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Sommes-nous responsables de notre bonheur ?

Publié le 02/11/2010

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On a souvent l'impression que notre bonheur ne dépend pas de nous, car nous ne maîtrisons pas tout de notre existence : par exemple, lorsque des évènements imprévus surgissent, le hasard ( ou, diront certains, le destin) nous met en présence d'êtres ou de situations qui peuvent nous rendre heureux ou malheureux, indépendamment de notre volonté ! cependant, s'en tenir à cela, ce serait finalement renoncer à être heureux, cra comme dit Freud : \" On aimerait dire que le dessein que l'homme soit heureux n'est pas contenu dans le plan de la création\". Certes, on ne peut éliminer l'imprévu de notre vie, mais on peut se montrer capable de l'affronter et d'en tirer le meilleur ; on peut faire en sorte que la crainte de l'imprévu ne nous empêche pas d'aller au bout de nos aspirations.

« connaissance de ses désirs, de ses aspirations et leur réalisation. II.

L'obstacle au bonheur, c'est plutôt nous ! Si le macrocosme ne dépend pas de nous, le bonheur repose sur un accord extérieur et l'intérieur dépend de nous. 1.

On croit que les obstacles au bonheur sont extérieurs, mais ils sont plutôt intérieurs : * conscience malheureuse* désirs ne pouvant pas être comblés* savoir douloureux de ce que nous sommes et de ce que sont les choses 2.

Si notre action sur le monde extérieur peut être limitée, d'où une certaine impuissance, il peut y avoir unepuissance sur soi, c'est ce qu'enseignent les sagesses stoïciennes ou épicuriennes : * travailler à maîtriser ce qui dépend de notre désir et de nos représentations (la mort et le hasard)* accorder nos désirs avec le monde (principe de Descartes « changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde ») etavec la nature.* se contenter de ce qui est et accepter ce qui nous anime (stoïcien)* se tourner vers des activités qui ne dépendent que de nous (vie contemplative), cf.

Aristote. 3.

La connaissance de soi permet : * de mieux savoir ce que sont nos désirs, et donc, de ne pas se perdre dans des désirs mimétiques, sources desouffrance.* de prendre conscience de l'altérité de l'autre et d'accepter que son bonheur ne dépende pas que de vous. 4.

Il faut jurer d'être heureux si « le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté » (Alain). III.

Le bonheur : est-ce vraiment un état à rechercher ? Non, c'est l'état d'être heureux est un état qui ne peut durer et donc être. 1.

Or on peut penser que cet état n'est pas accessible si on entend par là totale satisfaction, renouvellement dudésir, difficulté d'être sage. 2.

Le bonheur n'est pas dans un état mais plutôt dans la recherche de cet état.

(La chasse plutôt que la prise,Pascal).

Et si l'état de bonheur pouvait être là, peut-être en découlerait-il un ennui mortel. 3.

Tout ne dépendant pas de nous, on devrait plutôt se donner d'autres buts qui, eux, dépendent de nous : * la vertu (Kant) : se rendre digne d'être heureux* la joie (Spinoza) : accessible \Sujet désiré en échange : Faut-il libérer le désir ou se libérer du désir ?. »

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