peut pas dire que cette situation de malheurs des pauvres, permet le bonheur des riches. Non car les riches ont dans un manque, car surplus de choses. On est plus dans l’immondialisation, un « non – monde «.  H. Arendt (1906-1975), première femme philosophe connue mondialement. Juive, disciple de Martin Heidegger (nazi). Dès 33, elle quitte l’Allemagne et s’enfuit aux USA. Et devient américaine. Elle se fait connaître pour trois ouvrages : les origines du totalitarisme(1951) : régime communiste comparé au nazisme. Elle fait aussi, « condition de l’ho moderne « et aussi, elle se fait connaître au tribunal lors du procès d’Eichmann, et elle y prend sa défense, en disant que la Shoa a été possible que par le bon fonctionnement logistique. Il va y avoir une polémique, car elle fait des articles moqueurs et révoltants car elle disait que les juifs pouvaient se révolter.  Elle analyse le totalitarisme : non – monde = worldiness = désolation. C’est un concept important chez elle. Le totalitarisme est limité au communisme et nazisme mais pas à Mao. Ce régime est caractérisé, par un régime qui contrôle tout les aspectes de la vie sociale, de l’existence (vie privée, intérieure). C’est un système destructeur mais aussi autodestructeur car il nie la réalité elle – même (déracinement). C’est une vaste entreprise. C’est une toute puissance de l’idéologie, elle dénie toute réalité et la dépasse. 2 symptômes de se déni de réalité : 1° les photos retouchés dans les manuels d’histoires. Le projet même du génocide  Arendt, reprend de Hegel un élément de sa philosophie, quelle retourne dans un sens politique. Elle parle d’un élément essentiel qui est la pluralité qu’elle tire de la phénoménologie (notre perception, sentiment du réel). De la réalité vient la pluralité des points de vue que nous pouvons prendre sur un objectif, donc les choses vont nous apparaître comme un phénomène.  Ex : le CUBE, il y a des dimensions qu’on ne voit pas, pourtant ce cube nous apparait comme étant réel. Pourquoi ? Car compte psychiquement sur la possibilité de prendre plusieurs point de vue, de pouvoir tourner autour.  Arendt donne donc un sens politique à cela, car la réalité est la condition de tout sens commun, de toute communauté politique. Un monde commun pour elle est un monde produit par pluralité d’action, de paroles dans un espace public commun.  Hors le système totalitaire, le projet explicite même, est de nier la pluralité donc un seul point de vue sur le monde, ce monde est celui du parti donc du chef. Les autres points de vue sont exclus, exterminés (exemple le point de vue du juif). Or un déni de la pluralité est un déni de la réalité. Le caractère principal du totalitarisme, sa finalité, est de produite des surnuméraires, des « autres « donc de rendre des hommes superflus.  Le régime abouti à produire du non monde, des déchets exemple les juifs qui sont un produit de la désolation. Cette désolation n’est pas la solitude ou l’isolement mais qu’il est coupé de tout monde commun, de toute vie réelle (parenté, travail, culture). Donc les camps sont des lieux de non monde où il ne reste que la pure survie.  ARENDT fait le rapprochement dès 1951 entre capitalisme et totalitarisme elle dit : « les solutions totalitaires peuvent fort bien survivre à la chute des régimes totalitaires «. La solution totalitaire équivaut au camp, à la surveillance mais ceux-ci peuvent survivre à la chute des régimes totalitaires.  Exemple, les camps pour les réfugier actuels sont une réalité technique donc : « une analogie de la structure «.  D’où la mise en garde du totalitarisme d’Anna HARENDT : « le danger est qu’une civilisation globale se mette un jour à produire des barbares nés de son propre sein…  …. Imposer à des gens des conditions de vie imposées à des sauvages «. Autrement dit ce sont des conditions de survie indignes.  Le monde liquide qui produit du surnuméraire, se distribue en trois réalités.    Centre (flux rentable, info finance, migratoire) Périphérie (flux moins rentable) Poubelle (flux indésirable)  Etat puissant Émergent Failli  Mégapole Périphérie ghetto    Les périphéries et ghettos sont également présents dans les mégapoles.    Cours du 11/12    Rappel,  Dans ce concept de non monde, on reprend, celui qui est dans le monde moderne, coupé de son travail, de ses loisir, donc c’est ça le non monde. C’est donc la pluralité, la réalité est niée.  Misère et non monde, il ne faut pas confondre. La misère est un état de pauvreté (dénuement matériel), on est privé d’élément matériel essentiel, de nourriture, vêtements, avec aussi de la famine,… c’est un rapport de l’ho à la nature. Il y a des conséquences physiques. La cause de cette misère peut être sociale (domination,…) ou conjoncturel (catastrophe naturel, guerre). La désolation, c’est une situation sociale, un rapport, c’est le fait d’être coupé du monde commun, des institutions de base d’un système monde (sous – citoyen, coupé de l’emploi, des réseaux sociaux, des services) on est incapable d’évolué de se mouvoir. Impossibilité d’évoluer, situation de blocage, un monde appart. R.  C’est le fait d’être inutile, sur numéraire. Donc si on disparaît, il ne manque rien au système monde, pas de conséquence. La désolation est un rapport de l’ho au monde social. C’est en fait un nom rapport.  Ex : camps. Ils fabriquent des êtres inutiles, sur numéraire.  La désolation peut se caractérisé par la misère, parfois, même souvent, ces concepts se corrèlent, mais pas forcément. On peut vivre dans la misère sans être dans un non monde, c’est le cas de la classe paysanne depuis le néolithique jusqu’au 19ième s. mais au seing d’un monde social stable et + ou – solidaire.  C’est le cas aussi de la classe ouvrière au Salariat. Ils étaient dans la misère, mais ils n’étaient pas dans un non monde car ils sont indispensables, et autour de leur condition d’ouvrier, tout le monde s’organisait. Et la perspective de l’avenir était favorable (l’optimisme des opprimés).  Mais on peut être dans le non monde sans être dans la misère. Ex : les exclus dans nos sociétés, (CPAS, jeunes avec accès précaire, ….) ils ont un accès au minimum et même plus, mais ils sont quand même dans une situation de non monde. Aussi les personnes en situation irrégulière, quelques diasporas (ghettos urbains).    La société médiévale, 60% de la pop, qui est à la limite, il suffit d’une épidémie (parfois tout les 10 ans) pour qu’un grand nombre se trouve en dessous du seuil de survie. Ces sociétés fortement inégalitaires, sont des sociétés encadrées, assurées, nanties. Ce qui est important : les liens communautaires (paroisse, voisin, famille,…) tous ces liens communautaires, assuraient une interdépendance. Donc il est rare d’avoir une situation d’inutile au monde, de déchet, donc ceux qui étaient en situation de décrochage étaient pris en charge par la paroisse, …. Ils appartenaient donc au monde. Un monde qui s’autorégule et qui permettait une prise en charge minimale. L’abandon était un échec pour tout le monde.  Dans la société médiévale occidentale, le vagabond est en situation de non-monde au moyen âge, il est inutile au monde, ils sont considérés comme des délinquants. On dit qu’il est digne de mourir, d’être pendu.  Notre monde, se caractérise par une fracture entre centre – périphérie – poubelle. L’enjeu dans notre société liquide est de capter les flux les plus rentables, de rejeter vers la périphérie les flux moins rentable et de jeter les flux indésirables dans les surnuméraires. Les inégalités sont considérables :   2% possède 50% patrimoine   50% possède 1% patrimoine   1 milliard misère   900 millions sous-alimentés   3 H les + riches = 49 pays les + pauvres   225 H les + riches = 2,5 milliards les + pauvres    Donc on voit le centre qui garde, et ce qui est rejeté.    On voit une fracture, en trois : 30% pop sécurisée (comme nous). 30% qui aspirent à cette situation. 30% qui n’ont aucune chance d’y être. Les migrants ne sont pas dans le 3ième groupe. Ils sont dans une situation poubelle).   30% populations sécurisées   30% périphériques   30% «surnuméraires «  75 millions migrants annuels    On voit : les états du centre : USA, Europe Ouest  Les états périphériques (Europe Est, Chine, Inde, Brésil)  Les états poubelles (Somalie, Tchad, Haïti, Moldavie)  Shangai, Buenos Air, … sont des nœuds, d’échange spéculatifs, des centres. Leurs centre - ville n’ont rien à envier aux sociétés USA,…  Inversement, à paris, on a des zones en périphéries. On est dans un monde où les fractures sont internes (donc c’est brouillé) mais aussi dans un monde interconnecté (internet). Ce monde caractérisé par un cercle vicieux :  Peur  sécurité  identité  peur (des autres)    Peur et sécurité vont de pair. Le non monde guette sans cesse et la population à un sentiment de vulnérabilité (peur), qu’on peut être relégué, on se sent menacé par des forces qu’on ne comprend plus. Cela pousse à prendre des mesures défensives, qui vont renforcer des mesures défensives, et faire peur aux autres. Cette situation correspond à Hobbes (17ième s.), Leviathan, a appelé l’ « état de nature «. Ça philosophie se développe aussi sur le « contrat social «. État de nature : tout ce passe comme ci, … état de fiction, comme ci il n’y avait pas de monde commun. Pas de guerre militaire (sinon état) mais de guerre réciproque, relation en miroir où les individus ont tous peur les uns des autres. Sentiment généralisé de peur et le seul moyen de sortir de cet état de peur est de passer un contrat social où il remette le monopole de la violence physique légitime. L’état va assurer la sécurité en faisant peur lui – même, on troque une peur contre une autre. Ils ont peur de l’état. Le rôle de se derniers est de faire peur  monarchie absolue. L’état de nature correspond très bien on monde où l’on vit. On se réfugie sur des bases identitaires.  Entre peur et identité, c’est moins perçu mais c’est extrêmement réel. Il est faut de dire que les individus tournent le dos à la modernité, à la globalisation. La revendication identitaire est une façon de la part de populations discriminées (entre autre) de trouver leur place dans la globalisation. Quand les ho sont réduits à la désolation, à l’immonde, il ne leur reste qu’une seule manière (imaginaire et fantasmatique) pour garder (l‘illusion) de leur humanité est d’affirmer leur identité en rejetant les autres dans l’inhumanité. On trouve à ce moment là sont identité des l’acte même d’agresser. Relation : le barbare est celui qui croit à la barbarie. La désolation est donc compensé par l’identité est cette dernière est affirmé par le rejet des autres.  On retrouve cela dans les conflits ethniques années 90. Aussi dans le terrorisme année 2000. On est dans les guerres de « civilisation « (« guerre juste, droits de l’ho, axe du bien). Ces guerres prétendent de faire des guerres aux barbares au nom de l’humanité.  On a des situations en miroir de peur réciproque, entre orient et occident ( J.ZIEGLER), livre : La haine de l’Occident. Le centre d’un système monde, a une certaine légitimité, ex des USA, il y a quelques années. Les peuples des périphéries aspiraient à être ainsi mais aujourd’hui, c’est fini. L’occident est victime des sentiments de haine de l’orient. Donc cela mène a une peur de l’occident (15%) par rapport à la montée de la chine, … et peur des populations occidentales des diasporas subalternes (avec peur des musulmans). On à une peur ces autres nous envahissent. Ce sentiment, cette peur est irrationnel et traduit un terrible manque de confiance en soit.  Ex : cas des minarets. On s’aperçoit que cette histoire est une nouvelle forme de racisme. Ce qui est inquiétant : on voit apparaître côté francophone, commence à se structuré politiquement. Il ya aussi des intellectuels qui écrivent dessus.    Aux USA : (le centre) on met en regard trois choses :  - Le déclin des USA, c’est un effondrement de leur légitimité. (avant c’était le pays du rêve américain). Ils sont détestés.  - 10000 milliards $ dette  - Et les dépenses militaires 484 milliards, par opposition à la Russie (60) et Chine (80).  Cette situation est typique des empires en déclin. On peut comparer avec l’empire romain qui était le plus fort militairement avant sa chute.    Il n’y a pas de reconnaissance mutuelle des identités possible. Donc tous les discours où nous seront riche de nos différences, tout cela n’est pas possible. Le problème est dans la désolation, dans la fracture.  Le non monde est donc de dénier dans sa qualité d’être vivant, parlant. Il ne leur reste donc que la confrontation identitaire pour se donner l’illusion d’être humain.  Il y a une double obsession : frontières entre « nous « et les « autres «  - de la frontière : aggravé par les déplacement, les migration par le fait qu’on est dans une soc de flux. Cela génère une obsession de frontière. Ex : garder les centres fermés, surveillance de papier et on externalise les frontières avec l’informatisation, … chez les « autres «.  - murs : (Palestine, Mexique), invasion de la pop de l’Amérique du Sud vers le Mexique. En Palestine, le mur sépare israélien et palestiniens. Il ya aussi des frontière invisible comme le « mousquito «, qui est un son envoyer et désagréable pour les ados a placer dans les endroits pour empêcher les ados d’y allé.  Une mixité, mélange, génère la pureté. L’existence d’une minorité est insupportable. Il y a trois manières de s’attaquer aux minorités :  - ségrégation (apartheid)  - assimilation. ( dilution / privatisation). L’assimilation, c’est faire comme tout le monde. Cela passe donc par la privatisation des identités, donc on connait mal le phénomène religieux (qui est social). On demande donc à la religion de se privatiser (on lui demande de disparaître). Et quand la minorité fait comme tout le monde on dit que l’on doit se séparer.  - Extermination : purification ethnique, manière de construire une identité. Une minorité identitaire est difficilement pensable.  La technique militaire et sécuritaire actuelle = guerre quotidienne, autrement dit, la frontière est de plus en plus floue (il y a de moins en moins de différence entre armée, milice privée ou société privée de sécurité).  Au 20e siècle, on a inventé la guerre totale (qui va se transformer en guerre quotidienne). La guerre n’est pas une affaire militaire, donc la population devient une cible potentielle (guerre 14 – 18). Il ya des guerres civiles plus nombreuses que des guerres extérieures. Dans la guerre quotidienne, il y a le terrorisme (qui suscite une peur constante, un état d’urgence permanente).  AL QUAIDA, est une organisation liquide (fluide) par excellence.  Dans cette guerre quotidienne, il y a une présence des images : les auteurs se cachent (ce qui suscite encore plus de peur) mais les victimes sont montrées. On passe donc du global au local.  Attentats du 11 Sept. Ils ont été faits pour identifier le mal (les USA), ce n’est pas une déclaration de guerre, ce n’est rien d’autre qu’un acte.  Donc la guerre quotidienne bloque, floue les autres guerres.

« Les grands chocs (pétroliers, ….) on dit que se sont des crises.

Hors crise = moment critique« crise » < grec krisis= cycles économiques ?= mouvement de liquéfaction ?= crise systémique ? (I.Wallerstein) , dont l'issue est soit la mort, soit une transformation.

C'est une brève rupture de l'équilibre.

On doit juger.

C'est un momentd'urgence qui se termine par un retour à la normal ou la mort.

Ce mot peut désigner soit des cycles économiques ( voy slide pourles graphes).

Soit, que la société est dans un mouvement de liquéfaction.

Donc ce mouvement continu est perçut comme crise,alors dans ce cas, l'ordre marchand est donc une crise.

Soit, c'est une crise systémique, de l'ordre marchand, et représente ledébut de la fin de l'ordre marchand.

C'est la thèse à laquelle on ne croit pas beaucoup (I.

Wallerstein croit cela).Ce que l'on entend par crise :Crise financière et éco, donc économie de spéculation, alimenté non pas par l'apport des actionnaires (qui ne l'est plus !).

Cetéconomie de spéculation, marche par le sur endettement (crise du « subprime »).

La solution qu'ils ont trouvée est de plus en plusendetter.

À terme, cela est source de conflit pour les futures générations.

Cela aura peut être comme conséquence des futuresgénérations de refusé de payer ou bien de renvoyer cela vers les classes pauvres, ou des conséquences dans le rapport pauvre /riche, biveau des pays en pouvant faire des guerres,….Il y a aussi, la crise sociale : il n'y a plus de population à exploiter tel que les paysans (accumulation primitive).

Le système vaatteindre ses limites, par 2 scénarios :1° augmentation du niveau de vie moyen à l'échelle du monde.

Donc diminution de la plus-value (peu probable) soit2° on se trouve face à des masses d'indice que ne seront même plus exploités.

Ils seront juste surnuméraires, des « inutiles aumonde ».

C'est une crise lourde de conflit et de guerre aussi.Il ya aussi la crise écologique : sera d'office envisagée.

Car c'est impossible que toutes les régions du monde s'alignent sur lesstandards de consommation de l'occident.

Il faudrait 5 ,5 planète pour faire chauffer cela.

On voit déjà les prémisses : pétrole,difficile accès à l'eau potable (gravissime), à l'air respirable, … on estime à 200 million de réfugiés climatique.

On accumule lesdettes : envers nos enfant, la nature, on accumule des déchets, les immondices matérielles, les immondices humains, lessurnuméraires.

Même pour ceux qui occupe le centre du système, ils ne sont pas à l'aise, sentiment de peur de se retrouver dansles exclus :Publicité 700 milliards $Armement 1200 milliards $Stupéfiants 400 milliards $Besoins de base : 50 milliards $Ces budgets ne sont là que pour gérer le malheur des riches, leurs désires,….

On ne peut pas dire que cette situation de malheursdes pauvres, permet le bonheur des riches.

Non car les riches ont dans un manque, car surplus de choses.

On est plus dansl'immondialisation, un « non – monde ».H.

Arendt (1906-1975), première femme philosophe connue mondialement.

Juive, disciple de Martin Heidegger (nazi).

Dès 33,elle quitte l'Allemagne et s'enfuit aux USA.

Et devient américaine.

Elle se fait connaître pour trois ouvrages : les origines dutotalitarisme(1951) : régime communiste comparé au nazisme.

Elle fait aussi, « condition de l'ho moderne » et aussi, elle se faitconnaître au tribunal lors du procès d'Eichmann, et elle y prend sa défense, en disant que la Shoa a été possible que par le bonfonctionnement logistique.

Il va y avoir une polémique, car elle fait des articles moqueurs et révoltants car elle disait que les juifspouvaient se révolter.Elle analyse le totalitarisme : non – monde = worldiness = désolation.

C'est un concept important chez elle.

Le totalitarisme estlimité au communisme et nazisme mais pas à Mao.

Ce régime est caractérisé, par un régime qui contrôle tout les aspectes de lavie sociale, de l'existence (vie privée, intérieure).

C'est un système destructeur mais aussi autodestructeur car il nie la réalité elle –même (déracinement).

C'est une vaste entreprise.

C'est une toute puissance de l'idéologie, elle dénie toute réalité et la dépasse.

2symptômes de se déni de réalité : 1° les photos retouchés dans les manuels d'histoires.

Le projet même du génocideArendt, reprend de Hegel un élément de sa philosophie, quelle retourne dans un sens politique.

Elle parle d'un élément essentielqui est la pluralité qu'elle tire de la phénoménologie (notre perception, sentiment du réel).

De la réalité vient la pluralité des pointsde vue que nous pouvons prendre sur un objectif, donc les choses vont nous apparaître comme un phénomène.Ex : le CUBE, il y a des dimensions qu'on ne voit pas, pourtant ce cube nous apparait comme étant réel.

Pourquoi ? Car comptepsychiquement sur la possibilité de prendre plusieurs point de vue, de pouvoir tourner autour.Arendt donne donc un sens politique à cela, car la réalité est la condition de tout sens commun, de toute communauté politique.Un monde commun pour elle est un monde produit par pluralité d'action, de paroles dans un espace public commun.Hors le système totalitaire, le projet explicite même, est de nier la pluralité donc un seul point de vue sur le monde, ce monde estcelui du parti donc du chef.

Les autres points de vue sont exclus, exterminés (exemple le point de vue du juif).

Or un déni de la. »

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