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Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

Publié le 20/10/2012

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conscience
Sur le fronton du Temple de Delphes est écrit « connais-toi toi-même «. Tout homme est certain de se connaître tel qu'il est grâce à sa conscience. La conscience est l'intuition que l'esprit a de ses états et de ses actes. Et la conscience d'être est l'image, la perception que l'on a de soi-même. Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Même si la réponse à cette question semble parfois évidente, avoir conscience de soi n'est pas nécessairement avoir conscience de ce que l'on est réellement... Tout le problème est donc là. Quelque chose en moi échappe-t-il à ma conscience ? Dans une première partie, nous tâcherons de montrer ce que l'on a conscience d'être. Puis, nous nous demanderons si cette conscience de soi-même n'est pas incomplète, voire fausse, dans une deuxième partie. Enfin, nous verrons s'il est possible de prendre conscience de ce que l'on est. Quand une personne est capable de dire « je « et qu'elle possède une conscience, elle a déjà conscience de quelque chose sur elle-même. Or, qu'est-ce que j'ai conscience d'être ? Si je me pose la question « qu'est-ce que j'ai conscience d'être ? «, je répondrais avec certitude que j'ai conscience de moi-même comme étant un corps, corps qui est mien et que je peux voir et sentir. De même, si on me demande de me présenter, je peux me contenter de donner les informations présentes sur ma carte d'identité. Et ces réponses très spontanées nous semblent certaines grâce à notre conscience. C'est elle qui me permet d'être certain de me connaître. Mais ici, la conscience que j'ai de moi-

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« présentes sur ma carte d’identit é. Et ces r éponses tr ès   spontan ées nous semblent certaines gr âce  à notre conscience.

  C’est elle qui me permet d’ être certain de me conna ître. Mais   ici, la conscience que j’ai de moi­m ême est une conscience   spontan ée. C’est­ à­dire que je n’ai pas pris la peine de r éfléchir   pour ainsi prendre conscience de ce que je suis r éellement et   donc de tous les aspects que seule ma conscience dite   r éfléchie ou philosophique me permet de conna ître. Donc, la   conscience spontan ée ne suffit pas et est m ême fausse, elle   nous emp êche de prendre conscience de ce que l’on est   r éellement. Philosopher est donc important voir indispensable   pour passer de l’ évidence trompeuse (ce que j’imagine  être)  à   l’ évidence philosophique (ce que je suis en r éalit é).  R éfléchir et philosopher sont n écessaires pour prendre   conscience de ce que nous sommes et autrement dit pour   trouver la v érit é. Le philosophe Descartes a mis en œuvre une   m éthode capable de montrer ce qu’est vraiment la conscience   de soi. Sa m éthode consiste  à reprendre toutes nos   connaissances acquises depuis l’enfance et de voir si parmi   elles il y en a une capable de r ésister au doute et donc vraie   avec certitude. Ainsi, il se met  à douter de tout un peu comme   les sceptiques. Descartes va jusqu’ à remettre en doute   l’existence m ême du corps car il pense que les sens ne sont   pas fiables. Quand on r êve, on peut r êver de voir ou entendre   quelque chose qui n’est pas l à en r éalit é. Alors qu’est­ce qui. »

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