Sommes-nous tous des consommateurs aliénés ?

« Le consommateur n'est pas un homme libre Le systeme capitaliste obeit a un principe de croissance constante.

II utilise tous les moyens pour obliger les personnes a consommer.

Exister socialement, c'est avant tout etre capable de consommer. Le systeme capitaliste doit toujours croltre ous les maux qui tou- I chent de proche en proche les societes libe- rales (chomage, inflation, .[La publicite] est I'image prestigieuse de l'abondance, mais surtout le gage repete du miracle virtue) de la gra- tufted, Jean Baudrillard, La Societe de consommation crise de surproduction, etc.) ont une seule ori- gin: le principe de crois- sance constante.

L'eco- nomie se soumet elle- meme a une exigence tyrannique: toujours conquerir de nouveaux marches, et donc de nouveaux consom- mateurs. Les besoins humains sont limites Puisque nul ne peut manger un bceuf par jour, dormir dans trois lits a la fois, et qu'il faut neanmoins que l'econo- mie croisse, it est neces- saire de creer artificiel- lement de nouveaux be- soins.

La publicite s'en charge.

Les banques pro- posent des credits a la consommation.

Le but de toute existence n'est plus de consommer pour vivre, mais de vivre pour consommer.

La consommation definit toutes les valeurs sociales Celui qui, parce qu'ilne gagne pas assez d' argent ou parce qu'il est au chomage, doit se contenter du minimum, est marginalise.

Il cesse d'être considers.

Au contraire, ce sont le superflu et le luxe qui sont les signs de la reus- site sociale.

Etre res- pect& c'est pouvoir consommer autant que son voisin, et si possible plus. La publicite est une technique de manipulation des consciences.

Toute la societe est organisee en vue d'obliger les personnes a consommer des credits, des assurances, des biens totalement superflus.. »