Se souvient-on des choses ou de soi-même ?
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
I. — Il faut distinguer deux mémoires : Il y a une mémoire impersonnelle, qui se rapproche de l'habitude, et qui consiste à utiliser les connaissances antérieurement acquises. Dans ce cas, on ne se souvient que (les choses. Par exemple à force de relire un texte, je suis devenu capable de le réciter facilement. Connaître les mots d'une langue de manière à savoir s'en servir au besoin, c'est encore là de la mémoire impersonnelle ; et on peut en dire autant de toutes les connaissances qui, sans éveiller un souvenir personnel, sont emmagasinées dans la mémoire, prêtes à surgir à notre premier appel.
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