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TABACS ET ALLUMETTES : Production Fabrication Distribution

Publié le 07/12/2011

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Le tabac est une plante annuelle à tige herbacée, de la famille des « solanacées «, dans laquelle elle se classe sous le nom de « nicotiana « en souvenir de Jean Nicot qui l'introduisit en France dans la deuxième moitié du seizième siècle, sous le règne 'de Catherine de Médicis. Il existe dans le monde de très nombreuses variétés de tabac, ce qui rend possible sa culture sous des latitudes très étendues.

La culture du tabac

La graine du tabac est l'une des plus minuscules du règle végétal : il en faut 12 000 pour faire 1 gramme.

« La fabrication Au sortir des balles ou des caisses, les tabacs sont humidifiés à la vapeur et à l'eau froide.

La fabrication proprement dite utilise des matières et des techniques différentes suivant la nature du produit fini désiré, à savoir - tabac haché pour la pipe, cigarette à enve­ loppe de papier ou à rouler à la main.

Il s'agit du « scaferlati » ou tabac à fumer; - tabac destiné à la confection des cigares et cigarillos; - tabac à priser; - tabac à macher.

Le tabac à fumer (scaferlati) ou tabac coupé est issu des opérations suivantes : - composition du mélange devant assurer la constance du produit qui ne saurait être garan­ tie par une seule espèce de tabac, et qui permet d'obtenir une heureuse harmonie de goûts, d'arômes et de couleurs; - conditionnement, permettant d'éliminer les côtes pour éviter les « bûches » et les « œil de perdrix » au moment du hachage, ainsi que la pulvérisation d'un tabac trop sec; - séparation du parenchyme de la côte, actuel­ lement confiée au battage en machines spéciales; - hachage à la machine, permettant d'obtenir de petites lanières de tabac dont la largeur de coupe varie de 1,2 à 1 mm pour le tabac pour la pipe et entre 0,4 et 0,8 mm pour le tabac à cigarette; - torréfaction ou dessication du tabac coupé, pour réduire le taux d'humidité favorable à la fermentation.

Cette opération, poussée au maxi­ mum pour les tabacs français, contribue à leur donner leur goût caractéristique; - dénicotinisation (cigarettes à empaquetage de couleur verte), opération éventuelle qui con­ siste à réduire le taux de nicotine dans le tabac Culture du tabac dans le Lot (Photo Larrler-Rapho).

et à la récupérer à des fins pharmaceutiques el agricoles.

La dénicotinisation s'opère, dans le procédé français Schloesing, par traitement à la vapeur d'eau imprégnée de gaz ammoniac et, ensuite, épurations successives par de la vapeur pure et des jets d'air; - paquetage, pour les tabacs à fumer (pipe et cigarettes roulées), obtenu sur des machines automatiques assurant le dosage et la confec­ tion du paquet en boîte carton ou métallique, sous papier ou encore en blague platisque; - confection de la cigarette, dont la longueur varie entre 8 et 9 cm (king size).

Cette opération est confiée à des machines automatiques à haut rendement, pourvues de dispositifs mécaniques d'alimentation en tabac et en papfer, d'une part, de coupe et de récupération des cigarettes confec­ tionnées, d'autre part; - paquetage des cigarettes, effectué à la ma­ chine dont les types varient d'après le genre d'emballage et le nombre de cigarettes empaque­ tées.

Cigares et Cigarillos Les cigares comprennent trois parties - l'intérieur, composé de feuilles entières, ou de grands morceaux de feuilles de tabac (la « tripe »), ou encore de fragments de feuilles (intérieurs battus) ou enfin de scaferlati à large coupe (intérieurs hachés).

Les intérieurs battus sont, en France, les plus utilisés; - la « sous-cape » enroulée autour de l'inté­ rieur peut être constituée par une feuille de tabac naturel, de tabac reconstitué ou de papier.

L'ensemble : intérieur et sous-cape s'appelle la « poupée »; - la « cape » ou « robe », qui est une feuille fine de tabac, enveloppant la poupée sur laquelle elle est roulée en hélice.. »

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