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Terrorisme et otages

Publié le 01/08/2006

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terrorisme

1986 à 1991 - chronologie spécialisée

   
3 février 1986
Trois bombes explosent à Paris : dans la galerie du Claridge, le 3, à la librairie Gibert Jeune, le 4 et à la FNAC Sports, le 5, faisant au total dix neuf blessés. Ces attentats sont revendiqués par un Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche Orient (CSPPA), réclamant la libération de trois terroristes détenus en France, dont Georges Ibrahim Abdallah, chef présumé des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), Anis Naccache et Waroujan Garbidjian.

 

5 mars 1986
Quelques jours avant les élections législatives françaises, le Djihad islamique annonce " l'exécution " de Michel Seurat, enlevé, avec Jean Paul Kauffmann, le 22 mai 1985. Le communiqué reproche à la France l'expulsion vers Bagdad, le 19 février, de deux Irakiens pro iraniens.

 

8 mars 1986
Enlèvement à Beyrouth, d'une équipe d'Antenne 2, composée de Philippe Rochot, Georges Hansen, Aurel Cornéa et Jean Louis Normandin.

 

17 mars 1986
Une bombe explose dans le TGV Paris Lyon, faisant dix blessés.

   L'attentat est revendiqué par le CSPPA.

 

20 mars 1986
Un autre attentat est commis contre la galerie Point Show aux Champs Elysées, faisant deux morts et vingt huit blessés. Cet attentat est revendiqué comme ceux de février par le Comité de solidarité avec les prisonniers politiques (CSPPA).

 

28 mars 1986
André Olivier, un des principaux responsables d'Action directe, est arrêté à Lyon.

 

28 mars 1986
Le conseil des ministres approuve quatre projets de loi sur la sécurité, concernant la répression du terrorisme, la lutte contre la criminalité et la délinquance, les contrôles et vérifications d'identité ainsi que l'application des peines.

 

15 avril 1986
Un attentat manqué, visant Guy Brana, vice président du CNPF, est revendiqué par Action directe.

 

7 mai 1986
Camille Sontag, quatre vingt quatre ans, est enlevé à Beyrouth. Action revendiquée le 29 août par les Forces unifiées de la justice.

 

7 juin 1986
Massoud Radjavi, principal opposant iranien réfugié depuis 1981, quitte la France pour l'Irak. Ce départ satisfait une des trois exigences de Téhéran pour la normalisation de ses relations avec Paris.

 

20 juin 1986
L'OJR (Organisation de la justice révolutionnaire) annonce la libération de Philippe Rochot et de Georges Hansen, d'Antenne 2. Ils arrivent à Paris le 21 juin.

 

9 juillet 1986
L'explosion d'une bombe dans les locaux de la brigade de répression du banditisme de la préfecture de police de Paris, fait un mort et vingt deux blessés. L'attentat est revendiqué, le 11, par Action directe.

 

10 juillet 1986
Georges Abdallah, chef présumé des FARL est condamné à quatre ans de prison pour usage de faux papiers et détention d'armes et d'explosifs.

 

2 septembre 1986
Dans une cassette vidéo, Jean Paul Kauffmann exprime son " total désespoir ". Le Djihad demande le retour à Paris des deux opposants irakiens.

 

4 septembre 1986
Série d'attentats à Paris, faisant onze morts et plus de cent cinquante blessés, revendiqués par le CSPPA et les PDL (Partisans du droit et de la liberté), qui exigent la libération de prisonniers arabes ou originaires du Proche Orient détenus en France.

 

5 septembre 1986
Les mesures de sécurité sont renforcées dans la capitale et des consignes de vigilance données à la population. Jacques Chirac annonce le 14 une série de mesures antiterroristes. Le visa est rendu obligatoire pendant six mois pour tous les étrangers hormis ceux de la CEE.

 

24 septembre 1986
L'OJR revendique l'enlèvement le 27 février d'un Français, Marcel Coudari.

 

26 septembre 1986
Retour en France de deux Irakiens, graciés par le président irakien Saddam Hussein.

 

11 novembre 1986
Libération par l'OJR de Marcel Coudari et de Camille Sontag.

 

17 novembre 1986
Georges Besse, PDG de Renault, est tué devant son domicile par deux femmes. Cet assassinat est revendiqué par Action directe.

 

24 décembre 1986
Aurel Cornéa, d'Antenne 2, est libéré, en raison, selon l'OJR, de " l'évolution de la politique française au Proche Orient ".

 

13 janvier 1987
Roger Auque, un journaliste français de trente et un ans, est enlevé à Beyrouth Ouest.

 

12 mars 1987
L'OJR menace d'exécuter Jean Louis Normandin après une déclaration du président Mitterrand sur la politique française face à l'Irak et à l'Iran. Le 23, l'OJR suspend sa décision.

 

17 juillet 1987
Rupture des relations diplomatiques entre la France et l'Iran. A l'origine de la crise, le refus de Wahid Gordji, officiellement interprète à l'ambassade, de se présenter devant la justice française dans le cadre d'enquêtes sur les attentats perpétrés à Paris.

 

4 novembre 1987
Jean Bernard Raimond, ministre des affaires étrangères, rejette sur l'Iran la responsabilité de l'interruption du processus de libération des otages français.

 

8 novembre 1987
Enlèvement des passagers du Silco, Jacqueline Valente, ses deux filles, et cinq citoyens belges.

 

27 novembre 1987
Jean Louis Normandin et Roger Auque sont libérés à Beyrouth.

 

4 mai 1988
Libération de Jean Paul Kauffmann, enlevé le 22 mai 1985, et de Marcel Carton et Marcel Fontaine, enlevés le 22 mars 1985.

 

29 décembre 1988
Libération des deux filles de Jacqueline Valente.

 

10 avril 1990
Libération de Jacqueline Valente et de ses compagnons.

 

27 juillet 1990
Anis Naccache, auteur d'une tentative d'assassinat de Chapour Bakhtiar en 1980, est gracié par le président de la République, et expulsé vers l'Iran.

 

6 août 1991
Chapour Bakhtiar, ancien premier ministre iranien, est assassiné à Suresnes. 

 

terrorisme

« un mort et vingt deux blessés.

L'attentat est revendiqué, le 11, par Action directe. 10 juillet 1986 Georges Abdallah, chef présumé des FARL est condamné à quatre ans de prison pour usage de faux papiers et détentiond'armes et d'explosifs. 2 septembre 1986 Dans une cassette vidéo, Jean Paul Kauffmann exprime son " total désespoir ".

Le Djihad demande le retour à Paris desdeux opposants irakiens. 4 septembre 1986 Série d'attentats à Paris, faisant onze morts et plus de cent cinquante blessés, revendiqués par le CSPPA et les PDL(Partisans du droit et de la liberté), qui exigent la libération de prisonniers arabes ou originaires du Proche Orient détenus enFrance. 5 septembre 1986 Les mesures de sécurité sont renforcées dans la capitale et des consignes de vigilance données à la population.

JacquesChirac annonce le 14 une série de mesures antiterroristes.

Le visa est rendu obligatoire pendant six mois pour tous lesétrangers hormis ceux de la CEE. 24 septembre 1986 L'OJR revendique l'enlèvement le 27 février d'un Français, Marcel Coudari. 26 septembre 1986 Retour en France de deux Irakiens, graciés par le président irakien Saddam Hussein. 11 novembre 1986 Libération par l'OJR de Marcel Coudari et de Camille Sontag. 17 novembre 1986 Georges Besse, PDG de Renault, est tué devant son domicile par deux femmes.

Cet assassinat est revendiqué par Actiondirecte. 24 décembre 1986 Aurel Cornéa, d'Antenne 2, est libéré, en raison, selon l'OJR, de " l'évolution de la politique française au Proche Orient ". 13 janvier 1987 Roger Auque, un journaliste français de trente et un ans, est enlevé à Beyrouth Ouest. 12 mars 1987 L'OJR menace d'exécuter Jean Louis Normandin après une déclaration du président Mitterrand sur la politique françaiseface à l'Irak et à l'Iran.

Le 23, l'OJR suspend sa décision. 17 juillet 1987 Rupture des relations diplomatiques entre la France et l'Iran.

A l'origine de la crise, le refus de Wahid Gordji, officiellementinterprète à l'ambassade, de se présenter devant la justice française dans le cadre d'enquêtes sur les attentats perpétrés àParis.. »

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