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TERTULLIEN : Des spectacles

Publié le 23/09/2012

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S'il est une chose que Tertullien ne perd jamais de vue, c'est la conversion du pécheur. Il y travaille dans le cas présent avec d'autant plus d'opiniâtreté qu 'à la différence du fornicateur, que son péché plonge dans une mort irrémissible, le fanatique des spectacles est un « pécheur qui vit encore «. (...) Sans doute sait-il [Tertullien] fort bien que ses arguments sont parfois spécieux ou fragiles . (...) Mais il sait aussi qu'un doigt mis dans l'engrenage risque d'y entraîner tout le reste et juge plus efficace de tout interdire que d'établir de subtils distinguos entre le permis et le défendu...

« Tertullien .

B.N .

Tertulli en (Qu int us Sep timi us Flo re n s Ter­ tullianus , v .

155- v .

220) véc ut à Car ­ thage et se con vertir lors d' un vo ya ge à R om e (1 90 ).

D evenu prê tre, qu oiqu e ma ­ rié, il es t l'aut eur de no m breux o uvr age s d 'apolo gétiq ue e t de moral e.

Le livre Perversité des spectacles C e trait é essa ie de dé m ontrer que to us les sp ec tac les , qu els qu ' ils so ie nt , so nt cond amn able s.

L 'a ut eur ré fut e d 'abo rd le s justifica tio ns des am ate ur s de ce genre de di ve rtissement : co ntr air em ent à ce qu' ils affirment , le s s pectac les ne sont pas l'œuvre de Di eu , mai s de « l'ange fal sific ateur » ; en outre , m êm e s ' ils ne so nt pas interdit s no mmément par les É criture s, ce rtain s tex tes peu ve nt êtr e int erpr été s en leur défave ur.

Ils so nt d 'ori gin e païe nne , do nc ass imil a bles à l'id olâ tri e.

Sur la scè ne du th éâtre règ ne. »

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