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Le système de protection sociale en France

Publié le 23/05/2012

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Le système de protection sociale contribue à faire de la France, une « exception «, dont le déficit rien que pour la sécurité sociale est de 14 milliards d’euros. La situation économique de la France, pendant ses vingt dernières années, est en berne. Cela se caractérise par un déficit important de la balance commerciale, un taux de chômage aux alentours de 8% et une croissance faible (voire même une récession de l’économie). Le marché du travail s’est donc modifié et ce de manière structurelle. Face à ce phénomène, la protection sociale française, c'est-à-dire en ensemble d’organismes chargé d’instaurer une cohésion sociale importante, de réduire les inégalités, garantir une certaine sécurité dans la société… le tout fonctionnant dans une logique d’assurance et de solidarité intra générationnelle est bouleversée. Quelles sont les conséquences de la dégradation du marché du travail sur le système de protection sociale ? La mutation structurelle de la protection sociale accentue       t-elle  la dégradation du marché du travail ? Dans un premier temps, nous verrons en quoi le marché du travail se dégrade-t-il puis les conséquences de ce dépérissement sur la protection sociale.  

« important d’individu.

Or, la protection sociale, basé sur un système d’impôt et de prélèvement est en perte de vitesse.

C’est l’Allemagne, qui sera la p remière à se doter d’un système de protection sociale fiable et efficace, dont le modèle sera la matrice pour tout les autres pays européens.

Afin d’éviter de donner un trop grand crédit au mouvement socialiste auprès de la classe ouvrière, le chancelier d e l’époque d’Otto Von Bismarck, va construire un système de protection sociale de 1983 à 1989.

L’assurantielle de celui -ci est fondé sur le caractère obligatoire des prélèvements et l’autonomie des administrations qui gère les fonds.

Ensuite, le député économiste libéral, Beveridge est chargé de réformer la protection sociale en 1941.

Son modèle repose sur les 3 U : « universalité, unique, uniforme ».

La France, pour son système de protection, fera un mélange de plusieurs modèles.

Il repose sur le système corporatiste (Bismarck), universaliste (Beveridge) et privé (E -U).

Les cotisations sur les salaires sont l’élément principal du financement du système de la protection social en France.

Que se passe t -il alors lorsque le nombre de chômeur augmente, que l’é conomie traverse une crise et que le nombre de cotiseur baissent ? Il est indéniable, que le marché du travail traverse une crise, cela se ressent dans la prestation et l’efficacité de la protection sociale.

Pour pallier un déficit de plus en plus important, le gouvernement a mis en place de nouveaux impôts, comme la contribution sociale généralisé.

On assiste ainsi à une augmentation exponentielle des taxes et des impôts.

En effet, ils ont doublé en vingt ans.

On passe de 17,6% en 1981 à 30,8% en 2001.

Sac hant que le taux de prélèvement est égale aux cotisations sociales plus les impôts sur produits intérieurs brut fois cent.

La protection sociale traverse donc une crise et ce, à trois niveaux : efficacité, économique mais aussi légitimité.

Une crise d’eff icacité parce que, l’une des composantes de la protection sociale est l’assurance chômage avec les ASSEDIC.

Or, bon nombre d’individu perçoivent des allocations d’assurance chômage, de plusieurs régions, en constituant des faux dossiers tout en exerçant un métier.

Le problème est que le contrôle de tous les prétendants aux allocations chômage couterait plus cher que le déficit crée par ses fraudeurs.

La protection sociale connait des problèmes économiques avec la perte d’argent difficilement compensable, ma is aussi des problèmes d’ordre légitime.

En effet, certains courants de pensée comme les libéraux constate que la protection sociale coute cher, ce qui entraîne une augmentation des charges pour les patrons, une augmentation des prix, une baisse du pouvoir d’achat et donc moins de compétitivité sur le marché mondial.

Les Keynésiens sont quant à eux persuadé du bénéfice qu’apporte la sécurité sociale car elle permet de maintenir, voire renforcer la cohésion sociale, de réduire les inégalités et d’assurer un niveau de consommation stable ; donc de maintenir un niveau de production élevé et d’assurer ainsi le plein - emploi.

La dégradation du marché du travail n’est pas la seule responsable des modifications de la protection sociale.

L’allongement de la durée des études, le vieillissement de la population, la baisse du nombre de cotisation contribuent à précipiter l’échec de la protection sociale.

Les solutions passent donc par une augmentation des taxes, une baisse des taux de pensions, et l’allongement de la du rée des cotisations (retraite à 65 ans…) Pour ce faire, il faut cependant une évolution des mœurs La protection sociale, institution crée dans un but louable, ce trouve victime de son succès et contribue à accentuer le déficit de la France.

En effet, à cause du chômage, de la précarité, le nombre de bénéficiaire de la protection ne cesse d’augmenter.

Face à cela, cet organisme est obligé de s’adapter et les conditions d’indemnisation ont été rendue plus restrictives.

Dans une société où la précarité règn e, la protection sociale va contribuer à crée une société à double vitesse, ce qu’elle voulait éviter au départ.

Mais, dans une société individualiste, qui aujourd’hui voudrait travailler, voir ses impôts augmenter au nom d’une prétendue solidarité ? La sauvegarde de la protection sociale passerait -elle, comme pour l’emploi actuellement, par une réforme en profondeur ?. »

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