La société du spectacle de Guy DEBORD: les enjeux.
Publié le 15/09/2012
Extrait du document
«
spectacle » et fut une synthèse des critiques de l’international situationnisme.
En effet, Debord reprend
certains concepts développés par Marx, notamment l’idéologie, la réification, l’aliénation, la
séparation du travail, le fétichisme de la marchandise pour l’élaboration de sa thèse.
Selon Debord, le
capitalisme a aboutit et avait pour projet le spectacle.
Il appartient à l’organisation de la marchandise,
qui se renouvelle cycliquement.
Le spectacle est considéré comme une idéologie, dans le sens où il impose
une unique vision du monde (Weltanschauung) et justifié par les manifestations spectaculaires.
Cette vision du
monde est directement perçue chez les hommes en se mettant en scène de telle manière à ce qu’elle
soit placée dans leurs sens.
Le concept de spectacle est aussi l’outil servant à la propagande, par
l’intermédiaire des images véhiculées (pas seulement télévisuelles, mais aussi idéologiques) et du
fétichisme de la marchandise, ainsi on peut facilement prendre le vivant dans la vie et le remplacer par
l’aliénation.
Le capitalisme moderne dont découle le spectacle va radicalement changer ce qui a été
produit par la société dans le sens où il est sous une forme omniprésente, il s’agit d’une
nouvelle pseudo culture.
Le spectacle semble donc à la fois être un objet seul issu de la société de consommation et aussi il englobe
une exposition du mode de production voulue par le capitalisme moderne.
Dès lors l’ensemble du
monde se fragmente où les rapports d’objets sont remplacés par les rapports humains, toute trace de
vie semble corrompue, ainsi que les « spectateurs » s’aliènent au fur et à mesure.
II/Analyse de la société du spectacle selon Guy Debord
1) Une société illusoire
Le spectacle est ici présenté en tant que transcendance.
Il s’agit, tout comme la religion,
d’un instrument d’unification entre les personnes, avec ses dogmes, ses rites et ses espérances.
Debord considère que le spectacle est illusoire dans le sens où il ne représente pas la vie dans son essence, il
représente tout ce qu’il y a de plus chimérique.
Dans une société capitaliste où règne la séparation, le
spectacle tend à donner l’impression que la société séparée est réunie.
De ce fait, la société fragmentée
se croit totale alors qu’elle est dominée par l’un de ces fragments..
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