Socotra

« Socotra 2a1 sous l'autorité du sultan Mahrl de Qishn.

Après l'ouver­ ture du canal de Suez, la Grande-Bretagne cherche à contrôler ce relais.

sur la ro~e des Indes, pale au sultan une petite subvention à partir de 1876, puis y établit en 1886 son protectorat, qui prend fin avec l'Indépendance du Sud-Yémen, en novembre 1967.

4 Les habitants de Socotra vivent essentiellement de la piche.

· La partie occidentale de l'ile, à peu près tota­ lement privée d'eau et déserte, contraste avec la partie orientale dotée · d'une végétaUon luxur.lante où se remar­ que le dragonnier (dracaena) qui a valu le surnom par lequel les Anglais désignent Socotra, " l'ile de la plante du sang du dragon "· Quelques cultures (d'énormes potirons entre autres), et l'élevage font vivre malgre­ ment 'les habitants.

5 Pendant la seconde guerre mondiale, la Royal Air Force avait une base à Socotra.

En revanche les Britan­ niques n'y entretenaient pas de base nav~le.

Socotra ne disposait pas de vrai port, mais seulement de mouillages au large de Hadibou, la capitale, de Kouadhoub et Kallansiya, qui deviennent souvent inutilisables pendant la mousson du sud-ouest.

Pourtant, la République démo­ cratique populaire du Yémen a accordé à Socotra des facilités aux navires soviétiques de l'océan Indien et l'ile est considérée par les Américains comme une base navale soviétique où peuvent relâcher les 28 navires (chiffre de 1975) de la flotte soviétique de surface de l'océan Indien, et, surtout, ses sous-marins.

C'est d'ail­ leurs à cause de cet établissement que le Pentagone a obtenu du sultan d'Oman des facilités similaires dans l'ile de Masslrah • ..,..

Voir aussi : FPLOGA, Oman, Sud-Yémen,. »