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Sujet d'invention sur "Au champs": Dialogue entre les Vallins et leur fils Jean, les retrouvailles.

Publié le 17/11/2012

Extrait du document

-Oui, c’est moi, je suis revenu, mère, père. Il se tourna vers chacun d’eux, sa mère larmoyante, son père qui n’osait rien dire. Puis le père lui-même rompit le silence. -Bah m’n’éfant, t’es pu un p’tiot maintenant. -Oui père, j’ai reçu un enseignement exemplaire. - Dis-nous bien comment mon garçon, dis-nous bien comment. -J’habite avec Mme d’Hubières une demeure tout à fait charmante à une heure d’ici. Hélas, nous voilà seuls depuis une année maintenant, Monsieur, son mari nous a quitter suite à une maladie, c’est dur pour elle de faire son deuil, elle me répète souvent que sans moi, elle n’aurait jamais su quoi faire et l’aurait sans doute rejoins pour apaiser sa douleur. Dans mon enfance, j’ai appris à lire et écrire ainsi qu’à jouer du piano g...

« Charlot, quelle tristesse qu'il est été privé du même bonheur que moi.

Il doit en souffrir j'imagine. -C'est seulement un ingrat ce môme, et pi, j'parlions pas avec les Tuvaches, nous avons eu la vie trop dur avec eux.

Tout' ces années où on nous traitait d'touts les noms, c'est i pas vrai l'homme ? L'homme en question hocha la tête pour approuver sa femme. Quoiqu'i s'est passé, t'voilà rev'nu Jean, mais j'avons pas d'autres maisonnée à t'offrir. Jean pinça les lèvres, gêné. -Oh, euh...

c'est-à-dire que... -Qué qu'tu veux nous dire fiston ? S'interrogea le père. -Eh bien, voilà, je suis fiancé. Les deux paysans le regardèrent ébranlés et Jean s'empressa de continuer. -C'est une fille très bien, nous nous sommes rencontrés durant un bal organisé par sa famille.

Nous comptons nous marier très prochainement. -Oh...

alors tu veux dire qu'on t'verra d'jà pu à peine rev'nu ? -Si, si bien sûr ! Je viendrais vous voir régulièrement et... Voyant ses parents atterrés, il proposa. -Et si, vous veniez habiter le domicile familial ? Nous avons plusieurs chambres, c'est bien assez grand pour nous tous, même si ma compagne et moi avons des enfants ! -Mais et l'argent, nous n'gagnerons pu rien ! -J'ai bien assez d'argent pour nous faire vivre plusieurs années confortablement, bientôt, je travaillerais à un poste haut placé ! -On veut point vous déranger, on est pu tous jeunes... Mais on voyait au fond de leurs yeux que l'envie n'était pas moindre. -Ce sera parfait, ne vous inquiétez pas ! Vous méritez bien ça, après la vie de dur labeur que vous avez eu et puis, nous pourrons enfin faire connaissance ! Les paysans eurent un sourire non-dissimulé qui vint se plaquer à leur visage tandis qu'ils regardaient le sol. Alors Jean s'approcha d'eux et les serra dans ses bras comme s'ils se connaissaient depuis toujours.. »

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