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Toute prise de conscience de soi est-elle un savoir sur soi ?

Publié le 05/11/2009

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conscience

La question « prendre conscience est-ce savoir ? « amène donc quelques problèmes. En effet, dans un premier temps on a vu que prendre conscience et savoir étaient synonymes et que la prise de conscience précédait le savoir. Cependant, on a ensuite vu que le savoir pouvait également précéder la prise de conscience ce qui a amené le fait que prendre conscience et savoir n’étaient pas forcément synonymes. Enfin, nous avons vu que là aussi les arguments pouvaient être critiqués et que donc la réponse à la question empreintait certains éléments de chaque partie.

            Nous pouvons donc répondre à la question en disant que prendre conscience et savoir sont deux concepts fonctionnant en interaction. Ainsi s’il n’y a pas de savoir, il n’y a pas de prise de conscience et sans prise de conscience, il n’y a pas d’acquisition du savoir. En effet, sans prise de conscience on peut savoir mais ce savoir ne sera pas forcément compris donc pas acquis. Enfin, il faut savoir pour prendre conscience car la prise de conscience est une étape nécessaire pour passer d’un savoir qui n’est pas acquis et dont on n’a pas conscience à un savoir qui, lui, sera acquis et dont on aura conscience.

conscience

« connaissance était innée dans l'âme et non appris par expérience ou par transmission.

Pour démontrer cela, il a ainsiconduit un esclave à formuler le théorème de Pythagore.

Donc ici, le savoir existe avant la prise de conscience.

Deplus, si on ne peut pas connaître ce dont on n'a pas conscience, il n'y aurait pas de découvertes étant donné que labase de la recherche scientifique repose sur le dépassement des limites connues.

Platon, par exemple, tentait sanscesse de dépasser la connaissance scientifique qui existait en son temps.

Il rêvait d'une science absolue et voulaitdonc tout comme Hegel accéder au savoir absolu.

Cela signifie que les scientifiques vont grâce à leursconnaissances, prendre conscience de quelque chose de nouveau et donc dépasser leurs connaissances pour enacquérir de nouvelles.

Ici également, le savoir précède la prise de conscience.

On peut également penser à ladéfinition du mot savoir : savoir c'est être conscient de.

Dans ce cas, le savoir mène également à la conscience.

Il existe aussi quelques limites concernant le fait que prendre conscience et savoir soient synonymes.

Eneffet, ne peut-on pas prendre conscience de son ignorance ? Dans ce cas, la prise de conscience ne mènera pas ausavoir.

On peut également prendre conscience de quelque chose de faux.

De plus, on peut savoir des choses maisces choses nous paraissent tellement logiques et tellement évidentes que l'on n'en prend pas conscience.

Parexemple, certains gestes que nous faisons au quotidien sont devenus tellement habituels et logiques que nous n'yfaisons plus attention et donc nous n'en prenons pas conscience.

Par exemple, si on allume la télévision, on vaautomatiquement s'asseoir devant.

Ou bien il peut également arriver que l'on sache des choses mais que l'on n'arrivepas à se les représenter et donc a en prendre conscience.

Par exemple, on sait que l'univers est infini mais onn'arrive pas à se le représenter mentalement et donc à en prendre conscience.

Cette deuxième partie nous montre donc que le savoir est nécessaire à la prise de conscience.

Ce savoirpeut ainsi être inné ou provenir de l'expérience ou de la transmission.

La prise de conscience va nous mener vers unautre savoir qui sera différent et enrichi par rapport à celui du départ.

Cependant, cette partie nous montreégalement que prendre conscience et savoir ne sont pas synonymes or là aussi quelques éléments peuvent êtrecontestés.

Certaines critiques sont donc possibles concernant le fait que prendre conscience et savoir soientsynonymes.

En effet, nous avons formulé précédemment que l'on pouvait prendre conscience de son ignorance.

Or sil'on prend conscience de son ignorance, cela signifie que l'on sait que l'on ne sait pas.

Socrate a ainsi énoncé uneparole célèbre allant dans ce sens : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien ».

Le fait de ne rien savoirfait donc partie de nos connaissances ce qui nous fait penser que la prise de conscience mène tout de même ausavoir.

En outre, le fait de prendre conscience de quelque chose de faux nous amène à la même conclusion.

Eneffet, les choses erronées font également partie de notre savoir étant donné que nous ne connaissons pas tout surtout et que donc il est normal que nous ne connaissions pas seulement des choses vraies.

La réponse à la question « prendre conscience est-ce savoir ? » est donc complexe.

En effet, on peut toutd'abord penser que prendre conscience et savoir sont synonymes et que la prise de conscience amène au savoir.Cependant, il existe d'éventuelles critiques qui vont dans le sens inverse et amènent au fait que prendre conscienceet savoir ne sont pas synonymes et que le savoir est nécessaire à la prise de conscience.

On peut cependant retirercertains éléments de cette étude.

On ne peut pas savoir sans prendre conscience de la nécessité de savoir.Prendre conscience est donc une étape qui permet d'acquérir un savoir.

Ainsi, on possède un savoir qui peut êtreinné ou transmis par quelqu'un et dont on n'avait pas forcément conscience.

Grâce à la prise de conscience, cesavoir va être enrichi et cette fois on aura conscience de ce savoir.

Donc sans savoir il n'y a pas de prise deconscience et sans prise de conscience, il n'y a pas de savoir.

On peut par exemple citer les hommes de cro magnonqui avaient un savoir inné qui était celui de la nécessité de manger ainsi ils ont pris conscience du fait que la chasseétait le seul moyen de manger.

Ils ont donc perfectionné les techniques de chasse en créant continuellement denouveaux outils.

Ils ont ainsi développé et enrichit un savoir.

Cette troisième partie nous montre donc que le fait de prendre conscience et savoir ne soient passynonymes peut être critiqué.

Nous pouvons donc penser que la question reste complexe.

Cependant on peutapercevoir que la prise de conscience est une étape nécessaire à l'acquisition d'un savoir.

Cette étape n'estpossible que si l'on possède un savoir à la base.

La question « prendre conscience est-ce savoir ? » amène donc quelques problèmes.

En effet, dans un. »

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