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La société du spectacle de Guy DEBORD: les enjeux.

Publié le 15/09/2012

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La Société du Spectacle
Guy Debord
 
La société du spectacle est un essai politique et philosophique publié en Novembre 1967, c’est à dire quelques mois avant la crise de Mai 68. Cet essai critique l’effet de l’économie de marché sur la société, et en un sens du fétichisme de la marchandise.
Il a été écrit par Guy Debord, le théoricien du mouvement protestataire des révoltes étudiantes « l’international situationnisme « à partir de 1957. Cet essai critique l’effet de l’économie de marché sur la société, et en un sens du fétichisme de la marchandise. L’objectif de sa publication est de se réapproprier sa propre vie, qui s’engouffre au fur et à mesure dans cette société « corrompue « par les effets du capitalisme sur le mode de vie actuel. La société du spectacle s’inscrit comme un ouvrage clef de l’international situationnisme et de Guy Debord dont une des principales idéologies était d’abolir le spectacle car il constituerait l’unique rapport social entre les hommes. J’ai choisi ce livre parce qu’il a prédit ce que la société actuelle est devenue, où la société « se ment à elle même «. Nous allons voir en quoi cette critique de la société de consommation est valable et se place dans une continuité et une rupture en étudiant d’abord la thèse principale de l’auteur pour ensuite opérer à une analyse de cette vision de la société et finir sur ce qui a suivi cette critique.
 
 
 
I/Thèse générale de l'ouvrage
                        Dans son livre, Debord s’inspire des critiques de Marx pour dénoncer « la société du spectacle « et fut une synthèse des critiques de l’international situationnisme. En effet, Debord reprend certains concepts développés par Marx, notamment l’idéologie, la réification, l’aliénation, la séparation du travail, le fétichisme de la marchandise pour l’élaboration de sa thèse. Selon Debord, le capitalisme a aboutit et avait pour projet le spectacle. Il appartient à l’organisation de la marchandise, qui se renouvelle cycliquement. Le spectacle est considéré comme une idéologie, dans le sens où il impose une unique vision du monde (Weltanschauung) et justifié par les manifestations spectaculaires. Cette vision du monde est directement perçue chez les hommes en se mettant en scène de telle manière à ce qu’elle soit placée dans leurs sens. Le concept de spectacle est aussi l’outil servant à la propagande, par l’intermédiaire des images véhiculées (pas seulement télévisuelles, mais aussi idéologiques) et du fétichisme de la marchandise, ainsi on peut facilement prendre le vivant dans la vie et le remplacer par l’aliénation. Le capitalisme moderne dont découle le spectacle v...

« spectacle » et fut une synthèse des critiques de l’international situationnisme.

En effet, Debord reprend certains concepts développés par Marx, notamment l’idéologie, la réification, l’aliénation, la séparation du travail, le fétichisme de la marchandise pour l’élaboration de sa thèse.

Selon Debord, le capitalisme a aboutit et avait pour projet le spectacle.

Il appartient à l’organisation de la marchandise, qui se renouvelle cycliquement.

Le spectacle est considéré comme une idéologie, dans le sens où il impose une unique vision du monde (Weltanschauung) et justifié par les manifestations spectaculaires.

Cette vision du monde est directement perçue chez les hommes en se mettant en scène de telle manière à ce qu’elle soit placée dans leurs sens.

Le concept de spectacle est aussi l’outil servant à la propagande, par l’intermédiaire des images véhiculées (pas seulement télévisuelles, mais aussi idéologiques) et du fétichisme de la marchandise, ainsi on peut facilement prendre le vivant dans la vie et le remplacer par l’aliénation.

Le capitalisme moderne dont découle le spectacle va radicalement changer ce qui a été produit par la société dans le sens où il est sous une forme omniprésente, il s’agit d’une nouvelle pseudo culture. Le spectacle semble donc à la fois être un objet seul issu de la société de consommation et aussi il englobe une exposition du mode de production voulue par le capitalisme moderne.

Dès lors l’ensemble du monde se fragmente où les rapports d’objets sont remplacés par les rapports humains, toute trace de vie semble corrompue, ainsi que les « spectateurs » s’aliènent au fur et à mesure.   II/Analyse de la société du spectacle selon Guy Debord 1)  Une société illusoire          Le spectacle est ici présenté en tant que transcendance.

Il s’agit, tout comme la religion, d’un instrument d’unification entre les personnes, avec ses dogmes, ses rites et ses espérances. Debord considère que le spectacle est illusoire dans le sens où il ne représente pas la vie dans son essence, il représente tout ce qu’il y a de plus chimérique.

Dans une société capitaliste où règne la séparation, le spectacle tend à donner l’impression que la société séparée est réunie.

De ce fait, la société fragmentée se croit totale alors qu’elle est dominée par l’un de ces fragments.. »

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