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STENDHAL : 1783-1842. VIE ET OEUVRE

Publié le 21/02/2012

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stendhal

Contemporain de Chateaubriand, dont il déteste le style et les idées, de Lamartine, de Victor Hugo, de George Sand, en un mot de la première génération romantique, c'est un isolé, qui connaît et cultive son originalité, et regarde d'un oeil ironique la renaissance chrétienne et spiritualiste inaugurée au lendemain de la Révolution. Alors que le romantique prétend participer à la vie sociale, poire à la vie cosmique, Stendhal, lui, s'isole dans le culte du moi (égotisme). Ce« moi« si particulier est pourtant dépendant de l'époque par bien des traits qui le rapprochent des romantiques:

- Son enthousiasme pour Napoléon (cf. Balzac, Hugo). Son goût pour les aventures romanesques.

- Son culte des passions fortes: amour, ambition....

stendhal

« dans sea espoirs de gloire, it se console par les voyages, la musique de Cimarnsa, les livres, les tableaux, le souvenir de 1'Empereur, l'amour de l'Itolie libre et passionnee, sa seconde patrie, et par des oeuvres d'imag(nation, o1 des jeunes gens beaux et audacieux vivent une vie d'amoor et d'action temeraire, qui est le contraire de son existence lui, Bros homme presque difforme, aux morns professions d'inten- dant et de consul dans une petite ville. SA VIE: Henri Bey le (en 1817, it prend le pseudonytne de Stendhal) est ne 8 Grenoble is 23 janvier 1783, d'un pare avocet, qu'il deteste, et d'une mere d'origine italienne. 1) 1783-1800 : Venter provincial et familial. Enfance passee a Grenoble, dans un milieu bourgeois, ferme, etroitement royaliste et conservateur.

A 7 ans it perd sa mere ; it va desormais souffrir de la durete de son pare, de la tyrannie de son precepteur, l'Abbe Raillane, de la mechancete de tante Seraphine, personnages que l'on trouvera plus ou moins transformes dans sea romans.

Les petitesses de la vie provinciale lui pesent, malgre refrac- tion de sea deux sceurs. 2) 1800 -1814: Reconverts de l'Italie et de la vie militaire. En 1800 it part en Italie comma sous-lieutenant de dragons.

C'est d'abord l'enchantement, puis bientdt la deception ; it demissionne et vita Paris (1800-1802).

II voudrait etre Molibre et etudie scienti- fiquement les caracteres.

Pour vivre, it devient fonctionnaire au Ministere de la Guerre, et, comme intendant, it suit l'Empereur en Allemagne et en Russia ; it est done bien place pour voir l'envers du decor s de la gloire militaire.

La chute de ('Empire brise sa carriere. 8) 1818 -1824: Milan et la critique d'art.Mis en demi-solde, ii vit A Milan, dans netts Italie gull idollitre° C'est is *lode la plus heureuse de sa vie : it y frequente ecrivains liberaux, thOltres et actrices ; it Bait sea premiers ouvrages, unique- ment de la critique d'art : Vies de Haydn, Mozart, Mitastase (1814), Histoire de la peinture en Italie (1817) et Rome, Naples et Florence (1817). 4) 1821 -1880: Paris on la Janie romanesque. Sa renommee naissante le ramene A Paris.

Il s'y ennui°, sauf lors- qu'il est amoureux, puce qu'il n'a pas d'argent, parce qu'il regrette sa chore Italie, puce qu'il etouffe dans l'atmosphere reactionnaire de la Restauration ; mais ii Omit beaucoup, sans grand Numbs com- mercial : dans &eli espoirs de gloire, il se console par les voyagea, la musique de Cimaro11a, les livres, les tab.leaux, le souvenir de l'Empereur, l'amour de l'It1lie libre et passionnée, sa seconde patrie, et par des œuvres d'imaalnation, ofl des jeunes gens beaux et audacieux vivent une vie d'amoùl' et d'action téméraire, qui est le contraire de son existence à lui, ~~ homme presque ditrorme, aux mornes professions d'inten· dant et de consul daDS une petite ville.

SA vtS: He~~ti Beyle (en 1817, il prend le pseudonyme de Stendhal) est né à Grenoble le 23 janvier 1?83, d'un père avocat, qu'il déteste, et d'une mère d'origine italienne.

t) 1'783-1800: L'enfer provlnelal et famiBal.

Enfance passée à Grenoble, dans un milieu bourgeois, fermé, étroitement royaliste et.conservateur.

A 7 ans il perd sa mère; il va désormais souffrir de la dureté de son père, de la tyrannie de son précepteur, l'Abbé Raillane, de la méchanceté de tante Séraphine, personnages que l'on trouvera plus ou moins transformés dans ses romans.

Les petitesses de la vie provinciale lui pèsent, malgré l'affec- tion de ses deux sœurs.

· 2) 1800-1814: Découv811e de l'Italie et de la Vie militaire.

En 1800 il part en Italie comme sous-lieutenant de dragons.

C'est d'abord l'enchantement, puis bientôt la déception; il démissionne et vit à Paris (1800·1802).

Il voudrait être Molière et étudie scienti· fiquement les caractères.

Pour vivre, il devient fonctionnaire au Ministère de la Guerre, et, comme intendant, il suit l'Empereur en Allemagne et en Russie; il est donc bien placé pour voir • l'envers du décor • de la gloire militaire.

La chute de l'Empire brise sa carrière.

3) 1813-1824 : Milan et la erlti.qae d •art.

Mis en demi-10lde, U vit à Milan, dans ceth,ltalle qu'U idolAtre' C'est la période la plus heurense de sa vie : U 1 fréquente écrivains libéraux, thê&tres et actrices ; U écrit ses premi81'8 ouvrages, unique­ ment de la critique d'art: YÏBI l.

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