Territoires administrés

« est autorisée dans les deux sens pour visites de familles, affaires ou études.

En Judée-Samarie, le dinar jordanien et la livre Israélienne ont tous deux cours légal.

4 L'expansion de l'économie israélienne.

suscite rapi­ dement une forte demande de marchandises et de ser­ vices en provenance des territoires occupés, et surtout de main-d'œuvre.

Amorcé en 1968, le redressement économique de ces territoires se poursuit en 1969 avec une résorption presque complète du chômage.

créant une prospérité · générale (inconnue jusqu'alors) avec cepen- · dant une ombre, l'Inflation.

La charge courante réelle (dépenses militaires exclues) qu'impose à Israël !:admi­ nistration et le maintien du plein-emploi dans les terri­ toires occupés, passe de 78 millions de livres israéliennes en 1968 à plus de 300 millions en 1976.

5 Malgré ce début d'intégration économique, le gouver­ nement israélien n'a pas pris d'option politique et laisse planer le doute sur ses ilitentions, pour préserver à la fois son autorité dans les territoires administrés (calmes pendant la guerre du Kippour en 1973, sous tension en 1976) et son crédit auprès des partisans, nombreux mals minoritaires, de l'annexion pure .

et simple.

Les accords de 1975 avec l'Égypte, sur des retraits par étapes dans le Sinaï, prouvent qu'Israël est disposé à licher les territoires en échange d'accords de paix, même bilatéraux.

Certains investissements israéliens importants, comme le nouveau port de Yamlt au nord du Sinai, laissent supposer qu'à terme une liaison entre la Jordanie, la Cisjordanie et la bande de Gaza est envi­ sagée, dans le cadre d'un accord global avec lsrail.

Quant au plateau du Golan, zone stratégique vitale, Il ne .sera rendu à la Syrie que contre des garanties sOres,. »