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Suffit-il de faire ce que l'on veut pour être libre ?

Publié le 25/02/2011

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On n'est pas pleinement libre ni pleinement déterminé. Mais nous sommes à la fois libres, capable d'un libre arbitre, et en même temps soumis à différentes lois déterminantes ou morales. Dans tous les cas le point commun est l'absence de contrainte. On qualifie de libre un objet matériel ou un processus lorsqu'il est soustrait à un ensemble de conditions déterminées auxquelles il serait ordinairement soumis. L'adjectif « libre « s'applique en particulier au comportement humain. Que signifie être libre ? Quand l'être humain est-il responsable de ses actes ? Quelle doit-être la nature de la réalité pour que l'être puisse se dire libre ? Comment se caractérise la liberté socio-politique ?

« Suffit-il de faire ce que l'on veut pour être libre ? L'opinion commune pense que oui, si l'ont fait ce que l'on veut on est libre.

Passer au dessus de toutes les contraintes qu'il y a entre moi et ma liberté : les lois.

Mais sinous supprimons les lois, et que je peux faire ce que je veux, les autres peuvent aussi faire ce qu'ils veulent, dans ce cas je deviens vulnérable aux yeux des autres, etj'accepte que eux aussi ait le même liberté que moi, quitte à ce que la liberté des autres empêche ma liberté.

On peut donc se demander s'il suffit de faire ce que l'onveut pour être libre.

Soit je suis libre en faisant ce que je veux, mais dans ce cas suis-je près à accepté que les autres soient capable des même choses que moi.

Soit jepense que ce n'est pas ce que je veux qui détermine ma liberté, mais dans ce cas qu'est-ce que la détermine .

Nous allons voir dans une première partie nous allonsvoir que la liberté veut dire que c'est moi qui décide, puis la confusion désir volonté et enfin la place de la volonté dans la liberté. La définition que l'opinion commune donne de la liberté est donc en opposition total avec une chose : la loi.

En effet, ce qui m'empêche de faire ce que je veux dansle monde actuel sont les lois instaurés par le régime de mon pays.

Ces lois sont vus comme étant injuste, parce qu'elles vont à l'encontre de ce qu'il y a de plus naturel.Par exemple, à l'époque de Calliclès ,les conventions imposées par les lois humaines sont de favoriser les esclaves (les plus faibles), nuire au plus forts ( auxhommes libres).

Ce qui est opposition avec les lois de la nature puisque dans celle ci le plus fort domine et le plus faible est dominé.

Mais on peut se demander si cesystème serait le meilleur ? Et si nous n'avons pas des exemples dans notre histoire pour nous en dissuader ?Cette définition de la liberté, nous amène donc à penser que cette notion passe par nos expériences personnelles.

En effet, Calliclès défend un concept particulier dela liberté qui est basé su l'individualisme.

Mais ce concept ne peut être généraliser : prenons l'exemple d'un prisonnier, le simple fait d'avoir une visite d'un prochepeut le faire sentir libre.

Alors que pour d'autre non emprisonner, cela peut-être vécu comme une contrainte et donc tout le contraire d'une liberté.

Ce sentiment quej'ai de ma liberté ne peut donc pas être transposable chez quelqu'un d'autre, car ce sentiment repose sur une force me concernant à travers mon expérience, mon vécu,mon intériorité, ..

C'est la force des passions.

Ces passions sont interpréter par Calliclès comme étant le moteur de ma vie.

Cette même passion donc, que Calliclèsdécrit comme étant une liberté, nous fait devenir dépendant, on ne peut donc plus être libre.La vison de Calliclès peut donc être contestable.

En effet, il confond désir et volonté.

Pour la plus part des gens, ce que l'on désir c'est ce que l'on veut.

Pour l'amour,ils pensent que désiré une personne, c'est la vouloir.

Or le désir se rapproche plus de l'envie que de la volonté.

La grande différence entre les deux, c'est que l'un faitpartie du domaine de la raison, et l'autre des passions, 2 domaines complètements opposés.

La raison, c'est mettre en acte ses désirs, c'est chercher l'adéquation entreles moyens et la fin.

Or mes désirs, n'ont pas de cause identifiables.

J'ai la volonté de réussir car je ne veux pas décevoir mon entourage par exemple.

Mais unepassion pour l'art ne s'explique pas, même si elle est transmise le transmetteur ne peut lui même pas identifier le pourquoi de cette passion.

Nous avons pas decontrôle sur nos passions, elles peuvent nous menez à l'endettement par exemple ou encore à la solitude.Après avoir vu que être libre veut dire que c'est moi qui décide nous allons voir la confusion entre désir et volonté.La passion, selon Calliclès, désigne un désir puissant.

Une tel désir nécessite donc du courage et de l'intelligence, en effet, une passion peut-être mal vu par les autresqui peuvent me tourner en dérision, par exemple une personne passionner par une partie du corps peut être vu comme un fanatique.

Au sens fort du terme, le motpassion désigne ce qui passe au dessus de ma volonté.

On dépend d'un objet, même lors d'une passion amoureuse, l'Homme faisant l'objet de cette passion est vucomme un objet.

On découvre un sentiment d'insatisfaction, pour le passionner d'art, il va être heureux lors d'un inquisition, mais jusque quand ? Car l'envie d'enacheter une second puis une troisième va revenir.

Une passion n'a pas de fin.

Le mot passion vient du latin « patior » qui a donner les mots passif, patient , ..La raison, elle appartient à la volonté.

La raison, c'est lorsque j'agit de façon réfléchis.

C'est quand c'est moi qui décide de faire ou de ne pas faire une chose selon masuituation : émotionel, financière, ..

C'est aussi selon mon expérience personnel.

En effet, les erreurs que j'ai commis dans mon passé, je vais faire tout mon posiblepour ne pas les recommencé par exemple si une fois j'ai perdu une grosse somme d'argent en jouant, je ne vais plus jouer.

Sauf si le jeu est devenu une passion, dansce cas je ne réfléchirais pas et je miserai une somme encore plus grosse du au sentiment d'insatisfaction. Après avoir vu cette confusion, nous allons voir la place de la volonté dans la liberté. L'indépendance consiste à faire tout ce qui me plaît, laisser libre cours à mes désirs, sans ordres à recevoir ou de compte à rendre aux autres : je ne dépend depersonne d'autres dans mes actes, mes pensés, mes désirs,...

je suis le seul à l'origine de tout ce que je fais.

En ce sens on ne voir pas pourquoi on ne pourrait pas enfaire un synonyme de liberté.

Or ce n'est pas le point de vue de Rousseau dans les Lettres écrites sur la montagne (1764), il va même jusqu'à dire que ces 2 motss'excluent.

Quand on examine attentivement chaque situation supposées définir l'indépendance , par exemple celle d'une personne qui créer sa propre entreprise pourne plus recevoir d'ordre d'un patron et de pouvoir faire ses propres choix indépendamment de celui d'une tierce personne, on constate que dans la réalité,l'indépendance n'est qu'une illusion.

Sur le plan individuel on dépend toujours de quelqu'un parce qu'on fait parti d'une société.

En effet, un patron d'entreprise vadépendre de la loi, des marchés financiers, de la concurrence, des plafonds ou des quotas fixés par l'État, … Ce que j'expérimente dans la société d'est pasl'indépendance mais l'interdépendance.Ce n'est pas la même chose de chercher à se faire plaisir selon sa volonté.

Dans le premier cas il s'agit bien souvent d'une illusion.

Dans le 2ème ça, nous avons à faireà une nécessité.

Soit, je suis soumis à volonté d'un autre, ainsi quelqu'un d'autre me dit quoi faire cela relève de l'hétéronomie (c'est le fait de l'incapacité de régir deses propres lois, de ne pas agir selon sa propre volonté) voir de l'aliénation.

Soit je soumets quelqu'un d'autre à ma volonté et dans ce cas, c'est une tyrannie.

Soit jefais ma propre loi, celle en fonction de mes choix et la cela s'appelle l'autonomie.

C'est le seul cas qui correspond à la liberté.

Comme par exemple, lors de ladécolonisation les peuples qui demander leur autonomie interne puis complète dans le seul but de la liberté.

Ainsi Rousseau nous invite à considérer une définitionplus restreinte de la liberté cars si on généralise trop le mot « liberté » on lui fait perdre tout son sens.Nous avons deux façon de consedéré la liberté.

Nous avons une considération morale qui relève de la liberté individuelle, et donc se rapprocher le plus possible deréaliser ses volonté.

Et la considération politique, celle de la liberté collective.

C'est cette dernière considération qui fait que je pense que mes libertés dont réduites àcauses de lois.

Mais de par cette liberté collective, et de part ces lois, ma propre liberté est plus grande que s'il n'yen avait pas.

En effet, on dit souvent que ma liberté s'arrête la ou commence celle des autres.

Mais dans ce cas la liberté des autres s'arrête là ou la mienne commence,c'est pou sa que je suis libre.

Si celle des autres ne s'arrêtait pas, la mienne ne commencerait jamais, et c'est ainsi pour tous les hommes de ma société.

Donc c'est unfait une chance que j'ai d'avoir des lois qui arrête la liberté des autres pour que la mienne commence. En conclusion, je pense que faire ce que je veux me suffit pas à ma liberté.

En effet, il y a tout d'abord certaines règles collectives à respecter : les lois.

Sans elle, maliberté en serait moindre que celle d'autre, et je ne réaliserai pas tout ce que je veux, donc je ne serais pas libre.

De plus, si je suis arbitraire et défend mes propresinterets, je n'en deviens pas moins exclu de la société, puisque l'arbitraire est le contraire de la vison collective de la liberté.. »

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