Sous quelle(s) forme(s) et à quelle(s) condition(s) l'art, notamment la littérature, peut-il être une forme de libération ?
Publié le 06/10/2011
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C'est parfois le cas d'ex-dominé rejetant les dominés actuels. L'expression d'un tel sentiment se retrouve dans l'art notamment dans La Place, œuvre d'Annie Ernaux, où n'étant plus sous l'emprise de la domination parents/enfants et sociale, se moque de son ancien milieu et le méprise. Ici l'art amène pas à libération car il y a rejet des dominés par les ex-dominés. Il n'y a donc pas libération. Annie Ernaux n'aide pas ses parents dans un ascension sociale qui purrait entraîner leur libération mais les critiques avec satire afin de s'exclure elle-même de ce milieu.
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- R. Huyghe affirme que, par l'art, « le monde devient plus intelligible et accessible, plus familier ». Sans vous limiter au seul domaine de la peinture, mais en vous appuyant sur votre expérience de la littérature, de la musique, du cinéma ou de toute autre forme d'expression artistique, vous direz, dans un développement composé, si l'art vous apparaît comme le mode privilégié de compréhension du monde.
- Que pensez-vous de cette opinion d'Emile Faguet : « La littérature française n'est point populaire, parce qu'aucune littérature n'est populaire. Il faut en prendre son parti : la littérature et l'art ne sont populaires qu'à la condition d'être médiocres ». ?
- Que pensez-vous de cette idée de J. Bayet : «Le classicisme est un équilibre, de pensée, de sensibilité et de forme, qui assure à l'œuvre d'art un intérêt humain et une diffusion universelle. L'ordre, la clarté, la plénitude, la maîtrise consciente en sont les signes apparents. Mais on ne saurait parler d'«époque classique»; en un temps donné, une littérature offre, à côté des «classiques», des retardataires et des novateurs. Il n'y a que des «auteurs classiques», ou même parfois seule