Sociologie du communisme de Monnerot (Jules) - Fiche de lecture

« humaine une fln et un sena.

L'individu est appelé, comme dans toute religion, à se dépasser.

Il y a participation du parti et de la religion séculière .

Celui-ci est la réalisation de celle-là, une réalisation toujours en devenir.

De même, il peut y avoir participation du parti et du chef.

Un " cuHe du chef " apparait comme le terme ultime du transfert, une sorte d'incarnation du parti.

Il y a même, selon Jules Monnerot, une fonction de l'au-del• dans le communisme.

Elle est assumée par le futur.

5 Revenant sur ces thèmes en 1963, l'auteur estimait que l'empire communiste se trouvait à la croisée des chemins, condamné à choisir entre sa doctrine et sa pulaaance.

Il voit ses dogmes se désagréger, notamment la croyance dans le dépérissement de l'Etat, dans la mission universelle du prolétariat, dans la transformation radicale et définitive de l'homme.

6 La dissidence chinoise lui parait significative de ce déclin.

L'U.R.S.S.

est acculée à se convertir à une écono­ mie plus rationnelle, mais plus elle avance dans cette voie, plus elle donne prise aux accusations de " révision­ nisme"· Le fait qu'un parti révolutionnaire léniniste tota­ lement Indépendant de l'U.R.S.S.

a mis la main sur un ap­ pareil d'Etat dans un immense pays rend problématique l'avenir de l'entreprise .

Mais, selon Jules Monnerot, l'orga­ nisation subversive subsiste.

Une grave crise économique et sociale, à l'échelle mondiale, pourrait encore donner au communisme de nouvelles chances de conquête.. »