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Suis-je responsable de ce que je suis ?

Publié le 13/02/2012

Extrait du document

  La question de la responsabilité porte sur ce dont nous sommes acteur, ce que nous faisons, résultant d’un acte volontaire. Est responsable quelqu’un qui est conscient d’être l’auteur de ses actes. Ici, de par suis-je responsable « ce que je suis «, on ne cherche pas à s’interroger sur la responsabilité d’un acte effectué, mais plus largement sur la responsabilité de ce que nous sommes, en tant qu’être. Sommes-nous alors responsable de ce que nous sommes ? Nous verrons donc tout d’abord que d’une part, je suis responsable de ce que je suis, puis que je suis d’ autre part non responsable de certains de mes aspects, et enfin nous parlerons de notre responsabilité envers nous-même.

« Dans une seconde partie, nous allons voir que notre responsabilité reste limitée par rapport à certains de nosaspects.

Pour cela, nous verrons qu’il existe chez chaque personne un inconscient, puis que nous n’avons pas latotale liberté de choisir ce que nous sommes, et enfin, que nous ne sommes donc pas responsable d’absolumenttout ce qui nous constitue.

Chaque personne est consciente de ce qu’elle est, et en est donc responsable, maisce n’est pas pour autant que l’on est conscient de chacun de nos faits et gestes.

C’est-à-dire que parfois, il estpossible qu’on ne se reconnaisse pas dans certaine situation, malgré que ça résulte d’une de nos actions.

Ne vousêtes-vous jamais demander « mais pourquoi ai-je fais cela ? » ou encore ne vous as-t-on jamais dit de « tournersa langue sept fois dans sa bouche avant de parler » ? Tout ceci montre une sorte d’existence d’inconsciencepsychique.

D’ailleurs, Fred remet en question l’idée selon laquelle le sujet humain serait souverain, maître de lui-même.

Nous pourrions donc penser que l’on ne peut pas assumer certaine chose car nous ne savons pas qu’elleexiste au sein de notre personne. De plus, de nombreux facteurs blocs le fait que nous pouvons choisir ce que nous voulons être.

En effet, nous nepouvons pas choisir quand l’on vient ou monde, ou encore notre apparence physique, de certains traits de notrecaractère.

Je ne suis donc pas responsable de la couleur de mes yeux, de mes cheveux, d’éventuelle maladie queje peux avoir.

Une personne qui vient au monde handicapé, ne l’a pas choisi, et ne pourra malheureusement rien ychanger, à l’inverse d’une personne qui pourra porter des lentilles pour modifier la couleur de ses yeux.

Ensuite,mon caractère peut résulter en grande partie de mon éducation.

Il est donc dans un sens possible de remettre laresponsabilité de notre propre personne sur nos parents.

Ses valeurs que l’on nous a éduqué font partit de nous,et nous ne nous en sentons pas du moindre responsable, étant donné que ce n’est pas un choix qu’on a fait. Par conséquent, il semblerait que certain aspect de nous-même ne puissent pas être modifiés.

Je reste doncinvincible face à certaines choses indubitables de la nature, où chose dont je ne suis pas acteur sur ma personne,tel que l’éducation de mes parents.

Puisqu’il existe une sorte d’inconscient et que certains de mes choix restentlimités, je ne suis donc pas responsable de la totalité de ce que je suis.

Nous pouvons nous demander ensuite, cequi fait que ma responsabilité envers moi reste entière. Dans une troisième et dernière partie, nous verrons, ou plutôt nous nous demanderons comment la responsabilitéque j’ai envers moi peut-elle être entière ? Nous verrons donc d’abord le devoir de prendre conscience de soninconscient, puis le devoir de se prendre en charge tel que nous sommes, même si nous ne sommes pasresponsable de notre totale personne, et enfin, nous verrons que nous avons une entière responsabilité enversnous-même.

Même si il existe en chacun une part dont nous n’avons pas conscience, dont on ignore l’existante,et que nous refoulons car elle est déplaisante, nous nous devons de la connaître pour rester maitre de nous-même et conscient de ce que nous sommes. Puisque nous ne pouvons pas changer ou choisir certaine chose que nous sommes, nous nous devons d’assumerces choses, comme faisant partie de nous, contribuant à notre personne. Ainsi, chacun est donc entièrement responsable de ce qu’il est, même si tout ce qu’il est ne vient pas forcémentde sa propre volonté.

Même si l’on ne choisit pas ce que l’on est, on choisit la manière dont nous le sommes, noussommes donc responsable de nous-même.

Une personne pour qui par exemple devient atteint d’un cancer, peutsoit se lamenter sur son sort, soit profiter du reste que la vie peut lui offrir.

A l’inverse, et je peux moi-mêmeaffirmer ce que je dis, un certain handicap de naissance, ne permet pas toujours à quelqu’un de savoir qu’il existe,et d’être conscient de lui.

Certain actes sont totalement inconscient à ces personnes, malgré tout ce qui aprécédemment été dit.

Ce serait comme l’exception de la règle ».

Puisqu’on choisit notre manière d’être, noussommes donc à ce titre responsable de ce que l’on est.

Ma responsabilité que j’ai envers moi est donc entière. Pour conclure, je suis responsable de ce que je suis.

Je suis donc ce que moi et moi seul décide d’être.Malgré certains détails, tels que mon apparence, que je ne choisis pas.

Je suis donc responsable de ce que jesuis, car j’ai conscience de ce que je suis.

J’ai conscience de moi-même et libre choix de choisir ce que je veuxêtre.

Je sais ce que je veux être, et je suis capable de mettre cela en œuvre pour l’être.

J’assume donc ce que jesuis.

Mais, il reste intéressant de se poser la question suivante : L’homme irresponsable serait-il par définitioninconscient de lui-même ?. »

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