Le tour de valse, Denis Lapière
Publié le 21/10/2012
Extrait du document
«
A seize ans, Kalia, jeune femme russe est promise à un ami de son père.
Mais, elle refuse ce
mariage arrangé.
Elle épouse alors Vitor, par amour et contre le gré de ses parents, coupant
ainsi tout lien avec eux.
Kalia et Vitor ont un premier enfant, Serioja, puis deux ans et demi
plus tard, un second, Youlia.
Mais rapidement, le couple est séparé par la guerre car Vitor doit
partir au front.
Là commencent quatre interminables années d’attente pour Kalia, au bout
desquelles ils finissent par se retrouver.
Mais au bout d’une courte année passée avec sa
femme, la nuit du 18 novembre 1946, Vitor est arrêté sur dénonciation anonyme.
Il est
condamné à dix années de rééducation par le travail et est envoyé dans un camp sibérien.
Les
années passent.
Kalia correspond régulièrement avec son mari.
Jusqu'au jour où celui-ci lui
demande d'arrêter de lui écrire, ses lettres ravivant toute l'ignominie de la situation.
Kalia
essaie tant bien que mal de survivre, elle qui est considérée comme la femme d'un Zek, un
ennemi du peuple.
Avril 1953 : Staline meurt et, dans les mois qui suivent, des milliers de
prisonniers reviennent des camps.
Mais pas Vitor.
Sans nouvelles, Kalia décide d'aller en
Sibérie, le retrouver.
Elle doit gagner peu à peu la confiance de la population, peu disposée à
parler de ce qui se passait dans les camps à quelques kilomètres de chez eux.
Au fil des
semaines, elle rencontre d'anciens travailleurs restés dans la région, n'ayant plus nulle part où
aller.
Par sa persévérance et son refus de se taire malgré le danger que cela représente, elle
rencontre un ancien détenu qui sait ce qu’est devenu Vitor.
Il lui parle alors de la pratique du «
tour de valse ».
C’était en quelque sorte une récompense pour les meilleurs travailleurs et
travailleurs.
Durant deux heures, ils étaient enfermés ensemble dans un baraquement.
C’était
là le rare moment d’humanité auquel les détenus se raccrochaient et duquel découlait la
nouvelle vie de Vitor.
Ce dernier y rencontra Varvara avec laquelle il eut un enfant, ticha, ce
qui permit à Varvara d’échapper durant un an et demi aux camps puisqu’elle fut placée dans
un camp de maternité où le travail était moins dur.
Mais au bout de cette année, on lui retira
son enfant.
Après avoir découvert ça, Kalia ne désespère pas.
Elle va retrouver son mari à Krasnoïarsk,
pour le ramener chez elle.
Mais avant, elle donne à Varvara l’adresse de la maternité où se
trouve Ticha.
Kalia et Vitor rentrent chez eux en Russie, retrouver leurs enfants.
Ils garderont un souvenir de toutes ces années, que Kalia a rédigé dans un livre : « Le livre de
Papa ».
»
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