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La structure sociale et ses déterminations : les facteurs de la dynamique historique

Publié le 11/10/2011

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La constitution de classes sociales aux intérêts distincts, voire opposés, entraîne une lutte pour le pouvoir. Pouvoir réel bien sûr, qui consiste dans la maîtrise des institutions qui permettent de régler la vie sociale selon certains critères (l'État)...

« temps qu'il « redistribue » les cartes au niveau des classes sociales elles-mêmes, compte tenu de leurs positions respectives dans la production et dans les rapports de propriété au sein des­ quels elle s'organise.

L'évolution des sociétés met d'ailleurs en relief ce qu'on peut appeler les facteurs de la dynamique histo­ rique : développement des forces productives, et contradictions, pouvant en résulter périodiquement au sein des rapports sociaux.

On comprend ici que l'étude de la société requière une attention particulière portée aux échanges et à la division sociale du travail qui en est le corollaire.

• La constitution de classes sociales aux intérêts distincts, voire opposés, entraîne une lutte pour le pouvoir.

Pouvoir réel bien sûr, qui consiste dans la maîtrise des institutions qui permettent de régler la vie sociale selon certains critères (l'État), et sanctionne un rapport de forces existant d"ores et déjà au niveau social.

Le rôle de la violence dans l'histoire ne doit pas s'entendre au sens restrictif de violence physique.

La lutte des classes, même si elle ne prend pas une forme violente apparente, n'en est pas moins déterminante dans la mesure où elle tend à définir, à chaque étape, des relations de domination et de servitude .

• Mais, comme le fait remarquer Rousseau, «le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit, et l'obéissance en devoir» (Contrat Social, livre 1, chapitre 3).

L'analyse des différents types de société qui se sont succédé à partir de l'avènement de la division sociale du travail montre que toutes les puissances établies ont «sécrété» leur propre droit , c'est-à-dire ont cherché à cod if ier dans des tex­ tes à valeur normative et justificative le rapport de forces sur lequel elles reposaient.

On comprend ainsi la diversité des con­ ceptions du droit.

et des critiques dont elles ont pu faire périodi­ quement l'objet chaque fois qu'un penseur a pu déceler , pour des raisons historiques précises, l'entreprise de justification qui se cachait sous les textes (cf.

Pascal, « Ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste>> ; cf.

aussi Rousseau et Marx).

La justice elle-même, à la fois comme institu­ tion et comme représentation morale, ne semble pas avoir échappé aux processus idéologiques généraux qui tendaient à lui donner le contenu normatif le plus conforme aux exigences de la société en place.· • Il n'en reste pas moins vrai que des aspirations morales ont pu se faire jour périodiquement , mais dans des formes et des moda­ lités qui n'échappaient nullement au contexte .

L'idée d'un devoir, moral ou politique , a pu, dans certaines circonstances, constituer un facteur décisif de transformation et de dépassement du réel.

ne serait-ce qu'au niveau des mobiles concrets qui semblent avoir animé les hommes.

(Cf.

Hegel : La raison dans l'histoire ; cf.

l'exemple concret de l'éthique propre à la Résistance antinazie pendant la dern ière guerre .) La fonction de l'esprit critique pourra. »

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