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Le Système musculaire

Publié le 11/09/2012

Extrait du document

Formant la paroi des principaux viscères, les muscles lisses sont constitués de petites fibres à un seul noyau. Les muscles lisses sont chargés d'acheminer certaines substances dans le corps. On trouve des couches de ces muscles sur les parois du système digestif, de la vessie et de l'utérus. Les contractions des muscles lisses sont plus lentes et moins soutenues que celles des muscles striés; ils ne se contractent pas mais se compriment. Contrairement aux muscles striés, les muscles lisses fonctionnent de façon autonome.

« 1 Le Système musculaire i Un albatros en vol.

Les ailes des oiseaux A migrateurs , tout comme celles de ceux qui p;u;sent leur vie au·dessus des océans, possèdent des muscles puissants, qui leur confèrent d'excellentes capacités d'endurance.

éponges de mer , par exemp le , on t des cellul es spécia lisées disposées autour de leur bouche .

La contraction de ces cellules chasse l'eau du corps de l'animal, assuran t ainsi son déplacement.

Au cours de l'évolution , l es cellul es contracti l es de certains invertébrés simples se sont regroupées en tissu.

Ainsi , chez la méduse , les muscles de la cloche se relâchent pour permettre une asp ira­ tion de l'eau et se con tractent pour l'expulser et propulser l'animal.

Les vers ronds , ou nématodes , disposent d'une couche de fibres musculaires s itu ée de chaque côté des parois du cœur.

Lorsque l es fibres se contractent , le corps de l'animal ondu le , ce qui lui permet de se déplacer.

Les invertébrés avancés Les invertébrés les plus avancés possèdent un sys­ tème musculaire extrêmement spécialis é, per­ mettant des fonctions spécifiques selon les espèces.

Par exemp le , l es muscles des pattes des sauterelles répondent très rapidement à un signal 694 nerveux , alors que les muscles qui maintiennent l a coqu ill e d' une palourde ou d'une huître her­ métiquement fermée sont spécia lisés pour assu­ rer une con tr action soutenue.

Les muscles qui permettent aux insectes de voler se con tractent très rapidement; plus l'insecte est peti t, plus les muscles se contracten t vite.

Les mouches exécu­ tent jusqu'à 200 battements d 'ailes par seconde .

Le système musculaire des vertébrés Les vertébrés (c'est-à-d ire l es animaux qui possè­ dent des vertèbres) possèdent trois types de muscles: muscles striés, muscles liss es et muscle cardiaque .

Ce sont les muscles striés qui ass urent l e mouvement.

Le système nerveux central · con trôle les muscles en leur envoyant des mes­ sages qui commanden t le mouvemen t volont air e.

En généra l, les muscles stri és sont fixés aux os, soit par impl antation directe , soi t au moyen d'un cordon fibreux (le tendon).

Lorsque le muscle se · con tracte , il tire sur l'os et permet le mouvement.

Dès qu'une fibre musculaire s'est contrac tée, e lle ne peut pas se décontracter de manière autono­ me .

C'est la raison pour laquelle les muscles fonc­ tionnent par paires antagonistes .

Les muscles antagonistes agissen t en coordination l'un avec l'autre pour exécu ter le mouvement.

i Un orque A (Orcinus orca) saute hors de l'eau.

Comme les poissons, les mammifères marins (baleines , dauphins , marsouins et orques) sont munis de muscles antagonistes , situés sur chaque flanc , " leur permettant ~ de se déplacer avec ~ efficacité dans l 'eau.

E "' 0 u Un guépard .....

(Acinonyx jubatus) en train de courir, dans une ·~ réserve du Kenya.

Ui LA DÉPENSE D'ÉNERGIE Les tissus musculaires nécessitent beaucoup d 'énergie pour fonctionner.

La conversion d 'énergie en action m usculaire est d' un faible rendement: 70 % environ se perdent en cha­ leur.

C 'est pourquoi nous avons chaud après un effort soutenu .

Chez la plupart des ani­ maux , cette chaleur se disperse dans l'envi­ r onnement .

Chez les animaux à sang chaud, cette chaleur est exploitée par le corps pour maintenir le métabolisme.

Lorsque la tempé­ rature du corps des animaux à sang chaud est trop basse , une série de contractions musculaires involontaires génère de la cha­ leur pour réajuster la température corporelle .

Par exemple, chez l'homme, le biceps et le tri­ ceps forment une paire de muscles antago nistes.

Lorsque l e biceps se con tr acte , l'avant-bras se sou lève.

C'est en revanche la contrac tion du tri­ ceps (et donc le relâchement simult ané du biceps) qui permet de le baisser.

Les poissons ont des blocs de muscles antagonis t es puissants s itués de chaque côté de leur épine dorsale.

La contraction alterna tive de ces deux muscles (le relâchement des muscles de droite con tractant ceux de gauche) permet leur déplacement ondu ­ latoire très caractéris tique.

Muscles lisses et cardiaque Formant la paroi des principaux viscères, l es muscles lisses sont cons titu és de petites fibres à un seul noyau.

Les muscles lisses sont c hargé s d'acheminer certaines substances dans l e cor ps.

On trouve des couches de ces muscles sur les parois du système digestif , de la vessie e t de l'uté­ rus .

Les contract i ons des muscles lisses sont plus lentes et moins soutenues que celles des muscles striés; ils ne se contracte nt pas mais se comp ri­ ment.

Cont rairemen t aux muscles striés, l es muscles lisses fonctionnent de façon autonome.

Le troisième et dernier type de muscle est le muscle cardiaque, qui constitue les parois du cœur.

Le muscle cardiaque possède la même structure que les muscles striés , mais ses fibres mus c ulair es son t plus p etites.

Les contra ctions du muscle cardiaqu e comp rim ent les parois inté­ rieures du cœ ur, produisant l'action de pompe, qui fait cir c uler l e sang dans tout le corps.. »

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