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Le 9-Thermidor (27 juillet 1794) - Robespierre

Publié le 27/02/2008

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robespierre
A la fin du printemps de 1794, la Terreur instituée par Robespierre paraît devenue inutile. De nombreux membres du Comité de Salut public et du Comité de sûreté générale s'opposent à l'avocat d'Arras qui n'est soutenu que par son frère, par Saint-Just et par Couthon. Robespierre est décidé à envoyer à l'échafaud ses adversaires, notamment certains députés de la Convention qui lui sont hostiles; se sentant menacés, ceux-ci se regroupent autour de Tallien et de Barras. Le 8 thermidor, c'est-à-dire le 26 juillet 1794, Robespierre prononce un grand discours à la tribune de la Convention; il attaque sans les nommer «les ennemis de la République».
robespierre

« Le 9-Thermidor La mort du ((tyram> A la fin du printemps de 1794, la Ter­ reur instituée par Robespierre paraît devenue inutile.

De nombreux membres du Comité de Salut public et du Comité de sûreté générale s'opposent à l'avocat d'Arras qui n'est soutenu que par son frère, par Saint-Just et par Couthon.

Robespierre est décidé à envoyer à l'échafaud ses adversaires, notamment certains députés de la Convention qui lui sont hostiles; se sentant menacés, ceux-ci se regroupent autour de Tallien et de Barras.

Le 8 thermidor, c'est-à­ dire le 26 juillet 1 794, Robespierre pro­ nonce un grand discours à la tribune de la Convention; il attaque sans les nom­ mer celes ennemis de la République,..

Chacun se croit visé; la voix de Robes­ pierre est souvent couverte par les adversaires de la Terreur; ces derniers accusent l'orateur d'aspirer à la dicta­ ture.

Robespierre quitte alors la Convention et se rend au club des Jacobins où il est acclamé.

Le lendemain, le 9 thermidor, Saint-Just reprend les accusations por­ tées la veille et donne cette fois des noms.

Tallien et ses amis protestent aus­ sitôt; ils se tournent vers Robespierre et l'injurient aux cris de: «A bas le tyran,..

Ils le font arrêter, ainsi que son frère, Saint-Just, Couthon et Lebas.

Hanriot, commandant de la garde nationale, et Dumas, président du Tribunal révolu­ tionnaire, subissent le même sort.

A cette nouvelle, la Commune de Paris s'insurge.

Elle fait délivrer les prison­ niers qui sont portés en triomphe jus­ qu'à l'Hôtel de Ville.

La Convention 27 juillet 1794 réagit en m~ttant tous les responsables de la Commune hors la loi.

Robespierre hésite à engager la lutte contre l'Assem­ blée par crainte de la guerre civile.

Bar­ ras, à la tête d'une troupe, investit et envahit l'Hôtel de Ville.

Le peuple de Paris, lassé des excès de la Terreur, lais­ se faire.

Robespierre est de nouveau arrêté.

A 3 heures du matin, il se tire un coup de pistolet dans la tête, se fracas­ sant la mâchoire.

Selon d'autres sour­ ces, c'est le gendarme Merda qui aurait fait feu.

Le lendemain et le surlendemain du 9- Thermidor, c'est-à-dire les- 28 et 29 juil­ let 1794, Robespierre, vingt et un de ses amis et la plupart des responsables de la Commune sont exécutés, soit une cen­ taine de victimes.

l'HISTOIRE VIVANTE Napoléon s'est exprimé ai11Si à propos de Robespierre dans son Mémorial de Sainte­ Hélène: •L 'Empereur s'est arrêté sur Robes· pierre, qu'il n'a pos connu, il est vrai, mais auquel il ne voyait ni talent, ni force, ni syt­ tème ...•. »

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