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Sully, un fin économe

Publié le 07/04/2013

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En quelques années, Sully redresse les finances, éponge les dettes de l'État, fait rentrer les arriérés d'impôts, stabilise la monnaie, équilibre le budget. L'impôt direct, la taille, est mieux réparti et diminué. Les taxes indirectes, les traites sur les douanes, les aides sur les boissons, et la gabelle sur le sel, sont augmentées. Un nouvel impôt, la paulette, permettant aux...

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« LABOURAGE ET PÂTURAGE Extraite des Économies royales de Sully, la maxime " Labourage et pâturage sont les deux mamelles dont la France est alimentée et les vraies mines d'or du Pérou " est entrée dans la légende.

Né et élevé à la campagne, Maximilien de Béthune est sûr que le relèvement de la France passe par celui de sa principale richesse : l'agriculture.

li y consacre tous ses soins et s 'attache à protéger les paysans contre les abus des gens de guerre et du fisc.

Là encore, Sully veille à tout .

Il s'assure que les surfaces cultivées seront augmentées, il fait assécher les marais, s'enquiert de la bonne exploitation des forêts, encourage de nouvelles cultures comme celle du mûrier.

En bon serviteur de l'État, Sully s'emploie à réaliser le vœu d'Henri IV : " Je veux qu'il n'y ait si pauvre paysan en mon royaume qu'il n'ait tous les dimanches sa poule au pot." Si la formule n'est peut-être pas authentique, elle reflète cependant la volonté du roi de sortir la paysannerie de la misère où l'avaient plon­gée les guerres de religion.

(Ci-contre, gravure représentant Maximilien de Béthune, duc de Sully dans ses fonctions de grand maître de l'Artillerie de France.) rigueur toute huguenote qu'il mène la barque de l'État, en guerre ouverte contre les frau­ deurs, les voleurs, les détour­ neurs de fonds, les gaspilleurs et les incompétents.

Bon mé­ nager de ses propres pécunes, il tient les cordons de la bour­ se royale serrés en faisant par­ fois preuve d'une grande in­ transigeance.

S'il le faut, il n'hésite pas à rappeler à l'ordre le roi en personne.

L'artisan d'une France prospère En quelques années, Sully re­ dresse les finances, éponge les dettes de l'État, fait rentrer les arriérés d'impôts, stabilise la monnaie, équilibre le bud­ get.

L'impôt direct, la taille, est mieux réparti et diminué .

Les taxes indirectes, les traites sur les douanes, les aides sur les boissons, et la gabelle sur le sel, sont aug­ mentées.

Un nouvel impôt, la paulette, permettant aux pos­ sesseurs d'offices de vendre ou de transmettre leur charge, est créé.

Planifiant chaque grand projet et faisant un état des prévisions des dépenses et des recettes, Sully inaugure une nouvelle méthode de gestion à long terme et par­ vient même à enrichir le trésor royal d'une coquette réserve.

Celle-ci est déposée à La Bas­ tille dont il est le gouverneur.

Grand voyer de France, Sully fait remettre en état le réseau routier, anéanti par douze an­ nées de guerre .

Retracés et remblayés, les grands che­ mins sont bordés "d'ormes de Sully" qui fourniront du bois pour les affûts de canon et les vaisseaux de la flotte.

De nou­ veaux ponts sont construits sur les rivières .

Toutes les voies navigables font désor­ mais partie du domaine royal et le creusement du canal de Briare est entrepris.

Tous ces aménagements vont favoriser une renaissance du commerce et le développement de l'in­ dustrie.

Paradoxalement ces activités sont considérées par Sully comme un luxe et il n'y accorde que 'peu d'attention .. »

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