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Suffit-il de voir le bien pour le suivre ?

Publié le 28/03/2012

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"La vie de quiconque qui déploie son activité en respectant les règles de la vertu ne manquera pas d'être heureuse". En effet, pour Aristote et pour chaque être humain le bien est une sorte d'idéal à atteindre car il nous permet d'être meilleur et d'acquérir un bonheur suprême. Le bien est donc une fin suprême qui procurerait à l'homme une satisfaction totale. Connaître ce bien suprême c'est être en mesure d'agir comme il convient afin d'acquérir le bonheur et la vertu. Le bien est la loi morale, ce qui nous guide pour être le plus vertueux possible. Il semble donc naturel de penser que la connaissance du bien nous permette de réaliser la meilleure action car elle sera la plus éclairée et donc la plus bénéfique et vertueuse. Il est donc dans la nature de l'homme de chercher le bien et de vouloir le suivre car voir le bien et ne pas le suivre serait contradictoire. Cependant, cela ferait de l'homme un être purement rationnel donc toujours guidé par sa raison. Or, l'homme agit parfois sans réfléchir et se laisse entraîner par le mal dont la passion. Dès lors, l'homme pense parfois qu'une chose bonne moralement n'est pas toujours celle à suivre et est ainsi confrontée à des conflits moraux. 

« pas claires et distinctes.

Parfois on ne sait pas quoi choisir, tout nous est égal.

Ainsi, on fait souvent de mauvais choix etchoisissons le mal à défaut du bien puisqu'on ne sait pas quel choix reflète le bien.

D'autre part, pour Socrate, la vertu est del’ordre du savoir : si l’on sait où se trouve le bien, on le veut et on le suit.

Cependant on peut parfois pensersuivre le chemin du bien et finalement se tromper.

En effet, quelque fois nous commettons un acte qui nous paraît être lemieux pour nous et au final nous regrettons ce choix là.D'autre part, d'après Kant, l'homme est libre et cette liberté lui permet de choisir ou non une maxime contraire à la loimorale.

Ainsi, même l'homme raisonnable n'est pas obligé de choisir le bien, il établie ses choix en fonction de sa raison maisaussi de sa sensibilité.

Il est pour ou contre la loi morale.

L'homme est donc libre et cette liberté de l'homme est avant tout unpouvoir de désobéir aux lois naturelles comme le bien.

La liberté de l'homme peut donc parfois jouer comme une brèchescandaleuse dans l'harmonie du monde car elle laisse la liberté au mal.

En effet, ce choix du mal est un abus de liberté.Par ailleurs, pour le philosophe Kant dans son oeuvre les fondements de la métaphysique des moeurs, il existerait une loimorale qui permettrait le bien.

En effet, pour Kant "L'homme est mauvais par nature ce qui signifie qu'il a conscience de la loimorale mais qu'il a cependant admis dans sa maxime de s'en écarter".

Ainsi, d'après Kant, l'homme possède une loi moralequi lui fait prendre conscience du bien.

Cependant, l'homme serait par nature mauvais malgré le fait qu'il ait conscience dubien.

En effet, il connaît le bien et suit quand même le mal.

Ainsi pour Kant même l'homme qui connaît le bien ne le suit pasforcement car le mal est puissant.

C'est pourquoi l'homme doit s'éduquer car il ne suffit pas de posséder la raison pour suivrele bien.

Au contraire, il faut exercée la raison pour sortir du mal.

C'est l'exercice de la raison qui abouti au bien, l'homme peutdevenir un être vertueux par la médiation de l'exercice rationnel.

La conversion est donc possible puisque l'homme gardetoujours un sentiment de respect pour la loi morale.Par ailleurs, dans son oeuvre métamorphoses, Ovide dit "video meliora proboque deteriora sequor" soit "Je vois le meilleuret je l'approuve, cependant je suis ce qui va me détruire".

Ainsi Ovide montre que l'homme a conscience du bien et du malcependant la passion est plus forte que la raison ce qui abouti à l'avènement du mal.

De plus, le personnage Médée, avant detuer ses enfants dit "Je comprend bien l'énormité du mal que je vais commettre mais ma colère est plus forte que mesréflexions".

Ainsi, Médée, même en distinguant le bien et le mal, succombe à ses passions.

En effet, les Grecs et notammentles tragiques comme Eschyle, Sophocle et Euripide, ont senti que l'homme était entraîné, malgré lui, par ses passions.

Ainsi,la raison succombe à ces désirs et le mal prend le dessus sur le bien.

La raison n'est plus apte à guider le corps ni l'esprit del'homme quand celui-ci se laisse envahir par ses passions.

Ainsi, le philosophe Aristote parle de l'incontinent.

Il connaît etdésire le bien mais sa passion l'oblige à suivre le mal.

L'incontinent n'est pas mettre de ses ardeurs et agit contrairement à sonintention.

Cependant, on peut éduquer l'incontinent car il regrette souvent ses mauvaises actions.

De plus, Charles Baudelaire dans Les fleurs du mal dit " Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste qui berce lentement notreesprit enchanté et le riche métal de notre volonté est tout vaporisé par ce savant chimiste".

En effet, d'après Baudelaire, lemal guide souvent l'homme qui est amputé de toute volonté contre celui-ci.

Ainsi, l'homme est mauvais et ne suit pas lebien.

Il ne possède plus la volonté de combattre le mal et d'accepter le bien, il est possédé par le mal.

L'homme par nature cherche le bien pour être vertueux, cependant il ne suffit pas de voir le bien pour le suivre à la lettre.

Eneffet, l'homme ne prend pas toujours conscience du bien et peut ainsi déraisonner.

De plus, l'ignorance et le mal échappe àl'emprise de la volonté.

Ainsi l'homme ne suit pas le bien et n'est pas maître de ses désirs, ce qui lui enlève une part de saliberté.

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