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LES THÉORIES DE LA CONNAISSANCE

Publié le 05/06/2012

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La critique. - La critique se demande ce que vaut la connaissance humaine, c'est-à-dire dans quelle mesure elle peut atteindre la vérité. Il est facile de voir que ce problème est, d'une part, essentiellement différent des problèmes psychologiques, puisque c'est un problème de VALEUR, donc eseentiellement rationnel et philosophique ; d'autre part, plus général et plus profond que les problèmes logiques : ceux-ci se bornent à étudier les aspects particuliers, les conditions spéciales de la vérilé dans la différents ordres de sciences, tandis que la çritique se demande et recherche ce qu'est la vérité, comment on peut la définir. Ce problème a donné lieu à diverses théories. Nous exposerons et discuterons d'abord celles qui nous paraissent inac· ceptables : 1° le Scepticisme, le Positivisme, le Criticisme kantien ; 2° les doctrines contemporaines, qui apportent, sans plus de succès d'ailleurs, une conception nouvelle de la vérité : le Pragmatisme, les Doctrines sociologiques, l'Intuitionnisme bergsonien. - Nous verrons ensuite que, contre tous ces systèmes, le dogmatisme rationaliste maintient les droits de la vérité.

« 490 MÉTAPHYSIQUE 1° L'argument de l'erreur: l'homme se trompe souvent, et même alors, il croit être dans la vérité.

Rien ne nous garantit qu'il ne se trompe pas toujours.

2° L'argument des contradictions de l'esprit humain : l'homme se contredit dans le temps et dans l'espace; parfois même le même homme, d'une heure à l'autre.

Au milieu de ces oppositions (mœurs, législations, doctrines, systèmes ...

« Vérité en deçà, erreur au delà ») où est la certi­ tude fondée sur la vérité ~ 3° L'argument da diallèle (cercle vicieux) : ou la raison ne se démontre pas, et alors quelle est son autorité ~ Ou elle se démontre, mais elle ne peut le faire que par elle-même, et alors elle est juge et partie de sa propre cause.

B) DiscussiON.

-Les adversaires du scepticisme n'ont pas de peine à montrer la vanité de ces arguments.· Si l'homme s'aperçoit de ses erreurs, c'est précisément qu'il les oppose à des vérités bien établies.

Si les opinions humaines sont contradictoires, il y a cepen­ dant des affirmations sur lesquelles l'accord de tous les espx:its se fait sans difficulté.

- Quant au cercle vicieux qu'il reproche à ses adversaires, le sceptique le commet lui-même.

Pour justifier sa doc­ trine, il s'adresse à cet· esprit humain dont il conteste la valeur.

Dès que l'homme parle, dès qu'il pense, il sort du duute.

Ajoutons que la science, par ses progrès incontestables et ses merveilleuses applications pratiques, apporte au scepticisme la plus solide des réfutations.

Aussi peut-on dire que le scepticisme pro­ prement dit a cessé d'exister comme système philosophique.

II.

Le positivisme.

A) ExPosÉ.

- Le positivisme est une doctrine moderne (doc­ trine d'Auguste Comte) qui reconnaît la valeur de la science, mais nie la légitimité de la métaphysique.

Son affirmation es­ sentielle est qu'il n'y a de science que du relatif, c'est-à-dire des faits et de leurs lois ; il n'y a pas de science de _l'absolu.

Les questions d'origine, d'essence et de fin forment le domaine de l'INCONNAISSABLE,. »

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