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Sully, le fidèle compagnon d'Henri IV

Publié le 08/04/2013

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À la mort du roi, assassiné par Ravaillac, Sully est un homme infiniment seul. Mal aimé de la cour et malgré sa position au conseil de Régence, il est écarté des décisions par la régente Marie de Médicis. Il démissionne le 26 janvier 1611 pour se retirer sur ses terres de Sully-sur-Loire.

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« Henri de Navarre apprécie la franchise de son ami dont il accepte même les coups de colère.

Les deux hommes se brouillent à plusieurs reprises quand leurs vues politiques divergent, notamment sur l'at­ titude à adopter envers les protestants.

Mais quand le Béarnais est couronné roi de France, Maximilien devient son plus fidèle soutien.

Sully conseille au roi ce que lui mê­ me refusera toujours de faire : se convertir au catholicisme.

Henri IV nomme son ami au Conseil des Finances, instan­ ce dont il assume la direction deux ans plus tard avec les pleins pouvoirs, ce qui équi­ vaut à une charge de surinten­ dant du royaume de France.

Le roi accorde une confiance aveugle à son plus fidèle com­ pagnon.

La politique de Sully n'est pas novatrice : il privilégie l'agricultu- re et l'amélioration des voies de communication, assainit les finances du pays.

L'amitié entre le roi de France et son conseiller est si forte qu'Henri IV le couvre de charges et de titres honorifiques .

Le titre de pair et duc de Sully est créé à son intention et lui est accor­ dé en 1606 par le roi.

Un ami inoubliable À la mort du roi, assassiné par Ravaillac, Sully est un homme infiniment seul.

Mal aimé de la cour et malgré sa position au conseil de Régence, il est écarté des décisions par la ré­ gente Marie de Médicis .

Il dé­ missionne le 26 janvier 161 1 pour se retirer sur ses terres de Sully-sur-Loire.

Là, il mène une existence presque entiè­ rement consacrée au souvenir de son maître et ami.

Souvent, il porte à ses lèvres le mé­ daillon qui renferme le por­ trait de celui à qui il continue de vouer une indéfectible ad­ miration.

Les rares interven­ tions publiques de Sully sont pour venir en aide à ses amis protestants lors des sièges de Montauban et La Rochelle.

En 1634, Sully, alors âgé de 74 ans, reçoit le bâton de maré­ chal de France dés mains du cardinal de Richelieu.

Ses der­ nières heures sont consacrées à la rédaction de ses mé­ moires, dans lesquels il expo­ se le grand projet caché de Henri IV, la constitution d'une république chrétienne ...

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